A la recherche d'une paix sociale qui lui échappe tant, jamais pareillement rabougrie que ces derniers jours, ou la rue gronde, ou les conflits sociaux s'enlisent et se multiplient, le gouvernement vient de mettre en branle, une pléiade de formules budgétivores, génératrice d'emplois, avec l'objectif avoué d'atteindre les 3 millions de postes de travail créés a l'horizon 2014. C'est en tous cas le chiffre impressionnant rapporté par M.Anane DG de l'emploi au sein du ministère du travail invité hier sur les ondes de la radio chaine 3. Lancé à la faveur du dernier conseil des ministres, le nouveau plan quinquennal 2010-2014 consacre cette fois ci une part non négligeable à l'emploi. Tellement que M.Anane, responsable au ministre du travaille affichait sur la chaîne III un optimisme des grands jours, puisqu'il n'a selon ses propres propos aucun doute quant au dépassement de ses chiffres optimistes. Selon lui, plus d'un million et demi d'emplois seront générés directement par le secteur économique déjà en place et les investissements qui en découlent. Surtout que le pays est en pleine mutation et les projets structurants ne se comptent plus. A ceux là, s'ajouteront 1,5 millions d'autres emplois engendrés par les différents dispositifs de placement, d'aide à l'insertion, et de création d'entreprises génératrice de poste de travail et de richesse, boosté par des enveloppe garnies que le plan quinquennal leur consacre. Concrètement, c'est une enveloppe de 350 milliards de DA qui sera alloué au plan de soutien à l'emploi jeune. Cette manne englobe, l'accompagnement des jeunes, le prêt non rémunéré pour la création d'entreprise et autre indemnité de salariat. Ceci nonobstant, toutes les interventions indirectes de l'état telles que les mesures fiscales et parafiscales incitatives. ANEM : un observatoire extraordinaire du marché du travail ! De 25.000 placements entre 2000 et 2002, l'agence nationale de l'emploi, dont le processus de modernisation a été entamé en 2006, peut se vanter de nos jours d'avoir nettement amélioré son taux de pénétration dans le marché de l'emploi. Elle en est selon M.Anane à plus de 160.000 placements entre 2008 et 2009 et prévoie d'atteindre les 200.000 emplois par an pour le prochain quinquennat. Mieux, cette institution, à travers les offres de travail déposée par les employeurs énonce de toute la panoplie des métiers a forte demande. Il s'agit du bâtiment, du transport, de la construction, des services et de l'informatique selon M.Anane. Un paramètre de plus qui aide les autorités à adapter la prise en charge des besoins des populations dans ce domaine. L'entreprise le véritable vivier de l'emploi Selon le DG de l'emploi au ministère du travail, en 2008, les dispositifs ANSEJ et CNAC ont financé 13.189 projets, et 20.836 en 2009. Une augmentation non négligeable qui est appelé à être maintenue. C'est ainsi, qu'il est prévu de maintenir un volent de 40.000 projets à financer par an entre les deux dispositifs CNAC et ANSEJ. Des projets devant générer 10.000 emplois directs chaque année. Pour se faire, le fonds national de soutien à l'emploi des jeunes sera renfloué pour arriver à 20 milliards de Dinars. Fonds dont la seule destination est la création d'entreprises.