Les séquences du feuilleton télévisuel "Darna lakdima", (notre ancienne maison) traitant de la réconciliation nationale dans la réalité sociale de l'Algérie d'aujourd'hui, ont été projetées à la presse, mardi à Alger.Produit par la Télévision algérienne et réalisé par Lamine Merbah, ce feuilleton de 15 épisodes de 30 minutes chacun, traite de la "problématique" de la réconciliation nationale. "Le titre du film “Darna lakdima” symbolise l'Algérie et la nostalgie des Algériens à leur pays", indique Lamine Merbah, expliquant qu'à travers cette production, il fait ressortir le "rêve des Algériens de revivre l'époque où les gens s'aimaient et ne s'entretuaient pas". L'histoire du feuilleton se déroule dans une baraque habitée par une famille ayant abandonné sa vieille maison, tombée en ruine à la Casbah. Un des garçons était devenu terroriste avant de se repentir. Lorsqu'il a décidé de descendre des maquis, à la faveur de la réconciliation nationale, cet ancien terroriste retrouve sa famille où il est rejeté par son père, contrairement à sa mère qui est resté attachée à lui. Le feuilleton met aussi en valeur les rapports du repenti avec son frère, un ouvrier en proie à des difficultés de compression du personnel au sein de l'entreprise où il exerce. Cette production relate également les rapports du repenti avec la société algérienne et avec sa soeur, une jeune couturière qui a hérité de son père, un ancien artisan en retraite. "Le feuilleton se termine par un rêve, celui d'un père dont le voeu consiste à restaurer son ancienne maison, située à la Casbah et y revivre l'époque où la vie était synonyme d'altruisme et d'entraide", a précisé le réalisateur. M. Merbah qui a terminé la réalisation de cette oeuvre, il y a une semaine, après deux mois et demi de tournage, souhaite que "le feuilleton soit diffusé par la télévision algérienne durant le mois de ramadhan". Pour la réalisation de ce feuilleton, L. Merbah a sollicité des acteurs "chevronnés" comme Sid Ali Kouiret (le père de famille) et Bahia Rachedi (la mère) ainsi qu'Abdenour Chelouche, Mustapha Laribi, Chems et Yacine Zaïdi.La soixantaine révolu, Lamine Merbah en est à son troisième feuilleton, après "La disparue" et "Miroir brisé". Il a aussi réalisé une douzaine de téléfilms et de longs-métrages, notamment "Beni Hendel", "Les spoliateurs", "La conversation" et "Du fond du coeur".