La couverture sanitaire, dans la wilaya de Saïda, a enregistré au cours de ces dernières années un bond qualitatif d'où l'amélioration des conditions d'hospitalisation et de prise en charge médicale, à travers l'ensemble des communes de la wilaya, indique la direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière.Les populations locales étaient contraintes, auparavant, aux déplacements pénibles vers les wilayas limitrophes, à l'instar de Sidi Bel Abbès et Oran, ou bien encore Alger, en quête de prise en charge médicale qui faisait défaut à travers plusieurs communes, rappelle-t-on. Les populations locales étaient contraintes, auparavant, aux déplacements pénibles vers les wilayas limitrophes, à l'instar de Sidi Bel Abbès et Oran, ou bien encore Alger, en quête de prise en charge médicale qui faisait défaut à travers plusieurs communes. Sur le plan infrastructurel, la wilaya de Saïda dispose, à l'heure actuelle, de 16 centres de santé, 6 polycliniques, 52 salles de soins et d'une maternité avec une capacité totale de 108 lits. Ces structures seront renforcées par la réception, imminente, d'un hôpital de 80 lits dans la daïra de Hassasna (16 km du chef-lieu de wilaya) et de deux centres de santé prévus au chef-lieu de daïra et dans la localité de Tamsna. La daïra de Balloul a bénéficié de deux centres de santé qui doteront les deux communes de Ouled Ibrahim et de Tirsine de ce genre de structures. Celle de Sidi Boubekeur a enregistré, quant à elle, la réalisation d'un nouveau centre de santé sur le site même qui abritait l'ancienne structure démolie. Parallèlement, une étude relative à la construction d'un service des urgences médico-chirurgicales, en face de l'hôpital Ahmed-Medeghri de la ville de Saïda, vient d'être achevée. Ce service, dont les travaux seront lancés, d'ici un mois, est appelé à prendre en charge les cas urgents, d'une part, et de réduire la tension exercée sur l'établissement hospitalier, d'autre part Le chef-lieu de wilaya verra, aussi, la réalisation d'un centre de prise en charge de toxicomanes, dont le terrain d'assiette a été choisi au niveau de la cité Zitoune. Le quartier populeux de Boukhers, situé dans la périphérie de la ville de Saïda, sera doté d'une polyclinique. Toujours en matière de réalisation, la daïra de Aïn El Hadjar, a fait l'objet de l'affectation d'un projet de grande importance portant sur la création d'une annexe de l'Institut Pasteur.