Beaucoup a été dit, écrit, réalisé, vu, lors du 2ème Panaf qui s'est déroulé en juillet dernier pratiquement dans toutes les villes d'Alger. Certains l'on immortalisé en écrivant, d'autres en peignant, d'autres en filmant ou encore en photographiant. C'est le cas d'ailleurs de Zerrouk Boukassem, un peintre reconverti en photographe et qui propose jusqu'au 3 avril prochain à la galerie Racim de l'Union nationale des arts culturels (UNAC), une série de photographies se rapportant au 2ème Panaf. "J'ai essayé à travers mes humbles oeuvres de fixer des moments de ce grand événement culturel que notre pays a organisé l'été dernier", a confié Zerrouk Boukassem, dont une série d'oeuvres représente en concert de grandes figures de la musique africaine, à l'instar de Youssou N'Dour, Manu Di Bango ou Salif Keïta, ainsi que des artistes algériens de renom comme Double Kanon. Sa deuxième collection, cette fois-ci en couleurs, met en valeur la beauté des paysages et sites nationaux tels que ceux de Tamanrasset, de Djanet, de Boussaâda et d'Alger. L'artiste qui a "peint" avec beaucoup de sensibilité ces différents lieux, a aussi mis en exergue la richesse des traditions et du savoir-faire d'antan comme le montrent, notamment, les œuvres dédiées au cérémonial du thé autour d'une tente aux couleurs bigarrées. "J'ai essayé de saisir toute la beauté des choses ainsi que des moments de vie", a confié l'artiste pour qui, "une bonne photographie n'est pas nécessairement celle qui est bien faite sur le plan technique mais celle qui donne naissance à une certaine émotion". Zerrouk Boukassem, qui fait parfois appel à la technique dite de haute définition, a aussi donné un cachet artistique à ses tableaux par l'utilisation d'une riche palette de couleurs "saisie dans la nature", a-t-il précisé. Né le 18 janvier 1960, ses œuvres sont empreintes de beaucoup de romantisme.