Les transformations structurelles de l'économie et de la société, engagées depuis une décennie, confirment au présent la poursuite de l'option irrévocable du développement durable et soutenu, qui s'identifie à une radicalisation des engagements et à l'amorce de conceptions et de pratiques en ce qui concerne la formulation et l'exécution des choix. La succession de succès et d'investissements publics, affirme, aujourd'hui, la valeur absolutiste des rapports entre l'Etat et le peuple : cohésion sociale, vision futuriste du développement, modernité conçue comme voie d'accès à la prospérité. Certes, les appréciations et les critiques peuvent différer, les vues se nuancer, mais ce qui reste c'est la nature de ces programmes en continu, qui se conjugue à redresser la situation économique et à améliorer la vie sociale des citoyens. Rien n'est plus naturel pour la société algérienne que de chercher à promouvoir son quotidien dans l'esprit même du programme présidentiel et qui reprend les idées et les aspirations du peuple. Atteindre cet idéal, constitue un objectif à moyen et long termes. Et afin de parvenir à sa concrétisation, la mobilisation de tous devient de fait, une " matière " complémentaire dans le travail de rentabilité. La sauvegarde de cette politique globale de développement et de restructuration sociale et économique est intimement liée à l'efficacité en véhicule de l'émancipation. Les efforts et le travail patient entrepris par l'Etat correspondent fort exactement à ces aspirations. La ligne adoptée à ce sujet est à "restituer" dans le contexte d'un projet national qui met en relief les impératifs codifiés par le programme présidentiel. La traduction de cette idéologie implique sans commune mesure, le dépassement de tous les "particularismes" et la consolidation de l'Etat de droit puissant et comme acteur principal de la transformation sociale qui passerait, bien sûr par la " construction " d'un système productif national plus fort. Le déploiement de ce développement sans exclusif dans toutes ses dimensions sous-tendrait cette option à utiliser les propres forces et ressources du pays comme instruments complets et radicaux c'est aussi la focalisation de l'action sur le renforcement de la puissance économique, financière, stratégique et politique qui est visée à la place qui revient au pays dans le concert international.