Le vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), Kordje Bedoumra, a achevé, hier, une visite d'une semaine à Yaoundé, à l'occasion des 50 ans d'indépendance du Cameroun. Dans un entretien exclusif vendredi avec un journaliste de Xinhua, il a annoncé l'intention de la banque d'augmenter de 200% son capital actuel estimé à environ 30 milliards de dollars américains. Il a également indiqué que le projet de réforme de la BAD mise sur la décentralisation sur une période en moyenne de 6 ans, la banque ayant multiplié par trois le nombre de nos bureaux dans les pays. Il estime par ailleurs que la banque en tant qu'institution a un capital qu'elle utilise pour mobiliser ses ressources financières pour ses activités. Il annoncera dans ce sens qu'aux prochaines assemblées annuelles de la banque qui vont avoir lieu la semaine prochaine à Abidjan les 27 et 28, le Conseil d'administration va accepter une augmentation de 200% de ce capital. La Banque africaine de développement intervient en Afrique avec une prédominance des infrastructures, avec 52% de ses financements dans ce domaine-là. Aussi, et de source proche de l'organisation les Assemblées annuelles 2010 de la Banque africaine de développement (Bad) qui se tiennent du 27 au 28 mai à Abidjan en Côte d'Ivoire, en marge des assises, les experts en développement vont continuer de travailler sur la Conférence économique africaine 2010 de Tunis sur le thème : " Programmer la relance économique et la croissance à long terme de l'Afrique ". La Conférence économique africaine 2010, se tiendra dans la capitale tunisienne du 17 au 19 Novembre prochain. "Les experts vont saisir cette occasion pour continuer le travail de préparation ", sur le "Programmer la relance économique et la croissance à long terme de l'Afrique ". indique une source proche de l'organisation des Assemblées annuelles 2010 de la Bad. Le communiqué de presse relatif à cet évènement, disponible sur le site web de la Bad, indique que la Conférence comprend des sessions plénières avec des présentations de grands conférenciers; suivies de plusieurs sessions parallèles. Ces sessions sont complétées par une table ronde qui vise à articuler les éléments clés du débat autour du thème de la conférence du point de vue des différents participants. Plusieurs sessions parallèles vont aussi se tenir et seront l'occasion de présenter des articles liés au thème de la Conférence et de s'intéresser à des sous-thèmes particuliers. Il s'agit notamment des politiques macroéconomiques et les facteurs de croissance. " Dans ce sous-thème, les auteurs éventuels sont encouragés à présenter des articles sur la gestion macroéconomique de la crise économique, ainsi que sur les sources et les options pour stimuler la croissance tels que les processus d'industrialisation, le développement du secteur privé et des connaissances en tant que moteur de la croissance ", mentionne le document. Il sera aussi question des institutions financières internationales et la croissance de l'Afrique. Et, selon ce texte, la priorité sera donnée aux articles portant sur l'évaluation des facilités d'urgence, des fonds de financement du commerce et des actions spécifiques menées par les institutions financières internationales lors de la crise ainsi que la voie à suivre pour que ces institutions continuent de promouvoir la croissance en Afrique. La gouvernance, la stabilité politique et la gestion du secteur financier seront l'objet de sous-thème. Car, indiquer le communiqué " les auteurs doivent élaborer des articles sur le rôle des secteurs public et privé dans le renforcement de la gouvernance d'entreprise et la stabilité politique et pourront aborder spécifiquement la question du renforcement de la gouvernance du secteur financier ". Plusieurs autres sous-thèmes sont retenus. Il s'agit entre autres de la réglementation du secteur financier, la gestion des flux de capitaux, le commerce, l'investissement et le développement de nouveaux partenariats.