Le crédit à la consommation pourrait être réintroduit mais sous condition. Selon le ministre des Finances, Karim Djoudi dont les propos ont été repris, hier par la Chaines III de la Radio nationale. Le crédit à la consommation qui a été supprimé dans un contexte d'emballement des importations, pourrait être autorisé dès que la production nationale pourra se substituer aux importations. Bien qu'ambiguë, la déclaration du ministre des Finances confirme les rumeurs qui circulaient sur l'éventualité de la réintroduction de cette forme de crédit sur le marché bancaire algérien, mais à la faveur et au bénéfice exclusif de la production nationale. Il est vrai qu'au moment où il dirigeait le ministère de la PME et de l'Artisanat, Mustapha Benbada avait plaidé en faveur de cette formule. Mais depuis, la question a été évacuée. L'idée fut relancée il y a quelques jours par l'actuel ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, à l'issue de sa rencontre avec Jean Pierre Raffarin en visite, alors à Alger, avait insinué le retour au crédit à la consommation en faveur de l'acquisition de véhicules en cas d'installation de constructeurs automobiles tels que Renault en Algérie. Par ailleurs l'UGTA a plaidé, la semaine dernière, pour la réintroduction du crédit à la consommation afin d'améliorer le pouvoir d'achat des citoyens et de booster la production nationale.