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Yémen : La coalition arabe nie avoir visé une école
Publié dans Le Maghreb le 15 - 08 - 2016

La coalition arabe intervenant au Yémen a nié hier que ses avions aient visé une école dans le nord du pays en guerre, affirmant avoir frappé un centre où les rebelles Houthis entraînaient des enfants au combat, a indiqué son porte-parole.
Ils utilisent des enfants comme recrues, a déclaré le général saoudien Ahmed Al-Assiri en démentant qu'une école ait été la cible de la coalition samedi. L'aviation a bombardé (seulement) un camp d'entraînement rebelle dans la région de Saada, a-t-il dit. Médecins sans frontières (MSF) a affirmé dimanche que des raids de la coalition sur une école avaient fait 10 morts et 28 blessés parmi des enfants. L'Unicef a elle aussi fait état de bombardements sur une école. Nous aurions espéré qu'au lieu de pleurer dans les médias, MSF prenne des mesures pour arrêter le recrutement d'enfants pour les guerres, a lancé le général Assiri. Il a assuré que seul un grand camp d'entraînement, et non une école coranique, avait été visé samedi, avec pour résultat selon lui la mort du responsable du camp, Abou Yahya Abou Rabaa, et d'un nombre non spécifié de rebelles chiites Houthis. Nous avons été en contact avec le gouvernement yéménite et il n'y a pas d'école dans ce secteur, c'est le centre (d'entraînement) al-Houda, a affirmé le responsable saoudien. Notre question est la suivante: que font des enfants là-bas'
Le général Assiri a accusé les rebelles de recruter des enfants et de les utiliser comme éclaireurs, gardes, messagers et combattants. Ils les exposent aux blessures et aux meurtres, a-t-il ajouté.

Dix enfants tués
Dix enfants ont été tués au Yémen par des raids aériens de la coalition arabe menée par l'Arabie saoudite sur une école située dans une zone contrôlée par les rebelles Houthis, a indiqué l'ONG Médecins sans frontières (MSF) dimanche. Nous avons vu 10 enfants morts et 28 blessés, tous âgés de moins de quinze ans et victimes de frappes aériennes sur une école coranique à Haydan, dans le nord du Yémen, a indiqué une porte-parole de MSF, Malak Shaher, en précisant que le bombardement avait eu lieu samedi. L'Unicef a confirmé qu'un bombardement aérien avait touché cette école dans le nord du Yémen, tuant plusieurs enfants âgés de six à 14 ans. En raison de l'intensification des violences au Yémen la semaine passée, le nombre d'enfants tués ou blessés dans des bombardements aériens ou par l'explosion de mines a augmenté de manière significative, a déploré l'agence de l'ONU pour l'enfance. Un porte-parole des rebelles Houthis, Mohammed Abdelsalam, a posté sur Facebook des images et des vidéos montrant des enfants morts enveloppés dans des couvertures, dénonçant un crime haineux.

La rébellion défie le gouvernement
Les rebelles yéménites ont convoqué samedi à Sanaa le Parlement au mépris du gouvernement reconnu par la communauté internationale, suscitant la condamnation du président Abd Rabbo Mansour Hadi. Cette initiative intervient après que les rebelles chiites Houthis, qui contrôlent la capitale Sanaa depuis début 2015, eurent rejeté un plan de paix proposé par l'ONU visant à mettre fin à la guerre qui ravage le pays. Avec la tenue de cette session parlementaire, les rebelles voulaient faire approuver par les députés la création fin juillet d'un Conseil supérieur pour gouverner le pays. Selon des sources parlementaires, 91 des 301 députés ont participé à cette session et voté en faveur du Conseil.
Des sources politiques et de sécurité à Sanaa ont indiqué que des députés avaient été forcés de participer à cette session sous la menace des rebelles. Les rebelles sont entrés à Sanaa en septembre 2014 avant d'étendre leur présence à d'autres régions du pays, forçant le président Hadi et son gouvernement à s'exiler en Arabie saoudite. Depuis mars 2015, une coalition sous commandement saoudien mène une campagne de bombardements pour soutenir le gouvernement contre les rebelles et leurs alliés, partisans de l'ancien président Ali Abdallah Saleh.
Après la prise de Sanaa, nombre de parlementaires ont été contraints à fuir la capitale, parfois pour trouver refuge à l'étranger.
Le président de la Chambre Yahya al-Rai, figure éminente du Congrès général du peuple de M. Saleh, a exhorté tous les députés hors du pays à revoir leurs positions, les invitant à reprendre leurs sièges.
Il s'agissait samedi de la première session parlementaire depuis la fuite du président Hadi.
Celui-ci a jugé que la tenue de cette session constituait une violation de la constitution et un crime punissable par la loi dans des propos relayés par le site internet de l'agence officielle, sabanews.net.
Quoi qu'il arrive lors de cette réunion, cela n'a pas d'effet juridique et ne peut pas être mis en œuvre, a-t-il déclaré.
Selon la Constitution, la majorité des députés - soit plus de 150 - doivent être présents au Parlement pour qu'un vote puisse se tenir.
Des rebelles armés étaient présents à l'intérieur du Parlement lors de la session qui s'est tenue alors que les avions de la coalition bombardaient des positions rebelles autour de la capitale, selon des sources parlementaires.
L'émissaire de l'ONU Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, qui a suspendu les pourparlers entre rebelles et gouvernement la semaine dernière, a décrit le conseil de gouvernance rebelle comme une violation des engagements pour un processus de paix.
Le conflit au Yémen a fait plus de 6 400 morts et les violences se sont intensifiées depuis la suspension la semaine dernière des pourparlers de paix tenus sans succès au Koweït.
Le conflit oppose des rebelles chiites Houthis alliés à l'ex-président yéménite Ali Abdallah Saleh aux forces loyales à l'actuel chef de l'Etat Abd Rabbo Mansour Hadi soutenu par la coalition arabe sunnite menée par l'Arabie saoudite.
La coalition arabe avait été accusée dans un rapport de l'ONU d'être responsable de la mort de nombreux civils dont des enfants, ce qu'elle nie.
Le coordinateur humanitaire de l'ONU au Yémen, Jamie McGoldrick, s'est dit vendredi profondément préoccupé par l'intensification des violences dans le pays.
Le peuple yéménite continue de souffrir en raison de l'incapacité des parties à trouver une solution politique au conflit, a-t-il déclaré dans un communiqué.


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