Les Algériens sont plausiblement en passe de gagner le pari du moment que les prémices de trois semaines de confinement sont devenus palpables .Preuve en est qu'aucun cas de décès n'a été déploré, ce vendredi le 17 Avril, selon les chiffres avancés par le professeur Djamel Edine Fourar, président du Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie de Covid-19 en Algérie. Des pratciens et spécialistes de la santé publique , engagés en première ligne dans ce combat contre la pandémie , ont manifesté un optimisme à l'égard de la situation de la pandémie de Covid-19 en Algérie qu'ils jugent commencer à avoir une tendance baissière vers une stabilisation prochaine , tout en insistant sur le strict respect des mesures préventives mises par les autorités , notamment le confinement sanitaire total et partiel " Rester chez soi et appliquer la distanciation sociale , c'est casser la chaine de contamination de ce virus qui sera isolé pour finir par disparaitre." , ont-ils appelé depuis l'apparition des premiers cas en Algérie. Affirmant que l'évolution de la situation est appelée à être confirmée dans les prochaines semaines, qui pourrait prouver l'efficacité des mesures prises par les autorités, contrairement aux critiques qui les ont accusées d'être tardives." Les bonnes mesures sont prises aux bons moments et l'Algérie a su profité des expériences des premiers pays touchés par la pandémie." a affirmé, jeudi, le professeur Riad Mehyaoui, membre du Comité scientifique et de suivi de l'évolution du Covid-19 en Algérie, et chef de service anesthésie et réanimation au CNMS. Si l'on revient sur la rétrospective de l'évolution de la situation épidémiologique en Algérie , comparativement aux décisions et mesures prises par les autorités , on trouve que la président de la République a , depuis l'annonce du 1er décès le mars dernier , le fermeture des écoles , des universités , des insitus et même des crèches. Cette première décision a été suivie , cinq jours plus tard , de la fermeture de toutes les frontières terrestres avec les pays voisins et la suppression de tous les vols de et vers de et vers l'Algérie est annoncée. En plus , des larges campagnes de sensibilisation et désinfection immédiate de tous les moyens de transport public au niveau national, ainsi que les stations de transport des voyageurs et l'interdiction des rassemblements et marches quelle que soit leur nature et leur forme , outre l'isolement de tout endroit suspecté d'être un foyer de la pandémie. Puis , c'était le tour aux mosquées qui ont été fermées et les prières collectives et d'El joumouaa ont été suspendues. Le seul souci du président était le rapatriement des voyageurs algérien coincés dans divers pays du monde qui ont été progressivement rapatriés et confinés au niveau des hôtels publics et privés réservés par l'Etat à cette circonstance où les confinés étaient logés , nourris et soignés tout au long de leur séjour de confinement ( prise en charge par l'Etat algérien ).Il faute souligner qu'ailleurs les confinés paient leur séjour de confinement et même les frais d'hospitalisation et des soins. Par ailleurs, la présidence de la République a décidé, le 22 mars écoulé, d'une nouvelle série de mesures, notamment la suppression de tous le transport en commun public et privé à l'intérieur des villes et inter-wilaya ainsi que le trafic ferroviaire , la démobilisation de la moitié des employés , le confinement total à Blida et partiel au niveau des autres wilayas du pays. Une semaine plus tard , le confinement partiel est étendu à partir du 04 avril à toutes les wilayas du pays. Le confinement partiel commence de 19h à 7h et Le confinement partiel commence de 15h à 7h dans les wilayas d'Alger, Oran, Aïn Defla, Béjaïa, Sétif, Tizi Ouzou, Tipaza, Tlemcen et Médéa. Il convient de noter que l'Algérie figure parmi les premiers pays à autoriser l'utilisation de la Chloroquine, une ancienne molécule anti paludéenne utilisée depuis 1940 contre le malaria, en mettant en place d'un protocole thérapeutique à l'hydroxy-chloroquine qui n'a pas tardé de donner de ses fruits en faisant porter le nombre des cas guéris 749 avec plus de 36000 individus sont soumis à ce traitement.Les chiffres dispensées chaque jour du collège d'experts chargé du suivi de l'évolution de la propagation du Covid-19 en Algérie , en dépit des indicateurs positifs qu'ont fait montrer , ces chiffres ont fait savoir que la tranche d'âge 25-60 ans représente 53% des cas. Un pourcentage qui indique que le confinement n'est pas totalement respecté par la catégorie active de la population. D'où, on peut conclure que les règles préventives de confinement ne sont pas bien respectées par les citoyens. L'Etat a fait tous ce qu'il faut, c'est à nous de nous prémunir de ce virus qui se propage de manière spectaculaire par le confinement."Restons chez nous , la victoire est très proche"