L'accalmie qui a caractérisé le secteur de l'éducation nationale durant quelques semaines ne semble être que temporaire. L'accalmie qui a caractérisé le secteur de l'éducation nationale durant quelques semaines ne semble être que temporaire. En effet, un ultimatum a été donné à la tutelle pour faire preuve de sa bonne foi à satisfaire la plateforme de revendications des enseignants. Alors que le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) a tenu, hier, sa seconde et dernière journée de grève, d'autres syndicats ayant pris part à la grève illimitée de trois semaines, montent au créneau pour afficher leur désarroi et leur intention d'engager un autre mouvement de contestation. Or, les commissions mixtes syndicats-ministère de tutelle, qui sont d'ailleurs à l'origine de l'arrêt de la précédente grève illimitée, n'ont pas abouti à des résultats satisfaisants. Principale point des négociations, le régime indemnitaire n'est toujours pas établi alors que la commission ad hoc avait jusqu'à la fin du mois écoulé pour rendre compte de ses travaux. Lasse d'attendre la satisfaction d'une revendication qui traîne désespérément depuis plusieurs années, la base, de l'avis de ces syndicalistes, veut recourir de nouveau à une grève ouverte en faisant assumer le «pourrissement» du secteur aux pouvoirs publics. Les premières assemblées wilayales du conseil national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et du technique (Cnapest) et du Syndicat national autonome des professionnels de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) en ressort avec cette suggestion qui sera débattue lors des conseils nationaux de ces syndicats respectifs. Idir Achour, porte-parole du conseil des lycées d'Alger (CLA) qui avait tenu une première journée de protestation le 27 janvier, affirme que sa formation compte rompre le silence et aller vers d'autres actions de contestation même dans un cadre individuel, si nécessaire. «Si on se met d'accord avec les autres syndicats, nous irons vers une grève illimitée dès la mi- février», a affirmé notre interlocuteur avant d'enchaîner qu'« en tout cas, la tendance de ces syndicats tend vers la même action». Il est à rappeler que le CLA prévoit , pour ce mois de février, deux journées de grève nationale ponctuées par un rassemblement devant la présidence. Contacté par notre journal, le ministère de l'Education, par la voix de son chargé de communication, a refusé d'émettre tout commentaire sur ce mouvement de grève. Ainsi, le secteur parrainé par Boubekeur Benbouzid n'est pas sorti de l'auberge, tant l'instabilité et la contestation y perdurent. Le fantôme de l'année blanche refait surface, alors que l'école, voire l'élève, n'a pas encore surmonté les séquelles de la dernière grève qui a nettement paralysé le secteur. En effet, le retard accumulé conséquemment à cette grève n'est toujours pas rattrapé, en dépit de l'annulation, en guise de mesure spéciale, des deux semaines de vacances prévues les mois de février et avril. M. A. En effet, un ultimatum a été donné à la tutelle pour faire preuve de sa bonne foi à satisfaire la plateforme de revendications des enseignants. Alors que le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) a tenu, hier, sa seconde et dernière journée de grève, d'autres syndicats ayant pris part à la grève illimitée de trois semaines, montent au créneau pour afficher leur désarroi et leur intention d'engager un autre mouvement de contestation. Or, les commissions mixtes syndicats-ministère de tutelle, qui sont d'ailleurs à l'origine de l'arrêt de la précédente grève illimitée, n'ont pas abouti à des résultats satisfaisants. Principale point des négociations, le régime indemnitaire n'est toujours pas établi alors que la commission ad hoc avait jusqu'à la fin du mois écoulé pour rendre compte de ses travaux. Lasse d'attendre la satisfaction d'une revendication qui traîne désespérément depuis plusieurs années, la base, de l'avis de ces syndicalistes, veut recourir de nouveau à une grève ouverte en faisant assumer le «pourrissement» du secteur aux pouvoirs publics. Les premières assemblées wilayales du conseil national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et du technique (Cnapest) et du Syndicat national autonome des professionnels de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) en ressort avec cette suggestion qui sera débattue lors des conseils nationaux de ces syndicats respectifs. Idir Achour, porte-parole du conseil des lycées d'Alger (CLA) qui avait tenu une première journée de protestation le 27 janvier, affirme que sa formation compte rompre le silence et aller vers d'autres actions de contestation même dans un cadre individuel, si nécessaire. «Si on se met d'accord avec les autres syndicats, nous irons vers une grève illimitée dès la mi- février», a affirmé notre interlocuteur avant d'enchaîner qu'« en tout cas, la tendance de ces syndicats tend vers la même action». Il est à rappeler que le CLA prévoit , pour ce mois de février, deux journées de grève nationale ponctuées par un rassemblement devant la présidence. Contacté par notre journal, le ministère de l'Education, par la voix de son chargé de communication, a refusé d'émettre tout commentaire sur ce mouvement de grève. Ainsi, le secteur parrainé par Boubekeur Benbouzid n'est pas sorti de l'auberge, tant l'instabilité et la contestation y perdurent. Le fantôme de l'année blanche refait surface, alors que l'école, voire l'élève, n'a pas encore surmonté les séquelles de la dernière grève qui a nettement paralysé le secteur. En effet, le retard accumulé conséquemment à cette grève n'est toujours pas rattrapé, en dépit de l'annulation, en guise de mesure spéciale, des deux semaines de vacances prévues les mois de février et avril. M. A.