L'écrivain Kamel Karour a évoqué, lors d'une rencontre intitulée "L'écho des plumes", organisée samedi au Théâtre national algérien (TNA) "Mahieddine-Bachtarzi", le conte populaire et son rôle dans l'écriture créative du roman, en tant que "patrimoine populaire" et "espace esthétique et civilisationnel contribuant à la formation de la prise de conscience sociale". Le conférencier a longuement abordé le recours de l'écrivain algérien, pour l'écriture de son roman, aux contes populaires, légendes et proverbes propres aux sociétés algérienne et arabe, mettant l'accent sur les différents outils de créativité employés par celui-ci, pour attirer l'attention du lecteur et développer en lui l'amour de la lecture. Kamel Karour s'est interrogé sur le principal objectif de l'écriture, qui est essentiellement "réussir à attirer le lecteur et développer en lui l'amour de la lecture", en recourant à une analyse magique de la réalité et en ressuscitant le passé ou "la légende de la réalité". La réalité "renferme une multitude de choses étranges auxquelles l'homme est insensible, alors que l'écrivain tente de remettre le lecteur dans cette réalité, en tirant profit de ce patrimoine et en l'employant par l'utilisation d'outils et de caractéristiques esthétiques", a-t-il estimé. "J'essaye de réécrire une partie d'un passé qui frôle la réalité dans ses aspects politique, social et culturel, tout en tentant de transformer la réalité en légende et en scrutant toujours la manière avec laquelle le lecteur reçoit tout produit littéraire, surtout que le lecteur occidental a d'importantes aptitudes cognitives, car ayant connu différentes périodes philosophiques classiques, réalistes et existentialistes". L'écrivain Kamel Karour a traité la question de la rupture "dont souffraient l'Algérie et le monde arabe en général", estimant que "l'absence d'enchaînement et de continuité des idées ont empêché un cumul des connaissances chez le citoyen algérien ou arabe". "J'essaye toujours d'exprimer l'aspect créatif dans les récits oraux hérités, tout en édifiant une nouvelle structure créative et de nouvelles vision et philosophie de la réalité", a-t-il précisé. Citant certains contes populaires à l'instar de la biographie hilalienne et la biographie de Antar bin Hilal et Sayed Bin Bazal, l'écrivain a souligné que ces contes "étaient et demeureraient un véritable miroir du texte arabe apprécié par le lecteur arabe et qui restent enfouis dans sa mémoire jusqu'à ce jour". L'écrivain Kamel Karour, lauréat en 2007, du prix Malek Haddad pour son roman Etteras, compte à son actif, plusieurs publications dont le roman intitulé Histoire des anecdotes d'un âne numide, publié en 2007 par l'entreprise nationale des arts graphiques (ENAG) et deux recueils de nouvelles intitulés La femme dans le pantalon d'un homme et Les peuples malheureux dans les républiques infortunées, parus en 2009 chez les éditions Casbah. L'écrivain Kamel Karour a évoqué, lors d'une rencontre intitulée "L'écho des plumes", organisée samedi au Théâtre national algérien (TNA) "Mahieddine-Bachtarzi", le conte populaire et son rôle dans l'écriture créative du roman, en tant que "patrimoine populaire" et "espace esthétique et civilisationnel contribuant à la formation de la prise de conscience sociale". Le conférencier a longuement abordé le recours de l'écrivain algérien, pour l'écriture de son roman, aux contes populaires, légendes et proverbes propres aux sociétés algérienne et arabe, mettant l'accent sur les différents outils de créativité employés par celui-ci, pour attirer l'attention du lecteur et développer en lui l'amour de la lecture. Kamel Karour s'est interrogé sur le principal objectif de l'écriture, qui est essentiellement "réussir à attirer le lecteur et développer en lui l'amour de la lecture", en recourant à une analyse magique de la réalité et en ressuscitant le passé ou "la légende de la réalité". La réalité "renferme une multitude de choses étranges auxquelles l'homme est insensible, alors que l'écrivain tente de remettre le lecteur dans cette réalité, en tirant profit de ce patrimoine et en l'employant par l'utilisation d'outils et de caractéristiques esthétiques", a-t-il estimé. "J'essaye de réécrire une partie d'un passé qui frôle la réalité dans ses aspects politique, social et culturel, tout en tentant de transformer la réalité en légende et en scrutant toujours la manière avec laquelle le lecteur reçoit tout produit littéraire, surtout que le lecteur occidental a d'importantes aptitudes cognitives, car ayant connu différentes périodes philosophiques classiques, réalistes et existentialistes". L'écrivain Kamel Karour a traité la question de la rupture "dont souffraient l'Algérie et le monde arabe en général", estimant que "l'absence d'enchaînement et de continuité des idées ont empêché un cumul des connaissances chez le citoyen algérien ou arabe". "J'essaye toujours d'exprimer l'aspect créatif dans les récits oraux hérités, tout en édifiant une nouvelle structure créative et de nouvelles vision et philosophie de la réalité", a-t-il précisé. Citant certains contes populaires à l'instar de la biographie hilalienne et la biographie de Antar bin Hilal et Sayed Bin Bazal, l'écrivain a souligné que ces contes "étaient et demeureraient un véritable miroir du texte arabe apprécié par le lecteur arabe et qui restent enfouis dans sa mémoire jusqu'à ce jour". L'écrivain Kamel Karour, lauréat en 2007, du prix Malek Haddad pour son roman Etteras, compte à son actif, plusieurs publications dont le roman intitulé Histoire des anecdotes d'un âne numide, publié en 2007 par l'entreprise nationale des arts graphiques (ENAG) et deux recueils de nouvelles intitulés La femme dans le pantalon d'un homme et Les peuples malheureux dans les républiques infortunées, parus en 2009 chez les éditions Casbah.