La non gestion des déchets hospitaliers, émanant tout aussi bien des structures publiques que privées, s'est transformée en vraie menace pour l'environnement et la santé publique. L'alerte est donnée par l'Anpep (Association nationale pour la protection de l'environnement), basée à Annaba. Les chiffres avancés par les écolos annabis sont tout simplement effarants: il s'agit de 120 tonnes de déchets hospitaliers annuellement abandonnées dans la nature, dans les décharges publiques ou sauvages. "Un vrai poison pour la bio-diversité et les nappes phréatiques", selon les écolos. Pour Ali Halimi, président de l'Anpep, il est urgent de mettre un terme à cette anarchie, dont les dégâts collatéraux sur la santé humaine et l'environnement sont incommensurables. "Nous sommes montés, à plusieurs reprises, au créneau pour sensibiliser et informer sur les dangers que représentes les résidus hospitaliers, appelés en principe à être incinérés, comme le prévoit la loi régissant ce genre de déchets. Les cliniques privées, notamment, continent à faire fi des règlements en vigueur et à jeter n'importe où leurs déchets, même le milieu marin n'a pas été épargné", affirme M. Halimi et de nous rappeler le cas de parties amputées de membres humains ramenés, il y a quelques années, par des marins pêcheurs dans leurs filets. "Des restes issus d'amputation lors d'interventions chirurgicales…", explique-t-on. Outre les déchets pharmacologiques (médicaments périmés), parmi les déchets hospitaliers se trouvent également des matières hautement nocives à base de cyanure et de mercure. Parfois même, il est question de débris de matériel radioactif, utilisé dans le système d'imagerie médicale ou de radiologie. L'Anpep, dans le même registre, compte aussi, selon son président, s'attaquer à un autre fléau qui a pris de l'ampleur dans la quatrième ville du pays, celui des déchets électroménagers. "Des milliers de frigo, de cuisinières, de téléviseurs usagés sont jetés, chaque année, dans les décharges, avec toutes les conséquences que l'on sait sur l'environnement", indique M. Halimi. R. M. La non gestion des déchets hospitaliers, émanant tout aussi bien des structures publiques que privées, s'est transformée en vraie menace pour l'environnement et la santé publique. L'alerte est donnée par l'Anpep (Association nationale pour la protection de l'environnement), basée à Annaba. Les chiffres avancés par les écolos annabis sont tout simplement effarants: il s'agit de 120 tonnes de déchets hospitaliers annuellement abandonnées dans la nature, dans les décharges publiques ou sauvages. "Un vrai poison pour la bio-diversité et les nappes phréatiques", selon les écolos. Pour Ali Halimi, président de l'Anpep, il est urgent de mettre un terme à cette anarchie, dont les dégâts collatéraux sur la santé humaine et l'environnement sont incommensurables. "Nous sommes montés, à plusieurs reprises, au créneau pour sensibiliser et informer sur les dangers que représentes les résidus hospitaliers, appelés en principe à être incinérés, comme le prévoit la loi régissant ce genre de déchets. Les cliniques privées, notamment, continent à faire fi des règlements en vigueur et à jeter n'importe où leurs déchets, même le milieu marin n'a pas été épargné", affirme M. Halimi et de nous rappeler le cas de parties amputées de membres humains ramenés, il y a quelques années, par des marins pêcheurs dans leurs filets. "Des restes issus d'amputation lors d'interventions chirurgicales…", explique-t-on. Outre les déchets pharmacologiques (médicaments périmés), parmi les déchets hospitaliers se trouvent également des matières hautement nocives à base de cyanure et de mercure. Parfois même, il est question de débris de matériel radioactif, utilisé dans le système d'imagerie médicale ou de radiologie. L'Anpep, dans le même registre, compte aussi, selon son président, s'attaquer à un autre fléau qui a pris de l'ampleur dans la quatrième ville du pays, celui des déchets électroménagers. "Des milliers de frigo, de cuisinières, de téléviseurs usagés sont jetés, chaque année, dans les décharges, avec toutes les conséquences que l'on sait sur l'environnement", indique M. Halimi. R. M.