Bien qu'il ait été célébré en rangs dispersés, le trentième anniversaire des événements du printemps berbère a été fêté dans le calme absolu. Certes, les actions initiées par plusieurs acteurs n'ont pas drainé les grandes foules d'antan, mais ce qui se dégage positivement de cette commémoration, c'est le pacifisme qui l'a caractérisé ainsi que le climat festif ayant régné dans la ville des Genêt tout au long de la journée d'hier. Dès 8 heures du matin, le citoyen s'est rendu compte que la journée serait particulière. Le drapeau algérien a été hissé partout aux alentours de la maison de la culture Mouloud-Mammeri. L'objectif de cette symbolique est de rappeler que la culture et la langue amazighe concernent tous les algériens et tout le pays. Des agents de l'ordre, en nombre important, régulent la circulation afin de libérer l'itinéraire qui devait accueillir les deux marches organisées à cette occasion. Comme prévu, quelques centaines de personnes rejoignent les carrés des deux manifestations dès 11 heures. Les incidents tant redoutés entre les manifestants du MAK et du RCD n'ont finalement pas eu lieu. La majorité des marcheurs du RCD étaient des militants de ce parti tandis que ceux du MAK étaient puisés dans l'université. La marche du MAK a eu lieu en l'absence du président de ce mouvement, Ferhat Mehenni, qui vit en France avec sa famille, depuis quelques années. Idem pour le RCD. Le N° 1 de cette formation politique était aussi absent. Les jeunes de Tizi Ouzou ont préféré rejoindre la maison de la culture pour visiter des expositions se rapportant à la culture et à la langue berbère ainsi que des objets inhérents aux traditions locales. A 14 heures, c'était la ruée vers la grande salle où plusieurs spectacles devaient être animés dont un gala du groupe engagé Debza, ainsi qu'une présentation de la troupe de théâtre «Jean Sénac» de Marseille, adaptée de la pièce de Mouloud Mammeri, intitulée «La cité du soleil». A l'université Mouloud- Mammeri aussi, des activités diverses ont eu lieu dont des conférences animées par d'anciens acteurs du Mouvement culturel berbère, des enseignants au département de langue et culture amazighes de Tizi Ouzou et des auteurs de livres sur la culture amazighe. À l'initiative de l'Association culturelle «Timant», du département de langue et culture amazighes, et en collaboration avec le club scientifique «Asekfel d Usefti», il a été organisé une semaine culturelle berbère à l'université qui s'étalera jusqu'à jeudi prochain. Parmi les activités organisées par ces associations, on signale une conférence animée par les écrivains Younès Adli et Azeddine Kenzi au sujet des formes d'organisation sociales et la démocratie dans les sociétés berbères anciennes. Cette communication est prévue pour aujourd'hui, mercredi à partir de 13 heures. La semaine culturelle prévoit aussi la projections de plusieurs films en kabyle, suivie de débats ainsi que des pièces de théâtre et de récitals poétiques. La même ambiance festive a été également enregistrée aux chefs lieux des daïras et des communes qui ont tenu, par le biais des associations ou des APC, à marquer cet important événement commémoratif. Bien qu'il ait été célébré en rangs dispersés, le trentième anniversaire des événements du printemps berbère a été fêté dans le calme absolu. Certes, les actions initiées par plusieurs acteurs n'ont pas drainé les grandes foules d'antan, mais ce qui se dégage positivement de cette commémoration, c'est le pacifisme qui l'a caractérisé ainsi que le climat festif ayant régné dans la ville des Genêt tout au long de la journée d'hier. Dès 8 heures du matin, le citoyen s'est rendu compte que la journée serait particulière. Le drapeau algérien a été hissé partout aux alentours de la maison de la culture Mouloud-Mammeri. L'objectif de cette symbolique est de rappeler que la culture et la langue amazighe concernent tous les algériens et tout le pays. Des agents de l'ordre, en nombre important, régulent la circulation afin de libérer l'itinéraire qui devait accueillir les deux marches organisées à cette occasion. Comme prévu, quelques centaines de personnes rejoignent les carrés des deux manifestations dès 11 heures. Les incidents tant redoutés entre les manifestants du MAK et du RCD n'ont finalement pas eu lieu. La majorité des marcheurs du RCD étaient des militants de ce parti tandis que ceux du MAK étaient puisés dans l'université. La marche du MAK a eu lieu en l'absence du président de ce mouvement, Ferhat Mehenni, qui vit en France avec sa famille, depuis quelques années. Idem pour le RCD. Le N° 1 de cette formation politique était aussi absent. Les jeunes de Tizi Ouzou ont préféré rejoindre la maison de la culture pour visiter des expositions se rapportant à la culture et à la langue berbère ainsi que des objets inhérents aux traditions locales. A 14 heures, c'était la ruée vers la grande salle où plusieurs spectacles devaient être animés dont un gala du groupe engagé Debza, ainsi qu'une présentation de la troupe de théâtre «Jean Sénac» de Marseille, adaptée de la pièce de Mouloud Mammeri, intitulée «La cité du soleil». A l'université Mouloud- Mammeri aussi, des activités diverses ont eu lieu dont des conférences animées par d'anciens acteurs du Mouvement culturel berbère, des enseignants au département de langue et culture amazighes de Tizi Ouzou et des auteurs de livres sur la culture amazighe. À l'initiative de l'Association culturelle «Timant», du département de langue et culture amazighes, et en collaboration avec le club scientifique «Asekfel d Usefti», il a été organisé une semaine culturelle berbère à l'université qui s'étalera jusqu'à jeudi prochain. Parmi les activités organisées par ces associations, on signale une conférence animée par les écrivains Younès Adli et Azeddine Kenzi au sujet des formes d'organisation sociales et la démocratie dans les sociétés berbères anciennes. Cette communication est prévue pour aujourd'hui, mercredi à partir de 13 heures. La semaine culturelle prévoit aussi la projections de plusieurs films en kabyle, suivie de débats ainsi que des pièces de théâtre et de récitals poétiques. La même ambiance festive a été également enregistrée aux chefs lieux des daïras et des communes qui ont tenu, par le biais des associations ou des APC, à marquer cet important événement commémoratif.