Le gouvernement ne semble pas faire cas des clameurs qui continuent, une année après l'entrée en vigueur de cette mesure, de critiquer le crédit documentaire (Credoc). Le ministre des Finances vient de confirmer, une fois de plus, le maintien de cette disposition énoncée, pour rappel, par l'article 69 de la loi de finances complémentaire 2009. « Le Credoc restera le mode unique de financement des importations » a déclaré Karim Djoudi, jeudi, en marge de la culture de la session de printemps du Conseil de la nation. En instituant le Credoc comme seul moyen de paiement des opérations d'importation, le gouvernement entendait faire face à l'hémorragie de devises tant l'enveloppe consacrée à l'importation a atteint des sommes faramineuses. Mais cette mesure a pénalisé la quasi totalité des entreprises privées, qui n'ont pas les moyens financiers nécessaires pour souscrire à cette mesure et qui, par voie de conséquence, ont demandé au gouvernement, de l'annuler. Finalement cette mesure a aussi touché les entreprises publiques comme l'attestent si bien les propos du P-dg d'Air Algérie. Abdelwahid Bouabdalah, a indiqué ce mercredi, que cette mesure « est une catastrophe pour Air Algérie (…) Avec les nouvelles dispositions de la LFC 2009, on ne peut pas faire de dépôt de garantie, ni payer d'avance. Il faut un dossier technique pour avoir l'avion souhaité ». Sans doute acculé par tant de sollicitations le gouvernement a fini par apporter des allégements au dispositif du Credoc. « la LFC 2010 apportera certainement un assouplissement à propos du transfert libre de fonds à hauteur de 150 mille dinars » a ainsi confirmé le ministre des Finances , qui a prévu un ajustement, à la hausse, de ce montant. La loi de finances complémentaire 2010, qui a été finalisée, mais qui n'a pas encore été adoptée par le Conseil des ministres, dira en outre Karim Djoudi, « conforte la démarche engagée par le gouvernement » à travers les LFC 2008 et 2009. Selon le premier argentier du pays, en effet, « cette loi consacre, notamment, la préférence nationale comme ça a été traduit par le nouveau code des marchés publics et le développement de l'outil de production nationale en vue de pouvoir substituer l'économie des revenus pétroliers ». Dans le nouveau code des marchés , à titre d'exemple, il est stipulé qu'une entreprise nationale peut se voir attribuer un marché, même si son offre est supérieure de 25% à une entreprise étrangère alors que ce seuil était de 15% seulement. Par ailleurs se voulant rassurant Karim Djoudi a soutenu qu'une enveloppe financière «assez suffisante» a déjà été débloquée pour le paiement du régime indemnitaire des fonctionnaires qui exigent d'être payés le plus vite possible faute de quoi ils menacent, à travers leurs syndicats, de déclencher des mouvements de grèvs. Enfin Djoudi a confirmé l'existence d'un projet d'amendement de la loi sur la monnaie et le crédit. Le gouvernement ne semble pas faire cas des clameurs qui continuent, une année après l'entrée en vigueur de cette mesure, de critiquer le crédit documentaire (Credoc). Le ministre des Finances vient de confirmer, une fois de plus, le maintien de cette disposition énoncée, pour rappel, par l'article 69 de la loi de finances complémentaire 2009. « Le Credoc restera le mode unique de financement des importations » a déclaré Karim Djoudi, jeudi, en marge de la culture de la session de printemps du Conseil de la nation. En instituant le Credoc comme seul moyen de paiement des opérations d'importation, le gouvernement entendait faire face à l'hémorragie de devises tant l'enveloppe consacrée à l'importation a atteint des sommes faramineuses. Mais cette mesure a pénalisé la quasi totalité des entreprises privées, qui n'ont pas les moyens financiers nécessaires pour souscrire à cette mesure et qui, par voie de conséquence, ont demandé au gouvernement, de l'annuler. Finalement cette mesure a aussi touché les entreprises publiques comme l'attestent si bien les propos du P-dg d'Air Algérie. Abdelwahid Bouabdalah, a indiqué ce mercredi, que cette mesure « est une catastrophe pour Air Algérie (…) Avec les nouvelles dispositions de la LFC 2009, on ne peut pas faire de dépôt de garantie, ni payer d'avance. Il faut un dossier technique pour avoir l'avion souhaité ». Sans doute acculé par tant de sollicitations le gouvernement a fini par apporter des allégements au dispositif du Credoc. « la LFC 2010 apportera certainement un assouplissement à propos du transfert libre de fonds à hauteur de 150 mille dinars » a ainsi confirmé le ministre des Finances , qui a prévu un ajustement, à la hausse, de ce montant. La loi de finances complémentaire 2010, qui a été finalisée, mais qui n'a pas encore été adoptée par le Conseil des ministres, dira en outre Karim Djoudi, « conforte la démarche engagée par le gouvernement » à travers les LFC 2008 et 2009. Selon le premier argentier du pays, en effet, « cette loi consacre, notamment, la préférence nationale comme ça a été traduit par le nouveau code des marchés publics et le développement de l'outil de production nationale en vue de pouvoir substituer l'économie des revenus pétroliers ». Dans le nouveau code des marchés , à titre d'exemple, il est stipulé qu'une entreprise nationale peut se voir attribuer un marché, même si son offre est supérieure de 25% à une entreprise étrangère alors que ce seuil était de 15% seulement. Par ailleurs se voulant rassurant Karim Djoudi a soutenu qu'une enveloppe financière «assez suffisante» a déjà été débloquée pour le paiement du régime indemnitaire des fonctionnaires qui exigent d'être payés le plus vite possible faute de quoi ils menacent, à travers leurs syndicats, de déclencher des mouvements de grèvs. Enfin Djoudi a confirmé l'existence d'un projet d'amendement de la loi sur la monnaie et le crédit.