La rentrée universitaire est là avec ses inévitables petites misères en matière de transport public. En fait les minibus se dirigeant vers Bir-Mourad-Raïs, Kouba, Birkhadem et diverses autres destinations, passant par l'arrêt ITFC, ne semblent pas tellement apprécier cet arrêt. Les receveurs énoncent à tue-tête l'ensemble des arrêts en évitant soigneusement de citer cet arrêt mal-aimé. Une fois le bus archi-comble le "harangueur" lève enfin l'interdiction et invite ceux désirant s'y rendre à grimper dans un bus déjà plein à craquer. Les non initiés qui demanderaient, naïvement, si le bus marque l'arrêt l'itfc, cela avant que ce dernier ne soit totalement plein, voit aussitôt le visage du receveur se fermer et on lui répondra du bout des lèvres qu'il faut attendre « que le bus se remplisse ». Des habitués de cette destination, interrogés dans la foule, ne manquent pas d'afficher leur mécontentement. « Nous payons nos tickets comme tous les autres voyageurs, pourquoi nous oblige-t-on à voyager debout?» s'interroge un jeune étudiant. Cet arrêt est pourtant principalement le point de chute de nombreux étudiants, vu les universités et instituts qui se trouvent sur les lieux. Il faut expliquer que l'attitude de ces chauffeurs se rapporte à une question de gain : les autres voyageurs payant 25 DA alors que ceux se rendant à l'ITFC ne payent que 10 DA. De ce fait il faut éviter que les 10 DA ne prennent la place des 25DA. Autrement dit, une place occupée pour l'itfc, même payée est une perte de 100%. Les étudiants, très nombreux, pour peu qu'on les y "autorise" pourraient occuper toutes les places de l'autobus en un clin d'œil. Une fois arrivé à l'itfc, le bus sera pratiquement vidé, a-t-on pu constater. Certains petits malins montent et s'installent quitte à encourir les foudres du receveur qui au moment d'encaisser ne cache pas son courroux. Un employé à la Direction générale des forets (DGF), nous dira à ce propos « les receveurs nous traitent très mal dès qu'on leur communique notre destination » et d'ajouter. « Le client est censé être roi alors qu'à l'intérieur de ces bus il n'est même pas respecté ». Pour leur part, les receveurs affirment que l'arrêt étant facultatif leur attitude reste entièrement légitime. «L'arrêt ITFC n'est pas programmé par la Direction des transports» tente de nous convaincre un receveur nous expliquant qu'il marque cet arrêt juste pour rendre... service. Ce dont on est en droit de douter sachant que les transporteurs privés ne voient nullement en l'usager un être humain, mais uniquement le prix du ticket. La même situation se voit au niveau des arrêts de bus de Kouba pour la destination de Jolivue, là le prix de la course étant de 5 DA, les malheureux usagers en sont réduits à quémander une petite place sur les marchepieds, et même ainsi ils sont contraints de se faire tout petits pour ne pas indisposer receveur et chauffeur. Même dans ces conditions extrêmes et si d'aventure ils donnent 10DA pour payer leurs places, mieux vaut ne pas demander de monnaie au risque de passer un moment moment... En définitive le quotidien d'un usager des transport publics à Alger est loin d'être de tout repos. La rentrée universitaire est là avec ses inévitables petites misères en matière de transport public. En fait les minibus se dirigeant vers Bir-Mourad-Raïs, Kouba, Birkhadem et diverses autres destinations, passant par l'arrêt ITFC, ne semblent pas tellement apprécier cet arrêt. Les receveurs énoncent à tue-tête l'ensemble des arrêts en évitant soigneusement de citer cet arrêt mal-aimé. Une fois le bus archi-comble le "harangueur" lève enfin l'interdiction et invite ceux désirant s'y rendre à grimper dans un bus déjà plein à craquer. Les non initiés qui demanderaient, naïvement, si le bus marque l'arrêt l'itfc, cela avant que ce dernier ne soit totalement plein, voit aussitôt le visage du receveur se fermer et on lui répondra du bout des lèvres qu'il faut attendre « que le bus se remplisse ». Des habitués de cette destination, interrogés dans la foule, ne manquent pas d'afficher leur mécontentement. « Nous payons nos tickets comme tous les autres voyageurs, pourquoi nous oblige-t-on à voyager debout?» s'interroge un jeune étudiant. Cet arrêt est pourtant principalement le point de chute de nombreux étudiants, vu les universités et instituts qui se trouvent sur les lieux. Il faut expliquer que l'attitude de ces chauffeurs se rapporte à une question de gain : les autres voyageurs payant 25 DA alors que ceux se rendant à l'ITFC ne payent que 10 DA. De ce fait il faut éviter que les 10 DA ne prennent la place des 25DA. Autrement dit, une place occupée pour l'itfc, même payée est une perte de 100%. Les étudiants, très nombreux, pour peu qu'on les y "autorise" pourraient occuper toutes les places de l'autobus en un clin d'œil. Une fois arrivé à l'itfc, le bus sera pratiquement vidé, a-t-on pu constater. Certains petits malins montent et s'installent quitte à encourir les foudres du receveur qui au moment d'encaisser ne cache pas son courroux. Un employé à la Direction générale des forets (DGF), nous dira à ce propos « les receveurs nous traitent très mal dès qu'on leur communique notre destination » et d'ajouter. « Le client est censé être roi alors qu'à l'intérieur de ces bus il n'est même pas respecté ». Pour leur part, les receveurs affirment que l'arrêt étant facultatif leur attitude reste entièrement légitime. «L'arrêt ITFC n'est pas programmé par la Direction des transports» tente de nous convaincre un receveur nous expliquant qu'il marque cet arrêt juste pour rendre... service. Ce dont on est en droit de douter sachant que les transporteurs privés ne voient nullement en l'usager un être humain, mais uniquement le prix du ticket. La même situation se voit au niveau des arrêts de bus de Kouba pour la destination de Jolivue, là le prix de la course étant de 5 DA, les malheureux usagers en sont réduits à quémander une petite place sur les marchepieds, et même ainsi ils sont contraints de se faire tout petits pour ne pas indisposer receveur et chauffeur. Même dans ces conditions extrêmes et si d'aventure ils donnent 10DA pour payer leurs places, mieux vaut ne pas demander de monnaie au risque de passer un moment moment... En définitive le quotidien d'un usager des transport publics à Alger est loin d'être de tout repos.