Le Front des forces socialistes (FFS) a exprimé son rejet du nouveau Code communal adopté récemment par le Conseil des ministres. « Ce nouveau code communal élaboré sans débat et contre les intérêts de la population, consacre la centralisation absolue et l'hégémonie du pouvoir pour mettre en œuvre ses options politiques, économiques et sociales », lit-on dans la déclaration du secrétariat national du parti réuni vendredi dernier. Pour le plus vieux parti de l'opposition, le nouveau Code communal, «loin de consacrer la démocratie participative et de renforcer les élus du peuple», accentue la «centralisation de la chose politique et consacre l'hégémonie de l'administration sur les élus locaux». « C'est la représentation populaire et la légitimité démocratique qui sont vidées de leur sens. Si aujourd'hui, il n'y a pas de représentation nationale, demain il n'y aura plus de représentation locale crédible », lit-on encore dans le communiqué du FFS, pour exprimer toute son opposition à cette nouvelle organisation dans la gestion des assemblées locales. Et de s'interroger : « Désormais, les Algériennes et les Algériens accepteront-ils de vivre à l'ombre de l'administration et sous les caméras ? », pour illustrer son indignation de la promulgation d'un tel projet qui s'inscrit à contre-courant du processus démocratique entamé par le pays depuis l'avènement du pluralisme. Par ailleurs, la formation politique de Hocine Ait Ahmed a exprimé ses inquiétudes face aux développements de la situation dans la région du Sahel caractérisée par une mobilisation sans précédent des forces armées des pays concernés, en conclave récemment à Tamanrasset sous la houlette de l'Algérie. L'ampleur du danger davantage accentuée par la multiplication des prises d'otages et des embuscades meurtrières fait craindre le pire au FFS, et ce, au vu des « implications régionales sur la situation interne du pays ». Pour cela, le FFS « constate que la course aux armements et la puissance militaire ne sauraient suppléer ou remplacer l'absence d'une diplomatie crédible. Le résultat le plus concret est que ces dépenses excessives pèsent lourdement sur le développement et la stabilité des pays de la région ». Tout en affirmant que la sécurité de la région ne peut se concrétiser que dans le cadre « d'une démocratisation réelle à l'intérieur du pays, d'une diplomatie performante et d'une intégration régionale à l'échelle du Maghreb et du Sahel », le communiqué du secrétariat national du FFS préconise « une vraie intégration au niveau du Maghreb et du Sahel est le moyen privilégié pour les gérer pacifiquement et leur trouver des solutions durables ». Par ailleurs, le FFS a réaffirmé son « rejet absolu de toute action politique violente », et condamné de là même « l'instrumentalisation de la religion à des fins politiciennes». M. C. Le Front des forces socialistes (FFS) a exprimé son rejet du nouveau Code communal adopté récemment par le Conseil des ministres. « Ce nouveau code communal élaboré sans débat et contre les intérêts de la population, consacre la centralisation absolue et l'hégémonie du pouvoir pour mettre en œuvre ses options politiques, économiques et sociales », lit-on dans la déclaration du secrétariat national du parti réuni vendredi dernier. Pour le plus vieux parti de l'opposition, le nouveau Code communal, «loin de consacrer la démocratie participative et de renforcer les élus du peuple», accentue la «centralisation de la chose politique et consacre l'hégémonie de l'administration sur les élus locaux». « C'est la représentation populaire et la légitimité démocratique qui sont vidées de leur sens. Si aujourd'hui, il n'y a pas de représentation nationale, demain il n'y aura plus de représentation locale crédible », lit-on encore dans le communiqué du FFS, pour exprimer toute son opposition à cette nouvelle organisation dans la gestion des assemblées locales. Et de s'interroger : « Désormais, les Algériennes et les Algériens accepteront-ils de vivre à l'ombre de l'administration et sous les caméras ? », pour illustrer son indignation de la promulgation d'un tel projet qui s'inscrit à contre-courant du processus démocratique entamé par le pays depuis l'avènement du pluralisme. Par ailleurs, la formation politique de Hocine Ait Ahmed a exprimé ses inquiétudes face aux développements de la situation dans la région du Sahel caractérisée par une mobilisation sans précédent des forces armées des pays concernés, en conclave récemment à Tamanrasset sous la houlette de l'Algérie. L'ampleur du danger davantage accentuée par la multiplication des prises d'otages et des embuscades meurtrières fait craindre le pire au FFS, et ce, au vu des « implications régionales sur la situation interne du pays ». Pour cela, le FFS « constate que la course aux armements et la puissance militaire ne sauraient suppléer ou remplacer l'absence d'une diplomatie crédible. Le résultat le plus concret est que ces dépenses excessives pèsent lourdement sur le développement et la stabilité des pays de la région ». Tout en affirmant que la sécurité de la région ne peut se concrétiser que dans le cadre « d'une démocratisation réelle à l'intérieur du pays, d'une diplomatie performante et d'une intégration régionale à l'échelle du Maghreb et du Sahel », le communiqué du secrétariat national du FFS préconise « une vraie intégration au niveau du Maghreb et du Sahel est le moyen privilégié pour les gérer pacifiquement et leur trouver des solutions durables ». Par ailleurs, le FFS a réaffirmé son « rejet absolu de toute action politique violente », et condamné de là même « l'instrumentalisation de la religion à des fins politiciennes». M. C.