Les pays du pourtour méditérrannéen enregistrent des progrès en termes de partenariat et de conclusion de contrats d'investissements, mais à des degrés différents suivant la nature de l'économie de chaque Etat compte tenu des spécificités des équilibres macroéconomiques et de l'évolution économique propre à chaque région. Les experts en économie méditérrannéenne estiment, dans une étude récente, que "le redécollage au Maghreb est moins évident" précisant que "le nombre d'annonces d'investissement dans les pays du Maghreb devrait retrouver fin 2010 son niveau de 2008, mais les flux annoncés sont en chute libre". Car, selon eux, il y a moins de 3 milliards d'euros annoncés en trois trimestres alors que le montant annuel moyen, depuis 2003, dépasse les 8 milliards d'euros. L'évolution des investissements productifs étrangers pour les pays du Maghreb n'est pas, bien entendu, identique pour chaque Etat, et cela est observable et analysable en fonction de la diversification de l'économie et du taux de croissance, ainsi que des capacités intrinsèques d'intéressement et de séduction des investisseurs internationaux. "La baisse des montants annoncés concerne les quatre voisins maghrébins, mais en nombre de projets d'investissement, la hausse est forte en Tunisie (92 annonces en 3 trimestres contre 78 pour l'année 2009), sensible au Maroc, tandis qu'Algérie et Libye font une contreperformance avec une baisse de plus de 25%" soulignent les spécialistes de l'économie méditarrénnéenne et du partenariat multilatéral euroméditérranéen. Pour eux, "L'Algérie est le seul pays de la région MED où la baisse du nombre de projets d'investissement se double d'une diminution du nombre de partenariats, en l'occurrence très marquée. Car seulement 8 projets ont été détectés en 9 mois (bilan établi à l'issue du troisième trimestre 2010) contre 35 en 2009". Ils ajoutent que "ce mauvais bilan est probablement imputable à l'adoption de nouvelles mesures contraignantes pour les investisseurs étrangers, et au flou relatif qui a prévalu quant à leur possible caractère rétroactif". Les observateurs indiquent, par ailleurs, que "la reprise de l'investissement porte sur le nombre de projets annoncés, mais pas encore sur les montants" D'après l'Observatoire des investissements et partenariats en Méditerranée, soutenu par le programme ''Invest in Med'', le nombre d'annonces de projets d'investissement direct étranger (IDE) repart à la hausse dans les pays MED avec 581 projets détectés au cours des trois premiers trimestres 2010, contre 542 au total en 2009, soit + 43%. Les entreprises du Maghreb cherchent toujours, toutefois, à conclure des formes de partenariat avec des sociétés et firmes de pays d'Europe, notamment pour ce qui concerne les entreprises algériennes qui ne se découragent pas et tentent, toujours, de réaliser des contrats de partenariat avec des entreprises de l'Union européenne sur la base 51% et 49% en vertu des dispositions contenues dans la loi de finances complémentaire. "La hausse n'est toutefois pas encore à l'ordre du jour en termes de montants. Le montant moyen des projets annoncés diminue encore : 35 millions d'euros en moyenne par annonce d'IDE en 2010, contre environ 50 millions en 2009 et près de 90 millions en 2006. Le montant total des annonces demeure ainsi relativement stable par rapport à 2009, à savoir 20,4 milliards d'euros annoncés jusqu'au 30 septembre 2010, contre 28,6 milliards d'euros en 2009, soit -5% en extrapolant sur toute l'année", ajoutent les statisticiens.Les partenariats d'entreprises poursuivent, pour leur part, leur augmentation, soit 362 annonces pour les trois premiers trimestres 2010, contre 303 au total pour l'année 2009 (+59%), selon la même source. Les experts mettent en garde, néanmoins, contre les contreperformances des entreprises et le manque de regain pour les investissements en raison de la persistance des effets néfastes de la crise économique et financière mondiale. Ils poursuivent leur analyse empirique en indiquant que "les chiffres du troisième trimestre 2010 confirment, ainsi, la tendance de reprise modeste de l'investissement enregistrée fin 2009 et surtout au premier semestre 2010, avec des projets plus nombreux, mais générant moins de flux financiers". Ils avancent une hypothèse et affirment que "si la tendance de reprise se poursuit au même rythme jusqu'à la fin de l'année, le nombre total d'annonces d'investissement en 2010 devrait être similaire à celui de 2008, année du déclenchement de la crise. Le montant total des annonces nettes pour 2010 resterait quant à lui inférieur de moitié au niveau d'avant crise". Les pays du pourtour méditérrannéen enregistrent des progrès en termes de partenariat et de conclusion de contrats d'investissements, mais à des degrés différents suivant la nature de l'économie de chaque Etat compte tenu des spécificités des équilibres macroéconomiques et de l'évolution économique propre à chaque région. Les experts en économie méditérrannéenne estiment, dans une étude récente, que "le redécollage au Maghreb est moins évident" précisant que "le nombre d'annonces d'investissement dans les pays du Maghreb devrait retrouver fin 2010 son niveau de 2008, mais les flux annoncés sont en chute libre". Car, selon eux, il y a moins de 3 milliards d'euros annoncés en trois trimestres alors que le montant annuel moyen, depuis 2003, dépasse les 8 milliards d'euros. L'évolution des investissements productifs étrangers pour les pays du Maghreb n'est pas, bien entendu, identique pour chaque Etat, et cela est observable et analysable en fonction de la diversification de l'économie et du taux de croissance, ainsi que des capacités intrinsèques d'intéressement et de séduction des investisseurs internationaux. "La baisse des montants annoncés concerne les quatre voisins maghrébins, mais en nombre de projets d'investissement, la hausse est forte en Tunisie (92 annonces en 3 trimestres contre 78 pour l'année 2009), sensible au Maroc, tandis qu'Algérie et Libye font une contreperformance avec une baisse de plus de 25%" soulignent les spécialistes de l'économie méditarrénnéenne et du partenariat multilatéral euroméditérranéen. Pour eux, "L'Algérie est le seul pays de la région MED où la baisse du nombre de projets d'investissement se double d'une diminution du nombre de partenariats, en l'occurrence très marquée. Car seulement 8 projets ont été détectés en 9 mois (bilan établi à l'issue du troisième trimestre 2010) contre 35 en 2009". Ils ajoutent que "ce mauvais bilan est probablement imputable à l'adoption de nouvelles mesures contraignantes pour les investisseurs étrangers, et au flou relatif qui a prévalu quant à leur possible caractère rétroactif". Les observateurs indiquent, par ailleurs, que "la reprise de l'investissement porte sur le nombre de projets annoncés, mais pas encore sur les montants" D'après l'Observatoire des investissements et partenariats en Méditerranée, soutenu par le programme ''Invest in Med'', le nombre d'annonces de projets d'investissement direct étranger (IDE) repart à la hausse dans les pays MED avec 581 projets détectés au cours des trois premiers trimestres 2010, contre 542 au total en 2009, soit + 43%. Les entreprises du Maghreb cherchent toujours, toutefois, à conclure des formes de partenariat avec des sociétés et firmes de pays d'Europe, notamment pour ce qui concerne les entreprises algériennes qui ne se découragent pas et tentent, toujours, de réaliser des contrats de partenariat avec des entreprises de l'Union européenne sur la base 51% et 49% en vertu des dispositions contenues dans la loi de finances complémentaire. "La hausse n'est toutefois pas encore à l'ordre du jour en termes de montants. Le montant moyen des projets annoncés diminue encore : 35 millions d'euros en moyenne par annonce d'IDE en 2010, contre environ 50 millions en 2009 et près de 90 millions en 2006. Le montant total des annonces demeure ainsi relativement stable par rapport à 2009, à savoir 20,4 milliards d'euros annoncés jusqu'au 30 septembre 2010, contre 28,6 milliards d'euros en 2009, soit -5% en extrapolant sur toute l'année", ajoutent les statisticiens.Les partenariats d'entreprises poursuivent, pour leur part, leur augmentation, soit 362 annonces pour les trois premiers trimestres 2010, contre 303 au total pour l'année 2009 (+59%), selon la même source. Les experts mettent en garde, néanmoins, contre les contreperformances des entreprises et le manque de regain pour les investissements en raison de la persistance des effets néfastes de la crise économique et financière mondiale. Ils poursuivent leur analyse empirique en indiquant que "les chiffres du troisième trimestre 2010 confirment, ainsi, la tendance de reprise modeste de l'investissement enregistrée fin 2009 et surtout au premier semestre 2010, avec des projets plus nombreux, mais générant moins de flux financiers". Ils avancent une hypothèse et affirment que "si la tendance de reprise se poursuit au même rythme jusqu'à la fin de l'année, le nombre total d'annonces d'investissement en 2010 devrait être similaire à celui de 2008, année du déclenchement de la crise. Le montant total des annonces nettes pour 2010 resterait quant à lui inférieur de moitié au niveau d'avant crise".