Ils ont été les principaux acteurs des derniers événements qu'a connus l'Algérie, notamment durant le week-end. Organisés en groupes ils ont affronté les forces de l'ordre, mais se sont aussi distingués par des actes de pillage et de saccage des biens publics et privés. Ils ont été les principaux acteurs des derniers événements qu'a connus l'Algérie, notamment durant le week-end. Organisés en groupes ils ont affronté les forces de l'ordre, mais se sont aussi distingués par des actes de pillage et de saccage des biens publics et privés. Les jeunes, puisque c'est d'eux qu'il s'agit, ont en effet, été les fers de lance de ces émeutes qui ont fait, selon un bilan officiel 4 morts et des centaines de blessés alors qu'un millier de personnes ont été interpellées. Ces jeunes sont devenus, l'espace de quelques jours, les maîtres de la rue dans de nombreuses régions du pays en s'adonnant quelques fois à des actes de violence inouïe. Tous les appels au calme, lancés çà et là, n'ont eu aucun effet. C'est dire que ces jeunes, parmi lesquels les mineurs étaient légion, ont apposé une fin de non recevoir aux sollicitations tant des pouvoirs publics, des partis politiques que des associations de la société civile. Se pose dès lors avec acuité la question de la prise en charge de cette frange de la société, car tous les observateurs ont, à l'unanimité, fait le constat sinon de l'échec des politiques mises en œuvre, du moins leur manque d'efficacité puisque les résultas n'ont pas été probants. La sonnette d'alarme est dès lors tirée, ce d'autant que cette violence, qui a choqué plus d'un Algérien, est qualifiée par nombre de spécialistes de véritable cri de détresse. Et dire qu'il y a juste deux années les pouvoirs publics ont organisé les Assises nationales de la jeunesse où il a été question, trois jours durant, de l'examen de l'ensemble des préoccupations exprimées à maintes reprises par les jeunes avec, en prime, des recommandations, dont tout indique qu'elles n'ont pas du tout été suivies par les organismes ou les institutions qui en avaient la charge. Lors de ces assises, faut-il le rappeler, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a instruit les walis dans l'objectif de prendre en charge les problèmes de cette importante frange de la société et ce, tout particulièrement sur le plan de l'emploi et de la concrétisation des projets de création de micro-entreprises. Apparemment ces orientations n'ont pas trouvé de prolongement sur le terrain et les pouvoirs publics sont tenus d'apporter, au plus vite, les solutions qui s'imposent pour éviter un tant soit peu la réédition du scénario du week-en dernier. À ce titre d'aucuns attendent du ministère de la Jeunesse et des Sports qu'il s'investisse davantage et qu'il réoriente son activité vers cette frange de la population, de loin de la plus importante, ce d'autant qu'il s'en est éloigné ces derniers temps, en focalisant , comme il lui est reproché, toute son attention sur la gestion du football. Les pouvoirs publics ne sont pas les seuls responsables puisque les partis politiques, les associations de la société civile ont aussi été défaillants et impuissants face à la tournure des événements, ont été réduits à de simples spectateurs se contentant juste, c'est selon, de déplorer, de condamner ou d'appeler le gouvernement à assumer ses responsabilités.Qu'à cela ne tienne puisque, dans tous les cas de figures, le constat est fort peu reluisant. Ce formidable réservoir de l'Algérie, qui constitue la majorité de la population, et devant par conséquent être bien pris en charge est finalement fort négligé aussi bien dans la prise en charge scolaire que professionnelle. Et pour cause en plus du chômage qui fait ravage il est évident que l'école ne joue pas convenablement son rôle, comme l'atteste si bien les actes de vandalisme perpétrés par ces mineurs qui, tout porte à le croire, ont été tout récemment éjectés du système scolaire. D'ailleurs, dans cette spirale de la violence, même les infrastructures éducatives ne furent pas épargnés. C'est combien la responsabilité de tous est engagée et combien il est urgent de trouver les solutions idoines. Et, pour ce faire, il faut d'abord avoir bien compris le message de cette émeute. Les jeunes, puisque c'est d'eux qu'il s'agit, ont en effet, été les fers de lance de ces émeutes qui ont fait, selon un bilan officiel 4 morts et des centaines de blessés alors qu'un millier de personnes ont été interpellées. Ces jeunes sont devenus, l'espace de quelques jours, les maîtres de la rue dans de nombreuses régions du pays en s'adonnant quelques fois à des actes de violence inouïe. Tous les appels au calme, lancés çà et là, n'ont eu aucun effet. C'est dire que ces jeunes, parmi lesquels les mineurs étaient légion, ont apposé une fin de non recevoir aux sollicitations tant des pouvoirs publics, des partis politiques que des associations de la société civile. Se pose dès lors avec acuité la question de la prise en charge de cette frange de la société, car tous les observateurs ont, à l'unanimité, fait le constat sinon de l'échec des politiques mises en œuvre, du moins leur manque d'efficacité puisque les résultas n'ont pas été probants. La sonnette d'alarme est dès lors tirée, ce d'autant que cette violence, qui a choqué plus d'un Algérien, est qualifiée par nombre de spécialistes de véritable cri de détresse. Et dire qu'il y a juste deux années les pouvoirs publics ont organisé les Assises nationales de la jeunesse où il a été question, trois jours durant, de l'examen de l'ensemble des préoccupations exprimées à maintes reprises par les jeunes avec, en prime, des recommandations, dont tout indique qu'elles n'ont pas du tout été suivies par les organismes ou les institutions qui en avaient la charge. Lors de ces assises, faut-il le rappeler, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a instruit les walis dans l'objectif de prendre en charge les problèmes de cette importante frange de la société et ce, tout particulièrement sur le plan de l'emploi et de la concrétisation des projets de création de micro-entreprises. Apparemment ces orientations n'ont pas trouvé de prolongement sur le terrain et les pouvoirs publics sont tenus d'apporter, au plus vite, les solutions qui s'imposent pour éviter un tant soit peu la réédition du scénario du week-en dernier. À ce titre d'aucuns attendent du ministère de la Jeunesse et des Sports qu'il s'investisse davantage et qu'il réoriente son activité vers cette frange de la population, de loin de la plus importante, ce d'autant qu'il s'en est éloigné ces derniers temps, en focalisant , comme il lui est reproché, toute son attention sur la gestion du football. Les pouvoirs publics ne sont pas les seuls responsables puisque les partis politiques, les associations de la société civile ont aussi été défaillants et impuissants face à la tournure des événements, ont été réduits à de simples spectateurs se contentant juste, c'est selon, de déplorer, de condamner ou d'appeler le gouvernement à assumer ses responsabilités.Qu'à cela ne tienne puisque, dans tous les cas de figures, le constat est fort peu reluisant. Ce formidable réservoir de l'Algérie, qui constitue la majorité de la population, et devant par conséquent être bien pris en charge est finalement fort négligé aussi bien dans la prise en charge scolaire que professionnelle. Et pour cause en plus du chômage qui fait ravage il est évident que l'école ne joue pas convenablement son rôle, comme l'atteste si bien les actes de vandalisme perpétrés par ces mineurs qui, tout porte à le croire, ont été tout récemment éjectés du système scolaire. D'ailleurs, dans cette spirale de la violence, même les infrastructures éducatives ne furent pas épargnés. C'est combien la responsabilité de tous est engagée et combien il est urgent de trouver les solutions idoines. Et, pour ce faire, il faut d'abord avoir bien compris le message de cette émeute.