Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a reconnu que le gouvernement s'est quelque peu précipité dans sa décision portant sur le redéploiement des gardes communaux en laissant par conséquent clairement entendre que cette mesure sera révisée. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a reconnu que le gouvernement s'est quelque peu précipité dans sa décision portant sur le redéploiement des gardes communaux en laissant par conséquent clairement entendre que cette mesure sera révisée. «La décision de redéployer la garde communale s'est faite peut être dans la précipitation, mais nous allons procéder à sa révision» a en effet indiqué hier Daho Ould Kablia en marge de l'ouverture de la session de printemps du Conseil de la nation. Le ministre faisait référence à la décision relative au redéploiement de la garde communale dont une partie seulement des effectifs a été maintenue au sein des effectifs de l'ANP dans le cadre de la lutte antiterroriste alors que l'autre partie été investie de la mission d'assurer la sécurité des entreprises publiques et organismes et institutions publics. Cette décision, prise par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, n'a pas été du goût des gardes communaux qui ont alors organisé des mouvements de protestation dans l'ensemble des wilayas du pays en revendiquant son annulation. Ould Kablia, qui a révélé avoir reçu durant deux heures des représentants des gardes communaux, a souligné que la décision de redéploiement a été prise parce que «la situation sécuritaire s'est améliorée et que nous n'avions plus besoin de mobiliser autant de gardes communaux pour la lutte antiterroriste». Toutefois, il a tenu à leur rendre un grand hommage en indiquant «qu'ils méritent la reconnaissance de l'Etat». Mais si l'Etat a fait marche-arrière sur la question des gardes communaux, il en est autrement s'agissant des marches à Alger car, comme l'a soutenu le ministre de l'Intérieur, « la mesure d'interdiction des marches dans la capitale est toujours de mise ». « Si les marches ne sont pas autorisées à Alger, contrairement aux autres wilayas du pays, c'est parce que il y'a un impératif de sécurité et ce, dans la mesure où cela peut créer des désordres que nous ne sommes peut-être pas en mesure de maîtriser » a-t-il en effet soutenu avant d'ajouter que «le terrorisme existe toujours et que nous craignons les dégâts collatéraux tant nous avons pour souci d'assurer la sécurité des biens et des personnes». Il dira en outre que «dans tous les pays du monde, y compris les pays démocratiques, les manifestations sont régies par la loi». Il s'est par ailleurs étonné des chiffres avancés par certains médias relatifs à la mobilisation de 30.000 policiers pour empêcher les différentes marches initiées récemment par la coordination pour le changement et la démocratie en y apportant un clair démenti quant à la véracité de ce chiffre. « C'est insensé ce d'autant que nous avons un effectif global de 180.000 éléments et la police travaille avec le système de rotation» en précisant que la Sûreté nationale a juste mobilisé deux unités d'environ 400 hommes seulement. Par ailleurs, interrogé sur l'agrément de nouveaux partis politiques, Ould Kablia a préféré indiquer que la priorité pour le gouvernement a été, dans ce contexte particulier, d'initier des mesures d'ordres social et économique, au profit des jeunes notamment, en étant à l'écoute de leurs préoccupations. Mais il a aussi précisé que « des aspects politiques vont suivre» signifiant ainsi clairement que le blocage relatif à l'agrément de nouveaux partis politiques sera bientôt levé. Enfin Ould Kablia a démenti avoir reconnu l'existence de lieux de détention secrets en Algérie. K.H. «La décision de redéployer la garde communale s'est faite peut être dans la précipitation, mais nous allons procéder à sa révision» a en effet indiqué hier Daho Ould Kablia en marge de l'ouverture de la session de printemps du Conseil de la nation. Le ministre faisait référence à la décision relative au redéploiement de la garde communale dont une partie seulement des effectifs a été maintenue au sein des effectifs de l'ANP dans le cadre de la lutte antiterroriste alors que l'autre partie été investie de la mission d'assurer la sécurité des entreprises publiques et organismes et institutions publics. Cette décision, prise par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, n'a pas été du goût des gardes communaux qui ont alors organisé des mouvements de protestation dans l'ensemble des wilayas du pays en revendiquant son annulation. Ould Kablia, qui a révélé avoir reçu durant deux heures des représentants des gardes communaux, a souligné que la décision de redéploiement a été prise parce que «la situation sécuritaire s'est améliorée et que nous n'avions plus besoin de mobiliser autant de gardes communaux pour la lutte antiterroriste». Toutefois, il a tenu à leur rendre un grand hommage en indiquant «qu'ils méritent la reconnaissance de l'Etat». Mais si l'Etat a fait marche-arrière sur la question des gardes communaux, il en est autrement s'agissant des marches à Alger car, comme l'a soutenu le ministre de l'Intérieur, « la mesure d'interdiction des marches dans la capitale est toujours de mise ». « Si les marches ne sont pas autorisées à Alger, contrairement aux autres wilayas du pays, c'est parce que il y'a un impératif de sécurité et ce, dans la mesure où cela peut créer des désordres que nous ne sommes peut-être pas en mesure de maîtriser » a-t-il en effet soutenu avant d'ajouter que «le terrorisme existe toujours et que nous craignons les dégâts collatéraux tant nous avons pour souci d'assurer la sécurité des biens et des personnes». Il dira en outre que «dans tous les pays du monde, y compris les pays démocratiques, les manifestations sont régies par la loi». Il s'est par ailleurs étonné des chiffres avancés par certains médias relatifs à la mobilisation de 30.000 policiers pour empêcher les différentes marches initiées récemment par la coordination pour le changement et la démocratie en y apportant un clair démenti quant à la véracité de ce chiffre. « C'est insensé ce d'autant que nous avons un effectif global de 180.000 éléments et la police travaille avec le système de rotation» en précisant que la Sûreté nationale a juste mobilisé deux unités d'environ 400 hommes seulement. Par ailleurs, interrogé sur l'agrément de nouveaux partis politiques, Ould Kablia a préféré indiquer que la priorité pour le gouvernement a été, dans ce contexte particulier, d'initier des mesures d'ordres social et économique, au profit des jeunes notamment, en étant à l'écoute de leurs préoccupations. Mais il a aussi précisé que « des aspects politiques vont suivre» signifiant ainsi clairement que le blocage relatif à l'agrément de nouveaux partis politiques sera bientôt levé. Enfin Ould Kablia a démenti avoir reconnu l'existence de lieux de détention secrets en Algérie. K.H.