Le prince héritier de Bahreïn a prévenu qu'il n'y aurait 'aucune clémence' pour ceux qui cherchent à diviser le royaume du Golfe, secoué depuis la mi-février par un vaste mouvement de contestation. Cheikh Salman Ben Hamad Al Khalifa, considéré comme un réformateur modéré au sein de la famille régnante, s'est exprimé, jeudi soir 7 avril, à la télévision bahreïnie. 'Dans ce moment important du développement de notre pays, je continuerai (...) à rester ferme sur le principe selon lequel il ne peut y avoir aucune clémence pour quiconque cherche à diviser notre société en deux', a-t-il dit.La famille régnante sunnite a décrété en mars la loi martiale et fait appel aux troupes du Conseil de coopération du Golfe (CCG), alliance militaire et politique du Golfe, pour réprimer les manifestations en faveur de la démocratie organisées essentiellement par la majorité chiite. Depuis, des membres du principal parti d'opposition chiite Wefaq et de nombreux habitants chiites ont dénoncé des disparitions aux postes de contrôle installés autour de Manama, la capitale, où officient des militaires cagoulés. Ils affirment que des centaines de personnes responsables politiques, militants, médecins favorables à la contestation ont été arrêtées et que plusieurs centaines de salariés, chiites pour la plupart, ont été licenciés. Les commentateurs jugent que Cheikh Salman, qui prônait la recherche d'un dialogue avec l'opposition, a perdu la bataille avec l'aile dure de sa propre famille, et que les radicaux des deux camps, gouvernement et opposition, empêchent désormais les voix plus modérées de s'exprimer. L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a dénoncé hier des arrestations arbitraires à Bahreïn et fait état de témoignages d'abus contre des détenus. 'La loi d'urgence n'autorise par les autorités à piétiner les droits humains fondamentaux', a déclaré Joe Stork, directeur adjoint de HRW pour le Moyen-Orient. Le prince héritier de Bahreïn a prévenu qu'il n'y aurait 'aucune clémence' pour ceux qui cherchent à diviser le royaume du Golfe, secoué depuis la mi-février par un vaste mouvement de contestation. Cheikh Salman Ben Hamad Al Khalifa, considéré comme un réformateur modéré au sein de la famille régnante, s'est exprimé, jeudi soir 7 avril, à la télévision bahreïnie. 'Dans ce moment important du développement de notre pays, je continuerai (...) à rester ferme sur le principe selon lequel il ne peut y avoir aucune clémence pour quiconque cherche à diviser notre société en deux', a-t-il dit.La famille régnante sunnite a décrété en mars la loi martiale et fait appel aux troupes du Conseil de coopération du Golfe (CCG), alliance militaire et politique du Golfe, pour réprimer les manifestations en faveur de la démocratie organisées essentiellement par la majorité chiite. Depuis, des membres du principal parti d'opposition chiite Wefaq et de nombreux habitants chiites ont dénoncé des disparitions aux postes de contrôle installés autour de Manama, la capitale, où officient des militaires cagoulés. Ils affirment que des centaines de personnes responsables politiques, militants, médecins favorables à la contestation ont été arrêtées et que plusieurs centaines de salariés, chiites pour la plupart, ont été licenciés. Les commentateurs jugent que Cheikh Salman, qui prônait la recherche d'un dialogue avec l'opposition, a perdu la bataille avec l'aile dure de sa propre famille, et que les radicaux des deux camps, gouvernement et opposition, empêchent désormais les voix plus modérées de s'exprimer. L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a dénoncé hier des arrestations arbitraires à Bahreïn et fait état de témoignages d'abus contre des détenus. 'La loi d'urgence n'autorise par les autorités à piétiner les droits humains fondamentaux', a déclaré Joe Stork, directeur adjoint de HRW pour le Moyen-Orient.