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Les subventions élargies aux légumes secs et aux pâtes
En plus de l'huile et du sucre
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 04 - 2011

Les prix du sucre, de l'huile, des légumes secs ainsi que des pâtes seront subventionnés par l'Etat sur le long terme au même titre que le lait et la semoule. Un décret fixant cette subvention vient d'être promulgué le mois écoulé. C'est ce qu'a annoncé, hier, Mustapha Benbada, ministre du Commerce.
Les prix du sucre, de l'huile, des légumes secs ainsi que des pâtes seront subventionnés par l'Etat sur le long terme au même titre que le lait et la semoule. Un décret fixant cette subvention vient d'être promulgué le mois écoulé. C'est ce qu'a annoncé, hier, Mustapha Benbada, ministre du Commerce.
Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le ministre a déclaré que « nous avons traité rapidement ce décret pour institutionnaliser cette mesure. Nous avons pris l'échéance du 31 août justement pour nous donner un peu de temps pour finaliser cette décision du gouvernement de plafonner les prix de ces deux produits (huile et sucre) (…) on n'attendra pas jusqu'au 31 août (…) ça sera une mesure pérenne et définitive ». M. Benbada a, dans ce contexte, indiqué que les mesures prises lors du Conseil interministériel de janvier 2001 vont être consacrées dans la loi de finances complémentaire (LFC) qui sera promulguée dans les prochaines semaines.
Il a, en outre, fait savoir que le président de la République a préconisé l'élargissement de cette mesure aux légumes secs. « Ce sont les directives du président de la République », a-t-il dit, ajoutant que « j'ai tenu une réunion avec les importateurs de ces produits. On a convenu à ce que les prix ne bougent pas ». Pour le ministre, « le plus important c'est qu'on a demandé à l'OAIC (Office algérien interprofessionnel de céréales) de revenir sur le marché en tant qu'acteur principal pour assurer, au nom de l'Etat, cette fonction de régulation du marché ». Pour ce qui est des pâtes alimentaires, le ministre a, tout en rappelant que la semoule est réglementée depuis 2007, relevé avoir demandé aux producteurs de pâtes alimentaires de ne pas augmenter les prix de leurs produits sans revenir aux pouvoirs publics. « Nous allons introduire cette mesure au niveau des cahiers de charges qui les lient à l'OAIC », a-t-il précisé.
300 milliards de dinars par an
Toutefois, M. Benbada a estimé nécessaire l'ouverture d'un débat national sur la politique de subvention des prix des produits alimentaires. « Le système de subvention en Algérie est trop généreux dans la mesure où il profite à tout le monde. Il ne profite pas aux nécessiteux, alors que la philosophie de la subvention veut que l'aide de l'Etat aille à ceux qui la méritent. Aujourd'hui tout le monde peut acheter un sachet de lait à 25 DA ou un pain à 7,5 DA » a-t-il expliqué. Il a, sur ce dernier point, plaidé pour un système de subvention devant profiter aux petites bourses. « Il faut réfléchir à cela. L'Etat aujourd'hui a les moyens de cette politique mais il pourrait ne pas avoir les moyens de cette politique dans le futur. Il faut préparer des alternatives qui visent à faire de la subvention ciblée aux nécessiteux », a-t-il dit à ce propos, tout en soulignant le caractère collectif de la responsabilité à l'image des syndicats et des associations de consommateurs.
Concernant le coût de cette subvention au Trésor public, le ministre a cité l'exemple de défiscalisation de l'importation des matières premières pour l'huile qui « coûte 27 milliards de dinars ». « Nous avons déboursé près de 3 milliards de dinars pour avoir stabiliser les prix du sucre et de l'huile, à partir du mois de janvier. Cela coûte très cher », a-t-il souligné. Selon le ministre du Commerce, « la subvention globale des produits de première nécessité coûte à l'Etat près de 300 milliards de dinars », annuellement. « Il faut préparer les alternatives pour réduire cette facture », a-t-il préconisé.
La tutelle rassure les boulangers
En réponse aux boulangers qui menacent d'un débrayage, « je rassure nos amis boulangers que leurs revendications sont prises en charge », a affirmé le ministre. Reconnaissant que « le programme qu'on a prévu avec eux a été décalé suite aux problèmes rencontrés aux mois de janvier et février », il a annoncé la tenue d'une réunion, d'ici la fin de semaine, avec les représentants des boulangers afin de trouver une solution aux revendications de cette corporation. Abordant le commerce informel, il fait état d'une véritable feuille de route, élaborée par son département et celui de l'Intérieur et des Collectivités locales, afin de trouver une solution définitive à ce fléau qui « passe par l'implication de l'ensemble des intervenants ». Dans ce document, les autorités locales sont appelées à faire un état des lieux précis et à mettre en place un calendrier d'insertion de ces activités dans le circuit formel. Il s'agit de recenser et de réhabiliter les espaces disponibles et d'en construire de nouveaux, et de créer de milliers « d'espaces de commerce » dans toutes les communes, financés par les APC ou encore par les banques, selon le ministre, et ce afin d'intégrer les jeunes dans la sphère formelle.
Un établissement pour réguler les pratiques commerciales
Le Conseil de la concurrence (CNC), chargé de réguler les pratiques commerciales sur le marché national, débutera ses activités au cours du second semestre 2011, a annoncé Mustapha Benbada. Il a indiqué que les textes relatifs à la création du CNC, appelé à gérer les pratiques commerciales et les situations de dominance et de monopole sur le marché, fixée par la loi à 45%, « seront prêts à la fin du mois d'avril et le conseil sera mis en place au cours du 2e semestre de cette année ». Le ministre a, tout en rappelant la réalisation de 4 marchés nationaux et 10 marchés régionaux de gros, indiqué que le décret régissant le fonctionnement des marchés de gros des fruits et légumes est en cours de révision, en concertation avec l'Union des commerçants dans le but d'assurer une meilleure organisation de cette activité. Il a, concernant la spéculation, réitéré l'engagement du gouvernement « à lutter contre ce fléau qui passe par la dynamisation de l'appareil de production pour parer à la pénurie et accompagner cette démarche par des réseaux de commercialisation efficaces».
Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le ministre a déclaré que « nous avons traité rapidement ce décret pour institutionnaliser cette mesure. Nous avons pris l'échéance du 31 août justement pour nous donner un peu de temps pour finaliser cette décision du gouvernement de plafonner les prix de ces deux produits (huile et sucre) (…) on n'attendra pas jusqu'au 31 août (…) ça sera une mesure pérenne et définitive ». M. Benbada a, dans ce contexte, indiqué que les mesures prises lors du Conseil interministériel de janvier 2001 vont être consacrées dans la loi de finances complémentaire (LFC) qui sera promulguée dans les prochaines semaines.
Il a, en outre, fait savoir que le président de la République a préconisé l'élargissement de cette mesure aux légumes secs. « Ce sont les directives du président de la République », a-t-il dit, ajoutant que « j'ai tenu une réunion avec les importateurs de ces produits. On a convenu à ce que les prix ne bougent pas ». Pour le ministre, « le plus important c'est qu'on a demandé à l'OAIC (Office algérien interprofessionnel de céréales) de revenir sur le marché en tant qu'acteur principal pour assurer, au nom de l'Etat, cette fonction de régulation du marché ». Pour ce qui est des pâtes alimentaires, le ministre a, tout en rappelant que la semoule est réglementée depuis 2007, relevé avoir demandé aux producteurs de pâtes alimentaires de ne pas augmenter les prix de leurs produits sans revenir aux pouvoirs publics. « Nous allons introduire cette mesure au niveau des cahiers de charges qui les lient à l'OAIC », a-t-il précisé.
300 milliards de dinars par an
Toutefois, M. Benbada a estimé nécessaire l'ouverture d'un débat national sur la politique de subvention des prix des produits alimentaires. « Le système de subvention en Algérie est trop généreux dans la mesure où il profite à tout le monde. Il ne profite pas aux nécessiteux, alors que la philosophie de la subvention veut que l'aide de l'Etat aille à ceux qui la méritent. Aujourd'hui tout le monde peut acheter un sachet de lait à 25 DA ou un pain à 7,5 DA » a-t-il expliqué. Il a, sur ce dernier point, plaidé pour un système de subvention devant profiter aux petites bourses. « Il faut réfléchir à cela. L'Etat aujourd'hui a les moyens de cette politique mais il pourrait ne pas avoir les moyens de cette politique dans le futur. Il faut préparer des alternatives qui visent à faire de la subvention ciblée aux nécessiteux », a-t-il dit à ce propos, tout en soulignant le caractère collectif de la responsabilité à l'image des syndicats et des associations de consommateurs.
Concernant le coût de cette subvention au Trésor public, le ministre a cité l'exemple de défiscalisation de l'importation des matières premières pour l'huile qui « coûte 27 milliards de dinars ». « Nous avons déboursé près de 3 milliards de dinars pour avoir stabiliser les prix du sucre et de l'huile, à partir du mois de janvier. Cela coûte très cher », a-t-il souligné. Selon le ministre du Commerce, « la subvention globale des produits de première nécessité coûte à l'Etat près de 300 milliards de dinars », annuellement. « Il faut préparer les alternatives pour réduire cette facture », a-t-il préconisé.
La tutelle rassure les boulangers
En réponse aux boulangers qui menacent d'un débrayage, « je rassure nos amis boulangers que leurs revendications sont prises en charge », a affirmé le ministre. Reconnaissant que « le programme qu'on a prévu avec eux a été décalé suite aux problèmes rencontrés aux mois de janvier et février », il a annoncé la tenue d'une réunion, d'ici la fin de semaine, avec les représentants des boulangers afin de trouver une solution aux revendications de cette corporation. Abordant le commerce informel, il fait état d'une véritable feuille de route, élaborée par son département et celui de l'Intérieur et des Collectivités locales, afin de trouver une solution définitive à ce fléau qui « passe par l'implication de l'ensemble des intervenants ». Dans ce document, les autorités locales sont appelées à faire un état des lieux précis et à mettre en place un calendrier d'insertion de ces activités dans le circuit formel. Il s'agit de recenser et de réhabiliter les espaces disponibles et d'en construire de nouveaux, et de créer de milliers « d'espaces de commerce » dans toutes les communes, financés par les APC ou encore par les banques, selon le ministre, et ce afin d'intégrer les jeunes dans la sphère formelle.
Un établissement pour réguler les pratiques commerciales
Le Conseil de la concurrence (CNC), chargé de réguler les pratiques commerciales sur le marché national, débutera ses activités au cours du second semestre 2011, a annoncé Mustapha Benbada. Il a indiqué que les textes relatifs à la création du CNC, appelé à gérer les pratiques commerciales et les situations de dominance et de monopole sur le marché, fixée par la loi à 45%, « seront prêts à la fin du mois d'avril et le conseil sera mis en place au cours du 2e semestre de cette année ». Le ministre a, tout en rappelant la réalisation de 4 marchés nationaux et 10 marchés régionaux de gros, indiqué que le décret régissant le fonctionnement des marchés de gros des fruits et légumes est en cours de révision, en concertation avec l'Union des commerçants dans le but d'assurer une meilleure organisation de cette activité. Il a, concernant la spéculation, réitéré l'engagement du gouvernement « à lutter contre ce fléau qui passe par la dynamisation de l'appareil de production pour parer à la pénurie et accompagner cette démarche par des réseaux de commercialisation efficaces».


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