Une conférence de presse a été organisée hier Alger par l'ambassade de France en Algérie. Cette rencontre avec les différents médias a été animée par M. Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie, accompagné par ses conseillers, ses attachés et les chargés de mission. Durant cette conférence, divers points autour de la coopération algéro-française ont été abordés. Ainsi à la question du Midi Libre concernant les dernières mises à jour postées par le ministère des Affaires étrangères français qui, à ses yeux, l'Algérie est toujours considérée comme étant une « destination à haut risque » pour ses ressortissants, M. Xavier Driencourt a précisé que «cette note est adressée aux touristes vu les raisons des menaces actuelles dans la zone sahélienne, surtout sur les frontières algéro-maliennes». Pour ce haut représentant de la République française, cette note n'est aucunement «en contradiction avec les objectifs tracés par le ministère des Affaires étrangères français en Algérie. Cela n'interfère en rien dans les diverses coopérations, surtout culturelles et artistiques». Le diplomate est revenu sur les diverses coopérations entre les deux pays. Depuis 2007, l'action du service de coopération et des actions culturelles de l'ambassade de France en Algérie s'inscrit dans les dispositions du Document cadre de partenariat signé par la France et l'Algérie. Ce dernier est principalement divisé en trois axes. Le premier est le renforcement humain (coopération universitaire, recherche, formation, appui au système éducatif algérien, développement des relations culturelles et de la francophonie). Le deuxième point est l'appui au développement économique durable avec l'aide à la création d'un environnement favorable au rapprochement économique entre les deux pays, au développement du secteur productif et à la mobilité des compétences. Enfin le troisième axe sera celui de l'accompagnement de la réforme administrative et la modernisation du secteur public ainsi que le renforcement de la coopération décentralisée. Cette conférence a été l'occasion pour l'ambassadeur de réitérer l'importance de la coopération culturelle et artistique dans les relations franco-algériennes. D'ailleurs le budget de la coopération algéro-française s'élève cette année à plus de 10 millions d'euros. Ce budget représente une des plus importantes enveloppes de coopération de la France dans le monde. Cette conférence a été également l'occasion pour l'ambassadeur et ses collaborateurs de donner les orientations prioritaires de sa politique pour l'année 2011 dans ce secteur stratégique de la relation franco-algérienne. En premier lieu concernant la coopération universitaire et de recherche, la France reste le premier partenaire de l'Algérie. D'ailleurs il y a près de 600 conventions entre les universités françaises et algériennes a précisé M. Joël Lascaux, conseiller de coopération et d'action culturelle. L'ambassade de France via son service de coopération et action culturelle soutient une mobilité réciproque des chercheurs français et algériens dans le cadre de projets de recherche bilatéraux. D'ailleurs 130 projets sont actuellement en cours au sein du programme Hubert Curien (PHC) Tassili-CMEP. Quant à la coopération culturelle et audiovisuelle pour l'année 2011, elle s'oriente sur cinq champs d'action : ingénierie culturelle (action de formation, ateliers et master-classes visant au renforcement du capital humain), la formation de journalistes et cadres des médias, radio et presse écrite, cinémas et Méditerranée, livres et débats d'idées et enfin jeunesse de l'ère numérique. Par ailleurs, l'ambassadeur de France a annoncé la fédération de tous les centres culturels français en Algérie sous le label "Institut français d'Algérie" à partir de l'année 2012. De son côté, le conseiller adjoint à la coopération et à l'action culturelle, Jean-Marie Lemogodeuc, a précisé que la coopération universitaire et scientifique algéro-française était une coopération «institutionnalisée», bénéficiant d'une enveloppe budgétaire annuelle de plus de 6 millions d'euros. Plus de 5.000 visas d'entrée de long séjour ont été délivrés en 2010 par les services consulaires de l'ambassade de France à des étudiants algériens, a indiqué l'ambassadeur, M. Xavier Driencourt. Une conférence de presse a été organisée hier Alger par l'ambassade de France en Algérie. Cette rencontre avec les différents médias a été animée par M. Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie, accompagné par ses conseillers, ses attachés et les chargés de mission. Durant cette conférence, divers points autour de la coopération algéro-française ont été abordés. Ainsi à la question du Midi Libre concernant les dernières mises à jour postées par le ministère des Affaires étrangères français qui, à ses yeux, l'Algérie est toujours considérée comme étant une « destination à haut risque » pour ses ressortissants, M. Xavier Driencourt a précisé que «cette note est adressée aux touristes vu les raisons des menaces actuelles dans la zone sahélienne, surtout sur les frontières algéro-maliennes». Pour ce haut représentant de la République française, cette note n'est aucunement «en contradiction avec les objectifs tracés par le ministère des Affaires étrangères français en Algérie. Cela n'interfère en rien dans les diverses coopérations, surtout culturelles et artistiques». Le diplomate est revenu sur les diverses coopérations entre les deux pays. Depuis 2007, l'action du service de coopération et des actions culturelles de l'ambassade de France en Algérie s'inscrit dans les dispositions du Document cadre de partenariat signé par la France et l'Algérie. Ce dernier est principalement divisé en trois axes. Le premier est le renforcement humain (coopération universitaire, recherche, formation, appui au système éducatif algérien, développement des relations culturelles et de la francophonie). Le deuxième point est l'appui au développement économique durable avec l'aide à la création d'un environnement favorable au rapprochement économique entre les deux pays, au développement du secteur productif et à la mobilité des compétences. Enfin le troisième axe sera celui de l'accompagnement de la réforme administrative et la modernisation du secteur public ainsi que le renforcement de la coopération décentralisée. Cette conférence a été l'occasion pour l'ambassadeur de réitérer l'importance de la coopération culturelle et artistique dans les relations franco-algériennes. D'ailleurs le budget de la coopération algéro-française s'élève cette année à plus de 10 millions d'euros. Ce budget représente une des plus importantes enveloppes de coopération de la France dans le monde. Cette conférence a été également l'occasion pour l'ambassadeur et ses collaborateurs de donner les orientations prioritaires de sa politique pour l'année 2011 dans ce secteur stratégique de la relation franco-algérienne. En premier lieu concernant la coopération universitaire et de recherche, la France reste le premier partenaire de l'Algérie. D'ailleurs il y a près de 600 conventions entre les universités françaises et algériennes a précisé M. Joël Lascaux, conseiller de coopération et d'action culturelle. L'ambassade de France via son service de coopération et action culturelle soutient une mobilité réciproque des chercheurs français et algériens dans le cadre de projets de recherche bilatéraux. D'ailleurs 130 projets sont actuellement en cours au sein du programme Hubert Curien (PHC) Tassili-CMEP. Quant à la coopération culturelle et audiovisuelle pour l'année 2011, elle s'oriente sur cinq champs d'action : ingénierie culturelle (action de formation, ateliers et master-classes visant au renforcement du capital humain), la formation de journalistes et cadres des médias, radio et presse écrite, cinémas et Méditerranée, livres et débats d'idées et enfin jeunesse de l'ère numérique. Par ailleurs, l'ambassadeur de France a annoncé la fédération de tous les centres culturels français en Algérie sous le label "Institut français d'Algérie" à partir de l'année 2012. De son côté, le conseiller adjoint à la coopération et à l'action culturelle, Jean-Marie Lemogodeuc, a précisé que la coopération universitaire et scientifique algéro-française était une coopération «institutionnalisée», bénéficiant d'une enveloppe budgétaire annuelle de plus de 6 millions d'euros. Plus de 5.000 visas d'entrée de long séjour ont été délivrés en 2010 par les services consulaires de l'ambassade de France à des étudiants algériens, a indiqué l'ambassadeur, M. Xavier Driencourt.