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Sept villages crient à la soif
Ait Yahia Moussa
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 05 - 2011

Après avoir tant patienté, les comités de sept villages dépendant de la commune d'Aït Yahia Moussa, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, ont décidé de ne plus rester les bras croisés devant le problème crucial de pénurie d'eau potable. Le problème perdure depuis très longtemps, hiver comme été, souligne les villageois. Cette crise d'eau touche, notamment, les villages de Aït Attela, Aït Slimane, Imaksnene, Ibouhrane, Tafoughalt, Tachtiouine et Tifaou.
Après avoir tant patienté, les comités de sept villages dépendant de la commune d'Aït Yahia Moussa, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, ont décidé de ne plus rester les bras croisés devant le problème crucial de pénurie d'eau potable. Le problème perdure depuis très longtemps, hiver comme été, souligne les villageois. Cette crise d'eau touche, notamment, les villages de Aït Attela, Aït Slimane, Imaksnene, Ibouhrane, Tafoughalt, Tachtiouine et Tifaou.
Réunis en assemblée générale, les sept comités de village soulignent qu'Aït Yahia Moussa vit un marasme socio-économique alarmant, contrastant avec l'embellie financière dans laquelle se trouve le pays : «Un environnement propice aux vautours guettant les projets arrachés par les villageois au prix de grands sacrifices pour un minimum de vie décente.»
Les comités de villages ajoutent que «les détournements, la tchipa, l'absence de contrôle, le silence et la complicité des responsables ont fait que des projets, dont les coûts sont estimés à des dizaines de milliards de centimes, sont bâclés ou inachevés depuis des années. Le projet d'alimentation en eau potable est le meilleur exemple qui résume cette situation». Les concernés indiquent que ce projet a fait naître beaucoup d'espoir chez les populations de la commune qui croyait avoir mis fin à leur soif en arrachant un projet estimé à vingt-sept milliards de centimes.
«Hélas, nos rêves sont tombés à l'eau car, après des années de travaux, les citoyens découvrent que ce circuit n'est que de la poudre aux yeux avec une partie bâclée, dont les conduites éclatent à chaque essai, et une autre abandonnée. Ajouter à cela une étude médiocre qui n'a pris en considération ni le nombre des populations alimentées ni la nature du relief et encore moins la qualité des conduites et des pompes utilisées. N'étant pas au bout de leurs surprises, les citoyens constatent le départ des entreprises sans que les travaux ne soient achevés».
De ce fait, les comités des villages en question et les habitants se disent scandalisés par ces pratiques moyenâgeuses et dénoncent l'attitude méprisante des entreprises ayant réalisé les travaux et le silence des responsables en dépit des maintes mises en garde.
Une réunion a regroupé les représentants des différents comités de village pour évaluer le problème crucial de la pénurie d'eau potable. Après un premier tour de parole, l'ensemble des présents ont convergé à qualifier la situation de leurs villages de chaotique et ont jugé cet état grave. Les délégués des villages se sont dits outrés par l'état d'avancement et la qualité des travaux du projet AEP qui dure depuis des années. Les présents ont exprimé leur pessimisme quant au règlement du problème d'eau, s'appuyant sur ce qu'ils qualifient de mauvaise foi des responsables et «leurs promesses vides de sens pour dire que le moment de passer à des actions est imminent».
Les représentants des comités des villages ont décidé de rédiger une plate-forme de revendications et ont opté pour l'idée d'élargir leur initiative à d'autres villages concernés par le même problème. Après les débats, il a été également arrêté de demander une commission d'enquête ministérielle sur le projet d'AEP et il a été convenu de fermer le siège de l'APC d'Aït Yahia Moussa en guise de protestation et pour attirer l'attention des responsables sur leur désarroi.
Réunis en assemblée générale, les sept comités de village soulignent qu'Aït Yahia Moussa vit un marasme socio-économique alarmant, contrastant avec l'embellie financière dans laquelle se trouve le pays : «Un environnement propice aux vautours guettant les projets arrachés par les villageois au prix de grands sacrifices pour un minimum de vie décente.»
Les comités de villages ajoutent que «les détournements, la tchipa, l'absence de contrôle, le silence et la complicité des responsables ont fait que des projets, dont les coûts sont estimés à des dizaines de milliards de centimes, sont bâclés ou inachevés depuis des années. Le projet d'alimentation en eau potable est le meilleur exemple qui résume cette situation». Les concernés indiquent que ce projet a fait naître beaucoup d'espoir chez les populations de la commune qui croyait avoir mis fin à leur soif en arrachant un projet estimé à vingt-sept milliards de centimes.
«Hélas, nos rêves sont tombés à l'eau car, après des années de travaux, les citoyens découvrent que ce circuit n'est que de la poudre aux yeux avec une partie bâclée, dont les conduites éclatent à chaque essai, et une autre abandonnée. Ajouter à cela une étude médiocre qui n'a pris en considération ni le nombre des populations alimentées ni la nature du relief et encore moins la qualité des conduites et des pompes utilisées. N'étant pas au bout de leurs surprises, les citoyens constatent le départ des entreprises sans que les travaux ne soient achevés».
De ce fait, les comités des villages en question et les habitants se disent scandalisés par ces pratiques moyenâgeuses et dénoncent l'attitude méprisante des entreprises ayant réalisé les travaux et le silence des responsables en dépit des maintes mises en garde.
Une réunion a regroupé les représentants des différents comités de village pour évaluer le problème crucial de la pénurie d'eau potable. Après un premier tour de parole, l'ensemble des présents ont convergé à qualifier la situation de leurs villages de chaotique et ont jugé cet état grave. Les délégués des villages se sont dits outrés par l'état d'avancement et la qualité des travaux du projet AEP qui dure depuis des années. Les présents ont exprimé leur pessimisme quant au règlement du problème d'eau, s'appuyant sur ce qu'ils qualifient de mauvaise foi des responsables et «leurs promesses vides de sens pour dire que le moment de passer à des actions est imminent».
Les représentants des comités des villages ont décidé de rédiger une plate-forme de revendications et ont opté pour l'idée d'élargir leur initiative à d'autres villages concernés par le même problème. Après les débats, il a été également arrêté de demander une commission d'enquête ministérielle sur le projet d'AEP et il a été convenu de fermer le siège de l'APC d'Aït Yahia Moussa en guise de protestation et pour attirer l'attention des responsables sur leur désarroi.


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