Le laisser-aller règne en maître dans les hôpitaux algériens depuis l'entame de la grève illimitée décidée par les médecins résidents, voilà maintenant plus de trois mois. Il suffit de faire un tour dans ces hôpitaux pour se rendre compte de l'ampleur du désastre. Il faut noter que les médecins résidents, donc des spécialistes en stage pratique, sont chargés de nombreuses tâches capitales, ce qui rend leurs services incontournables. Le laisser-aller règne en maître dans les hôpitaux algériens depuis l'entame de la grève illimitée décidée par les médecins résidents, voilà maintenant plus de trois mois. Il suffit de faire un tour dans ces hôpitaux pour se rendre compte de l'ampleur du désastre. Il faut noter que les médecins résidents, donc des spécialistes en stage pratique, sont chargés de nombreuses tâches capitales, ce qui rend leurs services incontournables. «Les bilans de spécialités, les échographies, les scanners, le suivi médical de rééducation physique et bien d'autres services médicaux ne peuvent être accomplis qu'en présence de médecins résidents qui complètent le rôle de leurs confrères spécialistes et professeurs, puisque eux aussi sont censés former d'autres médecins en stage », nous ont expliqué les médecins résidents en grève depuis le 28 mars dernier, abordés hier dans différents hôpitaux : l'hôpital de Zéralda, le CHU Mustapha- Pacha au 1er-Mai et Lamine- Debaghine de Bab El-Oued. Le patient est donc, depuis 3 mois, privé de tous ces services, sauf en cas d'urgence absolue puisque le service minimum est assuré, sinon les rendez-vous, les bilans de radios et de scanner sont annulés ou reportés à une date ultérieure. « Mon rendez-vous pour une mammographie a été reporté déjà trois fois, alors que cette consultation est soi-disant obligatoire pour les femmes dépassant la quarantaine », déplore une dame abordée, hier, au CHU Mustapha-Pacha. De nombreux services, notamment les laboratoires, sont désertés par les médecins résidents qui sont décidés à « continuer leur combat », en dépit des déclarations et «menaces» des pouvoirs publics qui ne cessent de rappeler aux médecins résidents que leur revendication concernant l'abrogation du service civil est «irréalisable», alors qu'elle représente leur principale revendication. Il faut rappeler que le Premier ministre Ahmed Ouyahia a qualifié cette grève, dans son discours du dimanche dernier, de « contraignante », ajoutant qu'il y a « des revendications sur lesquelles le gouvernement est disposé à négocier mais il y en a d'autre qui sont contraignantes et excessives ». Les malades devant cette situation sont les vraies victimes de ce conflit qui perdure entre les autorités concernées et les médecins résidents. Le malade, du moins ceux qui en ont les moyens, n'ont pas d'autre choix que de se tourner vers le secteur privé et puisque le malheur des uns fait le bonheur des autres, « les cliniques privées doivent prier Dieu pour que cette grève ne prenne jamais fin », nous ont confié de nombreux malades et leurs proches après avoir appris que leurs rendez-vous, - qu'ils ont attendu pendant plusieurs mois -, sont encore une fois reportés. De leur côté, les médecins résidents se disent très inquiets pour le sort de ces milliers de malades qui souffrent le martyre dans l'indifférence totale signalent que cette grève n'est pas tenue pour pénaliser le malade, mais plutôt pour défendre son intérêt attendu que les moyens d'une bonne prise en charge ne sont toujours pas disponibles. « Les résidents plaident pour de meilleures prestations de service pour le malade algérien », nous ont affirmé les responsables du Camra en réponse à notre question concernant le sort des malades durant cette interminable grève qui ne trouve toujours pas une issue favorable. «Les bilans de spécialités, les échographies, les scanners, le suivi médical de rééducation physique et bien d'autres services médicaux ne peuvent être accomplis qu'en présence de médecins résidents qui complètent le rôle de leurs confrères spécialistes et professeurs, puisque eux aussi sont censés former d'autres médecins en stage », nous ont expliqué les médecins résidents en grève depuis le 28 mars dernier, abordés hier dans différents hôpitaux : l'hôpital de Zéralda, le CHU Mustapha- Pacha au 1er-Mai et Lamine- Debaghine de Bab El-Oued. Le patient est donc, depuis 3 mois, privé de tous ces services, sauf en cas d'urgence absolue puisque le service minimum est assuré, sinon les rendez-vous, les bilans de radios et de scanner sont annulés ou reportés à une date ultérieure. « Mon rendez-vous pour une mammographie a été reporté déjà trois fois, alors que cette consultation est soi-disant obligatoire pour les femmes dépassant la quarantaine », déplore une dame abordée, hier, au CHU Mustapha-Pacha. De nombreux services, notamment les laboratoires, sont désertés par les médecins résidents qui sont décidés à « continuer leur combat », en dépit des déclarations et «menaces» des pouvoirs publics qui ne cessent de rappeler aux médecins résidents que leur revendication concernant l'abrogation du service civil est «irréalisable», alors qu'elle représente leur principale revendication. Il faut rappeler que le Premier ministre Ahmed Ouyahia a qualifié cette grève, dans son discours du dimanche dernier, de « contraignante », ajoutant qu'il y a « des revendications sur lesquelles le gouvernement est disposé à négocier mais il y en a d'autre qui sont contraignantes et excessives ». Les malades devant cette situation sont les vraies victimes de ce conflit qui perdure entre les autorités concernées et les médecins résidents. Le malade, du moins ceux qui en ont les moyens, n'ont pas d'autre choix que de se tourner vers le secteur privé et puisque le malheur des uns fait le bonheur des autres, « les cliniques privées doivent prier Dieu pour que cette grève ne prenne jamais fin », nous ont confié de nombreux malades et leurs proches après avoir appris que leurs rendez-vous, - qu'ils ont attendu pendant plusieurs mois -, sont encore une fois reportés. De leur côté, les médecins résidents se disent très inquiets pour le sort de ces milliers de malades qui souffrent le martyre dans l'indifférence totale signalent que cette grève n'est pas tenue pour pénaliser le malade, mais plutôt pour défendre son intérêt attendu que les moyens d'une bonne prise en charge ne sont toujours pas disponibles. « Les résidents plaident pour de meilleures prestations de service pour le malade algérien », nous ont affirmé les responsables du Camra en réponse à notre question concernant le sort des malades durant cette interminable grève qui ne trouve toujours pas une issue favorable.