Invités, hier, à l'émission Service public de Salim Saâdoune à la Chaîne III, le représentant du ministère de la Santé, M. Bouchenak, ceux du Collectif autonome des médecins résidents algériens ainsi que les premiers responsables du Syndicat national des praticiens de la santé public SNPSP et le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique SNPSSP, n'ont pas cessé de se rejeter la balle. La tutelle insiste sur «l'impossibilité» de l'abrogation du service civil qui reste pourtant «l'unique et principale revendication des médecins résidents». Selon le docteur Merabet, président du SNPSP ; «la problématique du service civil telle que présentée aujourd'hui ne permet pas d'avancer en matière de réflexions et de solutions». Pour l'intervenant il faut que les gens comprennent que le service civil veut dire : «Le droit du citoyen à l'accès au soin qui est consacré par la Constitution». Selon lui, «la solution du problème réside au niveau de la répartition des moyens, de la carte sanitaire telle que projetée dans le système de santé national». Il faut dire que l'Algérie enregistre un manque flagrant en matière d'infrastructures sanitaires. «Les CHU, qui existent, sans érigés uniquement au nord du pays, donc on est dans une situation inéquitable et ne répondant pas aux besoin du citoyen donc nous pourrons aller vers cette politique d'équité en matière d'accessibilité aux soins et en matière du fonctionnement du système de la santé», a-t-il expliqué. Au deuxième plan, il y a aussi la répartition des ressources humaines dans le corps médical et paramédical. On n'est toujours pas dans une équité et une structuration qui permette le soin à tous les citoyens et à tous les niveaux. Avant de parler de l'obligation du service civil, il faudrait revoir, l'organisation du système de santé totalemnt déséquilibré, informe le docteur Merabet. D'autre part ce dernier propose de trouver des solutions pour instaurer un équilibrer entre les secteurs privé et public. «Le secreur privé propose aujourd'hui plus de 50% du service en matière de soins, il faut donc l'inciter et lui donner les moyens pour s'installer davantage au Sud et dans les Hauts-Plateaux». Dans son intervention, le docteur Zirizère, porte-parole du Camra, a tenu à dénoncer «la répression féroce dont ont été victime les résidents au cours de la manifestation pacifique de mercredi dernier ». L'intervenant a rappelé la détermination des résidents à maintenir leur pression afin d'arriver à l'établissement d'un réel projet de santé. La coercition « n'a jamais été une politique de santé» affirme-t-il. Le Pr Bouchenak a rappelé, quant à lui, que le service civil est un problème national, « si nous l'abrogeons nous mettrons en difficulté l'ensemble du secteur public de santé». Il avouera, par ailleurs, qu'il y a un manque en matière d'infrastructures ; «Nous avons 15 CHU qui n'arrivent pas à former l'ensemble des médecins pour couvrir tous les besoins en matière de prise en charge, il faut une adéquation entre besoin et formation». Le représentant du ministère a expliqué qu'un plan national spécial Sud et Hauts-Plateau prévoit la création de trois écoles de médecine dans le Sud qui seront adossées à des CHU du Nord pour former les ées étudiants de la région. De son côté le représentant des résident a tenu à rappeler l'existence de l'ordonnance présidentielle de 2006 qui porte organisation et modalité du service civil «mais qui n'a jamais été appliquée». Le représentant du ministère a invité, en direct, les grévistes à se rendre dans le Sud pour visiter les infrastructures de santé qui sont, a-t-il assuré, «bien équipées et modernes». Intervenant en dernier, le docteur Youssfi a rappelé que le problème du service civil se pose déjà pour les spécialistes en exercice. «Nous avons proposé des solutions depuis déjà 10 ans. Il faut revoir toute la politique de santé, et surtout établir la politique d'accompagnent des jeunes spécialistes. Il y a un grande faille en termes de formation ; il faut qu'il y ait des jumelages entre les hôpitaux du Nord et du Sud».En conclusion et en l'absence de coordination et de communication entre la tutelle et les grévistes, le blocage perdure. Invités, hier, à l'émission Service public de Salim Saâdoune à la Chaîne III, le représentant du ministère de la Santé, M. Bouchenak, ceux du Collectif autonome des médecins résidents algériens ainsi que les premiers responsables du Syndicat national des praticiens de la santé public SNPSP et le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique SNPSSP, n'ont pas cessé de se rejeter la balle. La tutelle insiste sur «l'impossibilité» de l'abrogation du service civil qui reste pourtant «l'unique et principale revendication des médecins résidents». Selon le docteur Merabet, président du SNPSP ; «la problématique du service civil telle que présentée aujourd'hui ne permet pas d'avancer en matière de réflexions et de solutions». Pour l'intervenant il faut que les gens comprennent que le service civil veut dire : «Le droit du citoyen à l'accès au soin qui est consacré par la Constitution». Selon lui, «la solution du problème réside au niveau de la répartition des moyens, de la carte sanitaire telle que projetée dans le système de santé national». Il faut dire que l'Algérie enregistre un manque flagrant en matière d'infrastructures sanitaires. «Les CHU, qui existent, sans érigés uniquement au nord du pays, donc on est dans une situation inéquitable et ne répondant pas aux besoin du citoyen donc nous pourrons aller vers cette politique d'équité en matière d'accessibilité aux soins et en matière du fonctionnement du système de la santé», a-t-il expliqué. Au deuxième plan, il y a aussi la répartition des ressources humaines dans le corps médical et paramédical. On n'est toujours pas dans une équité et une structuration qui permette le soin à tous les citoyens et à tous les niveaux. Avant de parler de l'obligation du service civil, il faudrait revoir, l'organisation du système de santé totalemnt déséquilibré, informe le docteur Merabet. D'autre part ce dernier propose de trouver des solutions pour instaurer un équilibrer entre les secteurs privé et public. «Le secreur privé propose aujourd'hui plus de 50% du service en matière de soins, il faut donc l'inciter et lui donner les moyens pour s'installer davantage au Sud et dans les Hauts-Plateaux». Dans son intervention, le docteur Zirizère, porte-parole du Camra, a tenu à dénoncer «la répression féroce dont ont été victime les résidents au cours de la manifestation pacifique de mercredi dernier ». L'intervenant a rappelé la détermination des résidents à maintenir leur pression afin d'arriver à l'établissement d'un réel projet de santé. La coercition « n'a jamais été une politique de santé» affirme-t-il. Le Pr Bouchenak a rappelé, quant à lui, que le service civil est un problème national, « si nous l'abrogeons nous mettrons en difficulté l'ensemble du secteur public de santé». Il avouera, par ailleurs, qu'il y a un manque en matière d'infrastructures ; «Nous avons 15 CHU qui n'arrivent pas à former l'ensemble des médecins pour couvrir tous les besoins en matière de prise en charge, il faut une adéquation entre besoin et formation». Le représentant du ministère a expliqué qu'un plan national spécial Sud et Hauts-Plateau prévoit la création de trois écoles de médecine dans le Sud qui seront adossées à des CHU du Nord pour former les ées étudiants de la région. De son côté le représentant des résident a tenu à rappeler l'existence de l'ordonnance présidentielle de 2006 qui porte organisation et modalité du service civil «mais qui n'a jamais été appliquée». Le représentant du ministère a invité, en direct, les grévistes à se rendre dans le Sud pour visiter les infrastructures de santé qui sont, a-t-il assuré, «bien équipées et modernes». Intervenant en dernier, le docteur Youssfi a rappelé que le problème du service civil se pose déjà pour les spécialistes en exercice. «Nous avons proposé des solutions depuis déjà 10 ans. Il faut revoir toute la politique de santé, et surtout établir la politique d'accompagnent des jeunes spécialistes. Il y a un grande faille en termes de formation ; il faut qu'il y ait des jumelages entre les hôpitaux du Nord et du Sud».En conclusion et en l'absence de coordination et de communication entre la tutelle et les grévistes, le blocage perdure.