Le gouvernement va "mettre de l'ordre" dans les opérations d'importation pour la revente en l'état à la faveur d'une réglementation durcissant les conditions d'autorisation de ces activités, a annoncé jeudi à Alger le ministre du Commerce Mustapha Benbada. Le gouvernement va "mettre de l'ordre" dans les opérations d'importation pour la revente en l'état à la faveur d'une réglementation durcissant les conditions d'autorisation de ces activités, a annoncé jeudi à Alger le ministre du Commerce Mustapha Benbada. En marge d'une séance plénière du Conseil de la Nation, le membre du gouvernement a affirmé que le «Le décret, régissant l'importation pour la revente en l'état, est en cours d'amendement de façon à imposer un certain nombre de conditions à ces importateurs, comme la détention d'infrastructures de stockage bien connues par nos services».«Le problème auquel sont souvent confrontés nos services est que les adresses inscrites sur les Registres de commerce de ces importateurs s'avèrent souvent fausses», a-t-il expliqué, soulignant que cette démarche s'inscrit dans le cadre de la lutte contre le commerce informel. «Nous allons commencer par les gens qui importent pour la vente en l'état car beaucoup d'entre eux alimentent l'informel et commercialisent des produits non conformes. C'est aussi à ce niveau que se situe la contrefaçon», a-t-il expliqué. La contrebande à l'origine des pénuries Interrogé sur les perturbations dans les approvisionnements en semoule dans certaines wilayas, notamment dans l'est du pays elles seraient dues, explique le ministre, à plusieurs facteurs. Il s'agit de la hausse de la demande, l'utilisation par certains transformateurs du blé dur pour la production de pâtes, la contrebande et la spéculation. Pour le ministre les prix de la semoule sont codifiés, en témoigne la hausse qui ne dépasse pas 150 DA/quintal, ajoutant que le ministère poursuit son contrôle des minoteries autorisées à approvisionner les commerces de détail. «Nous avons revu à la hausse le taux d'approvisionnement des minoteries qui a atteint 60% de leur capacité de trituration et nous sommes disposés à l'augmenter davantage si le besoin se fait sentir», a affirmé le ministre. A une question de Mohamed Lazhar Sahri (Tiers présidentiel) sur les causes à l'origine de la pénurie de semoule dans certaines wilayas, M. Benbada a précisé qu'il ne s'agit pas de pénurie mais plutôt de fluctuations des marchés soulignant que le stock de l'Algérie en céréales suffirait pour plus de quatre mois. Outre la hausse de la consommation de la semoule pendant le printemps et l'été, périodes de fêtes, les pratiques de certains transformateurs de blé dur qui préfèrent produire des pâtes au lieu de semoule pour davantage de gains, le recours de citoyens au stockage suite aux spéculations sur un éventuel épuisement des stocks et la contrebande en progression vers la Tunisie et la Libye constituent autant de facteurs favorisant ces perturbations. En vue de lutter contre la contrebande, le gouvernement a autorisé des opérateurs privés à exporter la semoule et d'autres produits alimentaires vers la Libye à la demande de cette dernière. Un Ramadhan bien «achalandé» Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada a affirmé, jeudi, que l'approvisionnement du marché se poursuivra normalement durant le prochain mois de Ramadhan, ajoutant que le contrôle sur les commerces sera renforcé sur tous les plans. Répondant à une question orale lors de la séance plénière au conseil de la nation, M. Benbada a indiqué que des efforts particuliers seront consentis cette année pour protéger la santé des consommateurs. Dans ce sens, il a annoncé le lancement entre le 3 et 8 juillet prochain d'une campagne pour sensibiliser le consommateur sur les éventuels dangers alimentaires, d'autant que le Ramadhan coïncidera cette année avec le mois d'août. Un contrôle rigoureux sera également imposé sur les produits périssables et sur les abattoirs et les pêcheries, a souligné le ministre. En prévision du mois sacré, le nombre des agents de contrôle des commerces et de lutte contre la fraude devrait passer de 800 à 1.800 agents. Les horaires de travail de ces agents seront prolongées jusqu'après la rupture du jeûne, y compris pendant les week-ends, a-t-il fait remarquer. En marge d'une séance plénière du Conseil de la Nation, le membre du gouvernement a affirmé que le «Le décret, régissant l'importation pour la revente en l'état, est en cours d'amendement de façon à imposer un certain nombre de conditions à ces importateurs, comme la détention d'infrastructures de stockage bien connues par nos services».«Le problème auquel sont souvent confrontés nos services est que les adresses inscrites sur les Registres de commerce de ces importateurs s'avèrent souvent fausses», a-t-il expliqué, soulignant que cette démarche s'inscrit dans le cadre de la lutte contre le commerce informel. «Nous allons commencer par les gens qui importent pour la vente en l'état car beaucoup d'entre eux alimentent l'informel et commercialisent des produits non conformes. C'est aussi à ce niveau que se situe la contrefaçon», a-t-il expliqué. La contrebande à l'origine des pénuries Interrogé sur les perturbations dans les approvisionnements en semoule dans certaines wilayas, notamment dans l'est du pays elles seraient dues, explique le ministre, à plusieurs facteurs. Il s'agit de la hausse de la demande, l'utilisation par certains transformateurs du blé dur pour la production de pâtes, la contrebande et la spéculation. Pour le ministre les prix de la semoule sont codifiés, en témoigne la hausse qui ne dépasse pas 150 DA/quintal, ajoutant que le ministère poursuit son contrôle des minoteries autorisées à approvisionner les commerces de détail. «Nous avons revu à la hausse le taux d'approvisionnement des minoteries qui a atteint 60% de leur capacité de trituration et nous sommes disposés à l'augmenter davantage si le besoin se fait sentir», a affirmé le ministre. A une question de Mohamed Lazhar Sahri (Tiers présidentiel) sur les causes à l'origine de la pénurie de semoule dans certaines wilayas, M. Benbada a précisé qu'il ne s'agit pas de pénurie mais plutôt de fluctuations des marchés soulignant que le stock de l'Algérie en céréales suffirait pour plus de quatre mois. Outre la hausse de la consommation de la semoule pendant le printemps et l'été, périodes de fêtes, les pratiques de certains transformateurs de blé dur qui préfèrent produire des pâtes au lieu de semoule pour davantage de gains, le recours de citoyens au stockage suite aux spéculations sur un éventuel épuisement des stocks et la contrebande en progression vers la Tunisie et la Libye constituent autant de facteurs favorisant ces perturbations. En vue de lutter contre la contrebande, le gouvernement a autorisé des opérateurs privés à exporter la semoule et d'autres produits alimentaires vers la Libye à la demande de cette dernière. Un Ramadhan bien «achalandé» Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada a affirmé, jeudi, que l'approvisionnement du marché se poursuivra normalement durant le prochain mois de Ramadhan, ajoutant que le contrôle sur les commerces sera renforcé sur tous les plans. Répondant à une question orale lors de la séance plénière au conseil de la nation, M. Benbada a indiqué que des efforts particuliers seront consentis cette année pour protéger la santé des consommateurs. Dans ce sens, il a annoncé le lancement entre le 3 et 8 juillet prochain d'une campagne pour sensibiliser le consommateur sur les éventuels dangers alimentaires, d'autant que le Ramadhan coïncidera cette année avec le mois d'août. Un contrôle rigoureux sera également imposé sur les produits périssables et sur les abattoirs et les pêcheries, a souligné le ministre. En prévision du mois sacré, le nombre des agents de contrôle des commerces et de lutte contre la fraude devrait passer de 800 à 1.800 agents. Les horaires de travail de ces agents seront prolongées jusqu'après la rupture du jeûne, y compris pendant les week-ends, a-t-il fait remarquer.