Cinq éditeurs ont écopé de la peine d'une année de prison ferme assortie de 100.000 dinars d'amende. Aussi, les cinq accusés verseront 100 millions de centimes de dommages et intérêts chacun, à la famille du Rebelle. C'est le verdict qui a été rendu, hier, par le tribunal correctionnel de Tizi-Ouzou, dans l'affaire opposant les héritiers Matoub aux gérants des maisons d'édition de cassettes et CD Sharaphone, Azwaw, Izem, Akbou Music et Sawt El Andalib. Par ailleurs, le tribunal de Tizi-Ouzou a pris la décision du retrait de l'ensemble des produits de Matoub Lounès commercialisés par les mêmes éditeurs sans avoir contracté de convention écrite avec l'artiste de son vivant ni avec les héritiers après sa disparition. Le dépôt de plainte est intervenu en 2005 après plusieurs tentatives de règlement de ce conflit à l'amiable. Lors du procès qui a eu lieu il y a quinze jours, les éditeurs ainsi que la famille de Matoub (sa mère et sa sœur) étaient présents au tribunal. Les héritiers de la famille Matoub ont affirmé, lors du procès, qu'ils ont été dépouillés de l'ensemble de leurs droits et que toutes leurs tentatives d'entrer en contact avec les éditeurs afin de régler le conflit à l'amiable ont échoué. C'est ce qui les a poussés à avoir recours à la justice. De leur côté, les éditeurs ont parlé de l'existence d'un contrat moral avec le défunt Matoub Lounès. De même qu'ils ont souligné que, concernant les CD best off, l'éditeur «les chansons concernées sont la propriété des éditeurs».Le procureur avait requis dix mois et 100.000 dinars d'amende ainsi que le retrait de tous les albums n'ayant pas de contrats. Cinq éditeurs ont écopé de la peine d'une année de prison ferme assortie de 100.000 dinars d'amende. Aussi, les cinq accusés verseront 100 millions de centimes de dommages et intérêts chacun, à la famille du Rebelle. C'est le verdict qui a été rendu, hier, par le tribunal correctionnel de Tizi-Ouzou, dans l'affaire opposant les héritiers Matoub aux gérants des maisons d'édition de cassettes et CD Sharaphone, Azwaw, Izem, Akbou Music et Sawt El Andalib. Par ailleurs, le tribunal de Tizi-Ouzou a pris la décision du retrait de l'ensemble des produits de Matoub Lounès commercialisés par les mêmes éditeurs sans avoir contracté de convention écrite avec l'artiste de son vivant ni avec les héritiers après sa disparition. Le dépôt de plainte est intervenu en 2005 après plusieurs tentatives de règlement de ce conflit à l'amiable. Lors du procès qui a eu lieu il y a quinze jours, les éditeurs ainsi que la famille de Matoub (sa mère et sa sœur) étaient présents au tribunal. Les héritiers de la famille Matoub ont affirmé, lors du procès, qu'ils ont été dépouillés de l'ensemble de leurs droits et que toutes leurs tentatives d'entrer en contact avec les éditeurs afin de régler le conflit à l'amiable ont échoué. C'est ce qui les a poussés à avoir recours à la justice. De leur côté, les éditeurs ont parlé de l'existence d'un contrat moral avec le défunt Matoub Lounès. De même qu'ils ont souligné que, concernant les CD best off, l'éditeur «les chansons concernées sont la propriété des éditeurs».Le procureur avait requis dix mois et 100.000 dinars d'amende ainsi que le retrait de tous les albums n'ayant pas de contrats.