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Les pays africains appellent à un financement accessible
Effets du changement climatique
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 07 - 2011

Le Forum de partenariat 2011 des Fonds d'investissement climatiques (FIC), accueilli par la Banque africaine de développement (BAD), s'est clos le 3 juin dernier en montrant la détermination des pays africains à combattre résolument les effets du changement climatique en Afrique. Le défi réside en l'accès à un financement approprié.
«Le fait est qu'il est urgent d'améliorer l'accès au financement climatique au niveau nécessaire pour transformer de manière significative l'Afrique et pour mettre en place les mécanismes les mieux à même de répondre aux besoins de l'Afrique», a déclaré Bobby Pittman, vice-président de la BAD chargé de l'infrastructure, de l'intégration régionale et du secteur privé. Certains pays comme le Maroc, qui ont élaboré leurs propres plans de développement vert, sont arrivés à obtenir des financements au titre des Fonds d'investissements climatiques au Cap. Le Fonds pour les technologies propres, un des instruments des Fonds d'investissements climatiques, a entériné un prêt de 197 millions USD pour le projet d'énergie solaire concentrée de Ouarzazate I au Maroc. Ce projet de grande envergure (165 mégawatt) devrait réduire les coûts de l'énergie solaire et contribuer à créer des milliers d'emplois au Maroc d'ici 2020, notamment en développant une industrie manufacturière locale en énergie renouvelable. Le Maroc travaille en coopération avec la Banque africaine de développement et la Banque mondiale, deux acteurs des Fonds d'investissement climatique, sur ce projet. La Banque africaine de développement a introduit récemment l'énergie solaire concentrée en Afrique subsaharienne à travers une enveloppe financière de 365 millions USD destinée à aider l'Afrique du Sud à développer son énergie verte. Le montage financier comprend un prêt de 265 millions USD ainsi que 100 millions de dollars de prêts concessionnels du Fonds pour les technologies propres. L'enveloppe financière appuiera l'opérateur électrique public sud-africain, Eskom, dans la mise en œuvre d'un projet d'énergie renouvelable d'un montant total de 1,3 milliard. Ce projet, outre l'introduction de l'énergie solaire concentrée en Afrique subsaharienne, mettra en œuvre la première centrale électrique éolienne d'envergure en Afrique du Sud. Des nouveaux programmes stratégiques de résistance au climat ont été entérinés. Le Mozambique a ainsi bénéficié d'un financement de 86 millions USD pour améliorer la capacité de ses routes et de ses villes côtières à supporter le changement climatique. Le financement permettra également d'améliorer les services hydrométéorologiques et de développer une production agricole résistant au changement climatique et, partant, la sécurité alimentaire. La Zambie a bénéficié, de son côté, de 86 millions USD pour renforcer la résistance climatique à Barotse et dans le bassin de la rivière Kafue. Dans le secteur des forêts, deux plans d'investissement ont été approuvés. Un financement de 32 millions USD permettra au Burkina Faso de décentraliser sa gestion forestière durable, d'encourager une protection participative des réserves forestières nationales et d'intégrer le partage des informations. De son côté, la République démocratique du Congo, avec un financement de 60 millions USD, essaiera de traiter les problèmes de déforestation et de dégradation forestière et de fournir de petits crédits à des initiatives à petite échelle. Les initiatives visées sont celles s'inscrivant dans le programme « Réduire les émissions de CO2 provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts » (REDD+). Le financement permettra également d'inciter le secteur privé à adhérer au programme REDD+. Des initiatives ayant valeur d'exemple ont été également été approuvées. Dotées de faibles montants au regard des besoins des pays, ces initiatives pilotes permettent néanmoins de démontrer que des financements concessionnels peuvent aider les pays africains à aller de l'avant dans leur développement pro-climat. «A travers les Fonds d'investissements climatiques, nous sommes en train d'apprendre d'importantes leçons sur l'action climatique éclairant nos discussions sur le financement climatique. Il est clair que l'Afrique a besoin de financements qui reflètent ses priorités et ses défis dans la réponse au changement climatique», a conclu M. Pittman.
Le Forum de partenariat 2011 des Fonds d'investissement climatiques (FIC), accueilli par la Banque africaine de développement (BAD), s'est clos le 3 juin dernier en montrant la détermination des pays africains à combattre résolument les effets du changement climatique en Afrique. Le défi réside en l'accès à un financement approprié.
«Le fait est qu'il est urgent d'améliorer l'accès au financement climatique au niveau nécessaire pour transformer de manière significative l'Afrique et pour mettre en place les mécanismes les mieux à même de répondre aux besoins de l'Afrique», a déclaré Bobby Pittman, vice-président de la BAD chargé de l'infrastructure, de l'intégration régionale et du secteur privé. Certains pays comme le Maroc, qui ont élaboré leurs propres plans de développement vert, sont arrivés à obtenir des financements au titre des Fonds d'investissements climatiques au Cap. Le Fonds pour les technologies propres, un des instruments des Fonds d'investissements climatiques, a entériné un prêt de 197 millions USD pour le projet d'énergie solaire concentrée de Ouarzazate I au Maroc. Ce projet de grande envergure (165 mégawatt) devrait réduire les coûts de l'énergie solaire et contribuer à créer des milliers d'emplois au Maroc d'ici 2020, notamment en développant une industrie manufacturière locale en énergie renouvelable. Le Maroc travaille en coopération avec la Banque africaine de développement et la Banque mondiale, deux acteurs des Fonds d'investissement climatique, sur ce projet. La Banque africaine de développement a introduit récemment l'énergie solaire concentrée en Afrique subsaharienne à travers une enveloppe financière de 365 millions USD destinée à aider l'Afrique du Sud à développer son énergie verte. Le montage financier comprend un prêt de 265 millions USD ainsi que 100 millions de dollars de prêts concessionnels du Fonds pour les technologies propres. L'enveloppe financière appuiera l'opérateur électrique public sud-africain, Eskom, dans la mise en œuvre d'un projet d'énergie renouvelable d'un montant total de 1,3 milliard. Ce projet, outre l'introduction de l'énergie solaire concentrée en Afrique subsaharienne, mettra en œuvre la première centrale électrique éolienne d'envergure en Afrique du Sud. Des nouveaux programmes stratégiques de résistance au climat ont été entérinés. Le Mozambique a ainsi bénéficié d'un financement de 86 millions USD pour améliorer la capacité de ses routes et de ses villes côtières à supporter le changement climatique. Le financement permettra également d'améliorer les services hydrométéorologiques et de développer une production agricole résistant au changement climatique et, partant, la sécurité alimentaire. La Zambie a bénéficié, de son côté, de 86 millions USD pour renforcer la résistance climatique à Barotse et dans le bassin de la rivière Kafue. Dans le secteur des forêts, deux plans d'investissement ont été approuvés. Un financement de 32 millions USD permettra au Burkina Faso de décentraliser sa gestion forestière durable, d'encourager une protection participative des réserves forestières nationales et d'intégrer le partage des informations. De son côté, la République démocratique du Congo, avec un financement de 60 millions USD, essaiera de traiter les problèmes de déforestation et de dégradation forestière et de fournir de petits crédits à des initiatives à petite échelle. Les initiatives visées sont celles s'inscrivant dans le programme « Réduire les émissions de CO2 provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts » (REDD+). Le financement permettra également d'inciter le secteur privé à adhérer au programme REDD+. Des initiatives ayant valeur d'exemple ont été également été approuvées. Dotées de faibles montants au regard des besoins des pays, ces initiatives pilotes permettent néanmoins de démontrer que des financements concessionnels peuvent aider les pays africains à aller de l'avant dans leur développement pro-climat. «A travers les Fonds d'investissements climatiques, nous sommes en train d'apprendre d'importantes leçons sur l'action climatique éclairant nos discussions sur le financement climatique. Il est clair que l'Afrique a besoin de financements qui reflètent ses priorités et ses défis dans la réponse au changement climatique», a conclu M. Pittman.


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