Les dix-sept marins algériens du MV Blida, otages de pirates somaliens depuis maintenant plus de sept mois, attendent toujours de pouvoir rentrer chez eux. Les dix-sept marins algériens du MV Blida, otages de pirates somaliens depuis maintenant plus de sept mois, attendent toujours de pouvoir rentrer chez eux. En attendant cette délivrance, qui tarde à venir, leur état de santé ne cesse de se dégrader surtout avec une température qui dépasse largement les 50° en haute mer où ils sont gardés prosonniers. Les otages algériens ont contacté lundi dernier leurs familles. Ces dernières sont désespérées et surtout désorientées «par le silence des autorités algériennes et l'absence d'actions pour récupérer nos enfants», nous dira M. Achour, représentant des familles des otages et frère de l'un des marins, joint hier par téléphone. «Mon frère nous a contactés, mais sa voix n'était pas du tout rassurante. Il nous a parlé du calvaire que vivent les 27 otages dont 17 Algériens : le manque de nourriture et la lourdeur du climat les ont épuisés», explique M. Achour. Les dernières nouvelles, venant de l'affréteur jordanien, informent que les otages vont être libérés avant le mois de Ramadhan, mais jusqu'ici il n'y a encore rien de concret», nous dira encore M. Achour, qui ne cache pas son inquiétude et celle de toutes les familles face à cette longue absence de leurs fils, frères, époux et pères, surtout en l'absence du moindre signerassurant de la part des pirates. «Les pirates attendent toujours la rançon, mais il n'y a pas de nouvelles sur l'avancée des négociations avec les Jordaniens». Du côté algérien, seul le premier responsable de l'ex-Cnan, propriétaire du vraquier, garde contact avec les familles tentant désespérément de les rassurer et de les soutenir, mais après de nombreuses tentatives de sensibiliser les hautes autorités par l'organisation de nombreux sit-in devant le ministère des Affaires étrangères et le siège de la Présidence, les familles ne croient aujourd'hui plus aux promesses et préfèrent adresser leurs prières à Dieu, lui demandant de permettre à leurs proches de rentrer chez eux avant le mois de Ramadhan. «Il est important de signaler aussi que les otages, de leur côté, tiennent le coup grâce à cet unique espoir d'être libérés avant le mois du Ramadhan, parce qu'autrement il faut les considérer comme morts, des martyrs du devoir», nous avoue M. Achour rapportant les propos de son propre frère. Il faut rappeler que la position des autorités algériennes n'est toujours pas claire concernant cette affaire. Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, a déclaré à maintes reprises que l'Algérie suit «de près» la situation de ces otages et œuvre à leur libération. «Nous travaillons dans la discrétion avec nos partenaires et nos ambassades pour la libération des otages algériens détenus en Somalie», avait-il dit. Il a, tout en rappelant les principes de l'Algérie à propos du phénomène de la piraterie, précisé que les autorités algériennes suivent la situation et sont en contact régulier avec les otages à travers l'armateur, International Bulk Carriers, qui négocie pour leur libération. Mais le temps passe, rien ne se profile à l'horizon et les familles des otages commencent à vraiment perdre espoir de revoir un jour les leurs. En attendant cette délivrance, qui tarde à venir, leur état de santé ne cesse de se dégrader surtout avec une température qui dépasse largement les 50° en haute mer où ils sont gardés prosonniers. Les otages algériens ont contacté lundi dernier leurs familles. Ces dernières sont désespérées et surtout désorientées «par le silence des autorités algériennes et l'absence d'actions pour récupérer nos enfants», nous dira M. Achour, représentant des familles des otages et frère de l'un des marins, joint hier par téléphone. «Mon frère nous a contactés, mais sa voix n'était pas du tout rassurante. Il nous a parlé du calvaire que vivent les 27 otages dont 17 Algériens : le manque de nourriture et la lourdeur du climat les ont épuisés», explique M. Achour. Les dernières nouvelles, venant de l'affréteur jordanien, informent que les otages vont être libérés avant le mois de Ramadhan, mais jusqu'ici il n'y a encore rien de concret», nous dira encore M. Achour, qui ne cache pas son inquiétude et celle de toutes les familles face à cette longue absence de leurs fils, frères, époux et pères, surtout en l'absence du moindre signerassurant de la part des pirates. «Les pirates attendent toujours la rançon, mais il n'y a pas de nouvelles sur l'avancée des négociations avec les Jordaniens». Du côté algérien, seul le premier responsable de l'ex-Cnan, propriétaire du vraquier, garde contact avec les familles tentant désespérément de les rassurer et de les soutenir, mais après de nombreuses tentatives de sensibiliser les hautes autorités par l'organisation de nombreux sit-in devant le ministère des Affaires étrangères et le siège de la Présidence, les familles ne croient aujourd'hui plus aux promesses et préfèrent adresser leurs prières à Dieu, lui demandant de permettre à leurs proches de rentrer chez eux avant le mois de Ramadhan. «Il est important de signaler aussi que les otages, de leur côté, tiennent le coup grâce à cet unique espoir d'être libérés avant le mois du Ramadhan, parce qu'autrement il faut les considérer comme morts, des martyrs du devoir», nous avoue M. Achour rapportant les propos de son propre frère. Il faut rappeler que la position des autorités algériennes n'est toujours pas claire concernant cette affaire. Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, a déclaré à maintes reprises que l'Algérie suit «de près» la situation de ces otages et œuvre à leur libération. «Nous travaillons dans la discrétion avec nos partenaires et nos ambassades pour la libération des otages algériens détenus en Somalie», avait-il dit. Il a, tout en rappelant les principes de l'Algérie à propos du phénomène de la piraterie, précisé que les autorités algériennes suivent la situation et sont en contact régulier avec les otages à travers l'armateur, International Bulk Carriers, qui négocie pour leur libération. Mais le temps passe, rien ne se profile à l'horizon et les familles des otages commencent à vraiment perdre espoir de revoir un jour les leurs.