L'économie mondiale devrait échapper à la récession grâce à la bonne tenue des pays émergents, mais la crise d'endettement des Etats pourrait affecter son rythme de croissance, estiment des économistes. La situation qui prévaut actuellement aux Etats-Unis et en zone euro, où le problème d'endettement affecte déjà plusieurs Etats (Grèce, Italie, Espagne) et fait apparaître le spectre de la récession au niveau des marchés, ne risque pas de provoquer une récession mondiale, mais à la limite une dépression qui ne sera pas "extrêmement profonde et durable", assurent-ils. "On peut avoir une récession mais elle ne sera pas extrêmement profonde et durable", a estimé un gérant d'actions chez Barclays Bourse, prévoyant "une rechute ponctuelle des indicateurs économiques aux Etats-Unis et en Europe entre fin 2011 et mi-2012". "Ca ne va pas déboucher sur la théorie du chaos comme certains l'évoquent" car les pays émergents "ont encore des taux de croissance assez ahurissants", a-t-il relevé. Abondant dans ce sens un professeur à l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris a estimé que "les perspectives de croissance sont moins favorables qu'en début d'année, mais on ne risque pas la dépression mondiale". Personne, selon lui, n'envisage une récession mondiale mais plutôt un ralentissement. Et ceci uniquement parce que "quand les pays occidentaux faiblissent, ce qui est le cas actuellement, la Chine et l'Inde et autres émergents continuent à surperformer", a-t-il expliqué. Le Fonds monétaire international (FMI) a prévu en juin une croissance mondiale pour 2011 de 4,3% et de 2,0% pour la zone euro. "Au niveau local, il y a des pays qui carburent", a commenté un économiste chez Natixis. "Nous n'anticipons pas une récession aux Etats-Unis, ni en zone euro, ni au niveau mondial", a-t-insisté. Selon lui, l'accumulation de mauvaises nouvelles aux Etats-Unis (croissance, emploi, marché immobilier) signifie qu'il "n'y a aucune chance d'avoir une croissance satisfaisante pour stabiliser la dette" notamment. L'économie mondiale devrait échapper à la récession grâce à la bonne tenue des pays émergents, mais la crise d'endettement des Etats pourrait affecter son rythme de croissance, estiment des économistes. La situation qui prévaut actuellement aux Etats-Unis et en zone euro, où le problème d'endettement affecte déjà plusieurs Etats (Grèce, Italie, Espagne) et fait apparaître le spectre de la récession au niveau des marchés, ne risque pas de provoquer une récession mondiale, mais à la limite une dépression qui ne sera pas "extrêmement profonde et durable", assurent-ils. "On peut avoir une récession mais elle ne sera pas extrêmement profonde et durable", a estimé un gérant d'actions chez Barclays Bourse, prévoyant "une rechute ponctuelle des indicateurs économiques aux Etats-Unis et en Europe entre fin 2011 et mi-2012". "Ca ne va pas déboucher sur la théorie du chaos comme certains l'évoquent" car les pays émergents "ont encore des taux de croissance assez ahurissants", a-t-il relevé. Abondant dans ce sens un professeur à l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris a estimé que "les perspectives de croissance sont moins favorables qu'en début d'année, mais on ne risque pas la dépression mondiale". Personne, selon lui, n'envisage une récession mondiale mais plutôt un ralentissement. Et ceci uniquement parce que "quand les pays occidentaux faiblissent, ce qui est le cas actuellement, la Chine et l'Inde et autres émergents continuent à surperformer", a-t-il expliqué. Le Fonds monétaire international (FMI) a prévu en juin une croissance mondiale pour 2011 de 4,3% et de 2,0% pour la zone euro. "Au niveau local, il y a des pays qui carburent", a commenté un économiste chez Natixis. "Nous n'anticipons pas une récession aux Etats-Unis, ni en zone euro, ni au niveau mondial", a-t-insisté. Selon lui, l'accumulation de mauvaises nouvelles aux Etats-Unis (croissance, emploi, marché immobilier) signifie qu'il "n'y a aucune chance d'avoir une croissance satisfaisante pour stabiliser la dette" notamment.