Le Forum des chefs d'entreprise a dressé un véritable réquisitoire sur l'économie nationale en la qualifiant de très dépendante des ressources en hydrocarbures alors qu'elle devait être diversifiée en donnant la primauté aux secteurs industriels et agroalimentaires, sachant que le pays dispose de potentialités importantes pour développer une production nationale et dégager des excédents pour l'exportation. Le Forum des chefs d'entreprise a dressé un véritable réquisitoire sur l'économie nationale en la qualifiant de très dépendante des ressources en hydrocarbures alors qu'elle devait être diversifiée en donnant la primauté aux secteurs industriels et agroalimentaires, sachant que le pays dispose de potentialités importantes pour développer une production nationale et dégager des excédents pour l'exportation. Les membres du FCE et les experts ont relevé plusieurs actions à entreprendre par l'Etat pour renouer avec la croissance économique et assurer un développement économique durable et non basé sur le rôle mono exportateur. Autrement dit, préparer l'ère de la transition de l'économie de rente à celle de diversification économique. Ainsi, le nouveau pacte de croissance économique doit reposer, selon le FCE, sur la concrétisation de nombreux objectifs inhérents, notamment, la réhabilitation et la stimulation de l'environnement de l'entreprise, la réactivation et la promotion des opérations d'investissement productif et créateur de richesses, la lutte et l'éradication progressive du commerce informel, et enfin, la nécessité de réorganiser l'économie nationale en améliorant et en dynamisant le climat des affaires pour mieux attirer les investissements nationaux et étrangers. Les patrons proposent également la prise en charge des problèmes liés aux entreprises par le biais des investissements afin de contribuer à la résorption du chômage en tablant sur une croissance comprise entre 8 et 10 % dans le but de soustraire l'économie nationale au bricolage et au gâchis financier avec un meilleur contrôle des finances publiques et une gestion scientifique et rationnelle des ressources. Il existe un tas de propositions du FEC destinées à injecter un sang nouveau à l'économie nationale pour la redresser selon les normes de l'économie de marché et en vertu des impératifs de la mondialisation et de la globalisation, car l'Algérie doit honorer ses engagements concernant son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce et l'accord d'association avec l'Union européenne, avec comme pierre angulaire, la libéralisation des échanges commerciaux et la qualité des produits aux standards internationaux. Si le FCE a émis pas moins de 50 propositions économiques, c'est parce que l'économie nationale est tributaire des ressources financières en hydrocarbures à 98 % tandis que les autres secteurs d'activités économique ne rapportent que 1,2 milliard dollars au pays en termes d'exportation (soit 2 % seulement du total des exportations principalement dominées par le pétrole et le gaz). Parmi les propositions formulées par le FCE, il y a lieu de souligner la relance de l'investissement qui doit être ouvert aux privés nationaux tous secteurs économiques confondus, la création d'une banque d'investissement spécialisée pour promouvoir la PME-PMI avec un capital évalué à 10 milliards dollars, tout en suggérant l'annulation de la règle 51-49 % en matière d'investissement direct étranger. Le FCE recommande également l'attribution de marchés publics aux entrepreneurs nationaux avec des montants maximaux n'excédant pas 150 millions DA pour les fournitures, 30 millions DA pour les services et 200 millions DA pour les travaux. En outre, le patronat propose la refonte de l'acte d'exporter en l'encourageant pour atteindre un montant de 10 milliards dollars d'ici 5 années et 20 milliards dollars après 12 années pour les exportations hors hydrocarbures. Aussi, le FCE envisage de contribuer à combattre le commerce informel en revendiquant la réforme du registre du commerce et l'amnistie fiscale en taxant à hauteur de 10 % les montants déclarés au fisc ensuite déposés dans les banques. Par ailleurs, le patronat milite pour une réforme fiscale et de la législation algérienne pour les rendre plus performants en mettant l'accent sur l'accélération du financement des entreprises concernant, notamment, les prêts à long terme pour les projets d'investissement productifs. Enfin, le FCE met en relief la nécessité de lutter contre la bureaucratie et favoriser l'investissement dans l'économie de la connaissance… Les membres du FCE et les experts ont relevé plusieurs actions à entreprendre par l'Etat pour renouer avec la croissance économique et assurer un développement économique durable et non basé sur le rôle mono exportateur. Autrement dit, préparer l'ère de la transition de l'économie de rente à celle de diversification économique. Ainsi, le nouveau pacte de croissance économique doit reposer, selon le FCE, sur la concrétisation de nombreux objectifs inhérents, notamment, la réhabilitation et la stimulation de l'environnement de l'entreprise, la réactivation et la promotion des opérations d'investissement productif et créateur de richesses, la lutte et l'éradication progressive du commerce informel, et enfin, la nécessité de réorganiser l'économie nationale en améliorant et en dynamisant le climat des affaires pour mieux attirer les investissements nationaux et étrangers. Les patrons proposent également la prise en charge des problèmes liés aux entreprises par le biais des investissements afin de contribuer à la résorption du chômage en tablant sur une croissance comprise entre 8 et 10 % dans le but de soustraire l'économie nationale au bricolage et au gâchis financier avec un meilleur contrôle des finances publiques et une gestion scientifique et rationnelle des ressources. Il existe un tas de propositions du FEC destinées à injecter un sang nouveau à l'économie nationale pour la redresser selon les normes de l'économie de marché et en vertu des impératifs de la mondialisation et de la globalisation, car l'Algérie doit honorer ses engagements concernant son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce et l'accord d'association avec l'Union européenne, avec comme pierre angulaire, la libéralisation des échanges commerciaux et la qualité des produits aux standards internationaux. Si le FCE a émis pas moins de 50 propositions économiques, c'est parce que l'économie nationale est tributaire des ressources financières en hydrocarbures à 98 % tandis que les autres secteurs d'activités économique ne rapportent que 1,2 milliard dollars au pays en termes d'exportation (soit 2 % seulement du total des exportations principalement dominées par le pétrole et le gaz). Parmi les propositions formulées par le FCE, il y a lieu de souligner la relance de l'investissement qui doit être ouvert aux privés nationaux tous secteurs économiques confondus, la création d'une banque d'investissement spécialisée pour promouvoir la PME-PMI avec un capital évalué à 10 milliards dollars, tout en suggérant l'annulation de la règle 51-49 % en matière d'investissement direct étranger. Le FCE recommande également l'attribution de marchés publics aux entrepreneurs nationaux avec des montants maximaux n'excédant pas 150 millions DA pour les fournitures, 30 millions DA pour les services et 200 millions DA pour les travaux. En outre, le patronat propose la refonte de l'acte d'exporter en l'encourageant pour atteindre un montant de 10 milliards dollars d'ici 5 années et 20 milliards dollars après 12 années pour les exportations hors hydrocarbures. Aussi, le FCE envisage de contribuer à combattre le commerce informel en revendiquant la réforme du registre du commerce et l'amnistie fiscale en taxant à hauteur de 10 % les montants déclarés au fisc ensuite déposés dans les banques. Par ailleurs, le patronat milite pour une réforme fiscale et de la législation algérienne pour les rendre plus performants en mettant l'accent sur l'accélération du financement des entreprises concernant, notamment, les prêts à long terme pour les projets d'investissement productifs. Enfin, le FCE met en relief la nécessité de lutter contre la bureaucratie et favoriser l'investissement dans l'économie de la connaissance…