L'avenir du plan de paix pour la Syrie élaboré par Kofi Annan semble compromis avec l'exigence formulée, dimanche, par le régime de Bachar al Assad d'obtenir des garanties écrites de la part des rebelles avant d'entamer son retrait des villes. Alors que ce retrait est censé débuter mardi et qu'un cessez-le-feu doit entrer en vigueur jeudi à 03h00 GMT, les forces gouvernementales ont poursuivi le bombardement d'un secteur rebelle proche de la frontière avec la Turquie, faisant des dizaines de morts et de blessés dimanche, selon les opposants, rapporte l'agence Reuters. Kofi Annan s'est lui-même dit "choqué" face à l'escalade "inacceptable" des violences contraire, selon lui, aux engagements pris par le régime syrien. Un chef rebelle a, pour sa part, jugé que les efforts entrepris par l'émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe étaient voués à l'échec en raison de la détermination du régime à ne pas y participer. "Le régime ne va pas appliquer ce plan. Ce plan va échouer", a déclaré Riad al Asaad, chef de l'Armée syrienne libre (ASL), interrogé au téléphone par Reuters. Il a souligné qu'aucune garantie écrite ne lui avait été demandée au sujet d'un éventuel arrêt des combats préalable au retrait des forces de Bachar al Assad. Un autre responsable de l'ASL a abondé en ce sens. "Nous honorerons la date-butoir même si (les forces gouvernementales) ne se retirent pas. Nous observerons un cessez-le-feu comme nous nous y sommes engagés auprès des Nations unies", a dit à Reuters le colonel Kassem Saad al Dine, porte-parole du commandement unifié de l'ASL. Il a, toutefois, ajouté : "Mais si (les forces syriennes) ouvrent le feu, nous reprendrons les armes et riposterons". Il a par ailleurs chiffré à un millier le nombre de morts cette semaine en Syrie, pour la plupart des civils. Le ministère syrien des Affaires étrangères a assuré que le régime était prêt à retirer à partir de mardi ses troupes des centres urbains afin de permettre à une trêve d'entrer en vigueur 48 heures plus tard. Il a cependant ajouté que les rebelles devaient garantir par écrit qu'ils allaient cesser les combats. La Syrie souhaite aussi obtenir l'assurance que le Qatar, l'Arabie saoudite et la Turquie — trois pays critiques à l'égard de Bachar al Assad — ne financeront pas les groupes rebelles armés. Dans un communiqué diffusé par ses services à Genève, Kofi Annan n'a pas réagi à ces exigences formulées par le régime syrien. L'avenir du plan de paix pour la Syrie élaboré par Kofi Annan semble compromis avec l'exigence formulée, dimanche, par le régime de Bachar al Assad d'obtenir des garanties écrites de la part des rebelles avant d'entamer son retrait des villes. Alors que ce retrait est censé débuter mardi et qu'un cessez-le-feu doit entrer en vigueur jeudi à 03h00 GMT, les forces gouvernementales ont poursuivi le bombardement d'un secteur rebelle proche de la frontière avec la Turquie, faisant des dizaines de morts et de blessés dimanche, selon les opposants, rapporte l'agence Reuters. Kofi Annan s'est lui-même dit "choqué" face à l'escalade "inacceptable" des violences contraire, selon lui, aux engagements pris par le régime syrien. Un chef rebelle a, pour sa part, jugé que les efforts entrepris par l'émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe étaient voués à l'échec en raison de la détermination du régime à ne pas y participer. "Le régime ne va pas appliquer ce plan. Ce plan va échouer", a déclaré Riad al Asaad, chef de l'Armée syrienne libre (ASL), interrogé au téléphone par Reuters. Il a souligné qu'aucune garantie écrite ne lui avait été demandée au sujet d'un éventuel arrêt des combats préalable au retrait des forces de Bachar al Assad. Un autre responsable de l'ASL a abondé en ce sens. "Nous honorerons la date-butoir même si (les forces gouvernementales) ne se retirent pas. Nous observerons un cessez-le-feu comme nous nous y sommes engagés auprès des Nations unies", a dit à Reuters le colonel Kassem Saad al Dine, porte-parole du commandement unifié de l'ASL. Il a, toutefois, ajouté : "Mais si (les forces syriennes) ouvrent le feu, nous reprendrons les armes et riposterons". Il a par ailleurs chiffré à un millier le nombre de morts cette semaine en Syrie, pour la plupart des civils. Le ministère syrien des Affaires étrangères a assuré que le régime était prêt à retirer à partir de mardi ses troupes des centres urbains afin de permettre à une trêve d'entrer en vigueur 48 heures plus tard. Il a cependant ajouté que les rebelles devaient garantir par écrit qu'ils allaient cesser les combats. La Syrie souhaite aussi obtenir l'assurance que le Qatar, l'Arabie saoudite et la Turquie — trois pays critiques à l'égard de Bachar al Assad — ne financeront pas les groupes rebelles armés. Dans un communiqué diffusé par ses services à Genève, Kofi Annan n'a pas réagi à ces exigences formulées par le régime syrien.