Depuis qu'il a réintégré le processus électoral, le Front des forces socialistes tient le même langage que le PT et le MSP. Le parti serait un facteur de stabilisation dans le pays et une force politique sur laquelle il faut compter même s'il n'a pas atteint ses objectifs dans un contexte international caractérisé par les menaces sur l'Algérie. A croire que lorsqu'on subit les mêmes situations, l'on est poussé à verser dans le même sémantisme. En tous les cas nous sommes habitués aux cris d'orfraie de certains partis qui passent leur temps à tirer la sonnette d'alarme et à nous faire part de leur appréhension quant aux échéances futures, et qui n'hésitent pas le moment venu à les cautionner. Bien avant l'annonce faite lors du conseil national réuni ce vendredi à Alger, par le premier secrétaire, Ali Laskri, à propos de la participation du FFS aux locales de novembre 2012, on savait bien que le doyen des partis d'opposition était partant. Le parti d'Ait Ahmed avait toujours considéré que le contrôle des municipalités permettait, outre d'affirmer une présence politique, d'investir le pouvoir local, et de s'assurer la représentation de la Kabylie, même si le parti a toujours voulu s'ancrer dans les autres régions du pays. Les élections prévues le 29 novembre prochain vont-elles permettre au FFS de sortir de la ghettoïsation dont il se dit victime ? Le siège de Constantine obtenu dans le cadre des législatives passées, va-t-il vraiment lui permettre de se redéployer ? On a vu dans quelles conditions ces dernières se sont déroulées. L'important taux d'abstention des électeurs qui avait été enregistré partout dans le pays, y compris en Kabylie, atteste la défection citoyenne. «Remettre du mouvement dans le statu quo», pour reprendre la formule chère au président exilé du parti, devient un slogan difficile à faire admettre. On est dans une situation de déliquescence avancée, où la population ne croit plus à rien, ni aux politiques, ni à leurs opposants, ni à telle ou telle autre aile d'un parti. Dans une certaine mesure la direction actuelle du FFS bénéficie de cette banqueroute générale, puisque en temps de mobilisation, les dissidents «wanted» conduits par Dajmel Zenati et consorts aurait pu faire mouche. Pour cette raison, on peut dire que le FFS peut vaquer tranquillement à ses affaires sans risque d'être sérieusement inquiété. Les contestataires de la ligne du parti n'ont pas compris qu'il faut plus que des meetings pour faire de la politique à l'heure des révolutions dites arabes. Pour autant la rentrée sociale s'annonce des plus chaudes et des plus singulières. Le nouveau gouvernement, devrait être connu à la rentée tout autant que l'agenda de la révision constitutionnelle, l'inconnue demeurant l'incertitude qui pèse sur le consensus social. Depuis qu'il a réintégré le processus électoral, le Front des forces socialistes tient le même langage que le PT et le MSP. Le parti serait un facteur de stabilisation dans le pays et une force politique sur laquelle il faut compter même s'il n'a pas atteint ses objectifs dans un contexte international caractérisé par les menaces sur l'Algérie. A croire que lorsqu'on subit les mêmes situations, l'on est poussé à verser dans le même sémantisme. En tous les cas nous sommes habitués aux cris d'orfraie de certains partis qui passent leur temps à tirer la sonnette d'alarme et à nous faire part de leur appréhension quant aux échéances futures, et qui n'hésitent pas le moment venu à les cautionner. Bien avant l'annonce faite lors du conseil national réuni ce vendredi à Alger, par le premier secrétaire, Ali Laskri, à propos de la participation du FFS aux locales de novembre 2012, on savait bien que le doyen des partis d'opposition était partant. Le parti d'Ait Ahmed avait toujours considéré que le contrôle des municipalités permettait, outre d'affirmer une présence politique, d'investir le pouvoir local, et de s'assurer la représentation de la Kabylie, même si le parti a toujours voulu s'ancrer dans les autres régions du pays. Les élections prévues le 29 novembre prochain vont-elles permettre au FFS de sortir de la ghettoïsation dont il se dit victime ? Le siège de Constantine obtenu dans le cadre des législatives passées, va-t-il vraiment lui permettre de se redéployer ? On a vu dans quelles conditions ces dernières se sont déroulées. L'important taux d'abstention des électeurs qui avait été enregistré partout dans le pays, y compris en Kabylie, atteste la défection citoyenne. «Remettre du mouvement dans le statu quo», pour reprendre la formule chère au président exilé du parti, devient un slogan difficile à faire admettre. On est dans une situation de déliquescence avancée, où la population ne croit plus à rien, ni aux politiques, ni à leurs opposants, ni à telle ou telle autre aile d'un parti. Dans une certaine mesure la direction actuelle du FFS bénéficie de cette banqueroute générale, puisque en temps de mobilisation, les dissidents «wanted» conduits par Dajmel Zenati et consorts aurait pu faire mouche. Pour cette raison, on peut dire que le FFS peut vaquer tranquillement à ses affaires sans risque d'être sérieusement inquiété. Les contestataires de la ligne du parti n'ont pas compris qu'il faut plus que des meetings pour faire de la politique à l'heure des révolutions dites arabes. Pour autant la rentrée sociale s'annonce des plus chaudes et des plus singulières. Le nouveau gouvernement, devrait être connu à la rentée tout autant que l'agenda de la révision constitutionnelle, l'inconnue demeurant l'incertitude qui pèse sur le consensus social.