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Bouteflika et Hollande vont-ils aplanir les divergences ? Intervention militaire, otages algériens et français, lutte contre Al Qaïda et bourbier malien
Au-delà de l'aspect économique, arrachant la part de lion lors de la visite, très attendue, qu'effectuera le président français, François Hollande, à Alger, à partir d'aujourd'hui, le dossier malien, sera l'une des discussions les plus en vue entre les deux présidents. L'intervention militaire au Mali, les otages algériens et français, la lutte contre Al Qaïda au Maghreb et les divergences qui existent entre Alger et Paris, seront au menu des sujets débattus à l'occasion de la visite de Hollande à Alger. François Hollande sera aujourd'hui à Alger pour rencontrer son homologue Bouteflika. Un sommet entre les deux présidents qui s'annonce très important, dans la mesure où il intervient dans une conjoncture très spéciale. Loin des contrats dans les domaines économiques et bilatéraux, les deux capitales, Alger et Paris, vont parler d'un autre dossier d'une extrême importance, celui du Mali. Un pays déchiré par des groupes terroristes armés affiliés à Aqmi et Mujao, là où quatre otages algériens et sept autres français sont détenus depuis de longs mois par les terroristes. Un pays vivant dans le chaos et où la France veut intervenir militairement ce à quoi l'Algérie est opposée depuis des mois. Tout comme Paris, Alger est concerné par tout ce qui se passe au Mali, pays voisin. Ici, la situation sécuritaire, humanitaire, politique et économique s'annonce très inquiétante, pour un pays frontalier avec l'Algérie. La France tente de s'en mêler par une intervention militaire contre les groupes terroristes. Une position française ré-appuyée, récemment, par le ministre français des Affaires Etrangères, Alain Jupé qui s'est réuni, il y a trois jours, à Washington avec son homologue américain et douze autres pays pour discuter du plan de l'intervention militaire au Mali. La France tient à une intervention militaire contre les terroristes d'Al Qaïda au Maghreb Islamique alors qu'Alger préfère la voie de la sagesse et de la prudence en optant pour des négociations. Alger et Paris tentent chacun de convaincre le maximum des pays étrangers d'adhèrer à leurs démarches. D'un côté, la France s'est lancée dans une course contre la montre, en se projetant à l'Onu tout en essayant de gagner la confiance de ses alliés africains, européens et américains de la nécessité d'une intervention au nord du Mali. D'un autre côté, l'Algérie s'est également mobilisée, à travers des déplacements et des discussions entamées par son ministres des AE et celui chargé des Affaires maghrébines et africaines avec leurs homologues africains, arabes et musulmans, mais aussi ses alliésà travers le monde, afin de les convaincre d'opter pour des négociations pour éviter une guerre au Mali. Pour la France, le Mali est une ancienne colonie et donc Paris tente de "récupérer" son ancien "statut" en Afrique. L'Algérie, quant à elle, est considérée comme le pays le plus puissant de la région. Un tête à tête entre Bouteflika et Hollande pourra, probablement, aplanir les divergences sur ce dossier. D'ailleurs, les deux pays sont condamnés à arriver à une plateforme commune concernant la situation au Mali, car les ennemis en face sont coriaces et leurs menaces pourraient devenir très sérieuses pour la stabilité et la sécurité au Sahel, y compris pour l'Algérie et la France. Le terrorisme est transfrontalier. Pour cette raison, Alger et Paris devraient mettre la main dans la main afin de combattre ce mal qui ne date pas d'aujourd'hui, mais qui remonte à la nuit des temps. Un terrorisme qui, faut-il le rappeler, a engendré d'énormes dégâts humains et matériels pour les deux pays. Ce terrorisme barbare et sans nom pourrait refaire surface surtout qu'au nord du Mali, la nébuleuse est en train de se reconstituer. La visite d'aujourd'hui de François Hollande devait mettre les pendules à l'heure concernant la situation au Mali et la France est appelé à suivre l'Algérie, un pays d'une extrême importance dans la lutte contre le terrorisme. Au-delà de l'aspect économique, arrachant la part de lion lors de la visite, très attendue, qu'effectuera le président français, François Hollande, à Alger, à partir d'aujourd'hui, le dossier malien, sera l'une des discussions les plus en vue entre les deux présidents. L'intervention militaire au Mali, les otages algériens et français, la lutte contre Al Qaïda au Maghreb et les divergences qui existent entre Alger et Paris, seront au menu des sujets débattus à l'occasion de la visite de Hollande à Alger. François Hollande sera aujourd'hui à Alger pour rencontrer son homologue Bouteflika. Un sommet entre les deux présidents qui s'annonce très important, dans la mesure où il intervient dans une conjoncture très spéciale. Loin des contrats dans les domaines économiques et bilatéraux, les deux capitales, Alger et Paris, vont parler d'un autre dossier d'une extrême importance, celui du Mali. Un pays déchiré par des groupes terroristes armés affiliés à Aqmi et Mujao, là où quatre otages algériens et sept autres français sont détenus depuis de longs mois par les terroristes. Un pays vivant dans le chaos et où la France veut intervenir militairement ce à quoi l'Algérie est opposée depuis des mois. Tout comme Paris, Alger est concerné par tout ce qui se passe au Mali, pays voisin. Ici, la situation sécuritaire, humanitaire, politique et économique s'annonce très inquiétante, pour un pays frontalier avec l'Algérie. La France tente de s'en mêler par une intervention militaire contre les groupes terroristes. Une position française ré-appuyée, récemment, par le ministre français des Affaires Etrangères, Alain Jupé qui s'est réuni, il y a trois jours, à Washington avec son homologue américain et douze autres pays pour discuter du plan de l'intervention militaire au Mali. La France tient à une intervention militaire contre les terroristes d'Al Qaïda au Maghreb Islamique alors qu'Alger préfère la voie de la sagesse et de la prudence en optant pour des négociations. Alger et Paris tentent chacun de convaincre le maximum des pays étrangers d'adhèrer à leurs démarches. D'un côté, la France s'est lancée dans une course contre la montre, en se projetant à l'Onu tout en essayant de gagner la confiance de ses alliés africains, européens et américains de la nécessité d'une intervention au nord du Mali. D'un autre côté, l'Algérie s'est également mobilisée, à travers des déplacements et des discussions entamées par son ministres des AE et celui chargé des Affaires maghrébines et africaines avec leurs homologues africains, arabes et musulmans, mais aussi ses alliésà travers le monde, afin de les convaincre d'opter pour des négociations pour éviter une guerre au Mali. Pour la France, le Mali est une ancienne colonie et donc Paris tente de "récupérer" son ancien "statut" en Afrique. L'Algérie, quant à elle, est considérée comme le pays le plus puissant de la région. Un tête à tête entre Bouteflika et Hollande pourra, probablement, aplanir les divergences sur ce dossier. D'ailleurs, les deux pays sont condamnés à arriver à une plateforme commune concernant la situation au Mali, car les ennemis en face sont coriaces et leurs menaces pourraient devenir très sérieuses pour la stabilité et la sécurité au Sahel, y compris pour l'Algérie et la France. Le terrorisme est transfrontalier. Pour cette raison, Alger et Paris devraient mettre la main dans la main afin de combattre ce mal qui ne date pas d'aujourd'hui, mais qui remonte à la nuit des temps. Un terrorisme qui, faut-il le rappeler, a engendré d'énormes dégâts humains et matériels pour les deux pays. Ce terrorisme barbare et sans nom pourrait refaire surface surtout qu'au nord du Mali, la nébuleuse est en train de se reconstituer. La visite d'aujourd'hui de François Hollande devait mettre les pendules à l'heure concernant la situation au Mali et la France est appelé à suivre l'Algérie, un pays d'une extrême importance dans la lutte contre le terrorisme.