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L'UGCA s'intéresse aux jeunes
Déperdition scolaire
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 01 - 2013

L'UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens) s'intéresse aux jeunes exclus de l'école qui ne peuvent être admis dans les centres de formation professionnelle parce que n'ayant pas le niveau requis. Elle s'engage à organiser à leur profit et ce, à partir de la semaine prochaine, un stage de formation aux métiers de l'artisanat dont on dénombre 372 variantes. L'annonce en a été faite hier à Alger lors d'un point de presse animé au siège national de l'UGCAA par Réda Yaysi, président de la Fédération des artisans et de l'artisanat.
La wilaya d'Alger servira de wilaya pilote pour cette opération qui est appelée à s'élargir aux autres wilayas. « Les jeunes concernés sont ceux qui n'ont pas le niveau requis pour être admis dans les établissements de la formation professionnelle, généralement les exclus de l'école qui ont un niveau ne dépassant pas la 4e année moyenne », indique-t-on. Pour Abdelkader Boucherit, chargé de communication de l'UGCAA « beaucoup de métiers de l'artisanat sont en voie de disparition et il ne reste à Alger que 3 boutiques de dinandiers seulement ».
« Avec ce programme, a-t-il ajouté, on trouvera une alternative au marché noir et on fera éloigner nos enfants de la délinquance juvénile ». La Fédération des artisans compte assortir son plan de formation du jeune artisan d'un accompagnement dans la recherche de l'emploi à travers un montage financier avec le concours de l'Angem (Agence nationale de gestion du micro-crédit) et de la Cnac (Caisse nationale d'assurance chômage). Les jeunes candidats seront désignés par les comités de quartiers. Les intéressés auront à choisir entre 372 métiers à l'image des (peintre, coffreur, dinandier, plombier, coiffeur, cordonnier, maçon, vitrier, etc). Après avoir fait son choix, le jeune est orienté vers un artisan professionnel qui le prendra comme apprenti dans son atelier. En plus d'une assurance, le jeune apprenti percevra une petite rémunération mensuelle et ce, jusqu'à la fin de son stage. « La formation est sanctionnée par un diplôme validé par le ministère du Tourisme et de l'Artisanat », a précisé Réda Yaysi.
La durée du stage n'est pas déterminée avec précision. « Elle peut varier selon le rythme d'apprentissage de l'apprenant, le stagiaire ne sera considéré comme apte à travailler de façon autonome que lorsqu'il aura assimilé les rudiments du métier, il peut donc faire un stage qui peut varier de six mois à une année ».
Des cours du soir, qui prennent en charge le volet théorique (2 heures par semaine) assurés par des artisans, sont prévus au niveau des établissements relevant de la formation professionnelle.
«Nous avons essayé d'insérer le stage d'artisan dans le système de formation sous tutelle du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, mais notre proposition a été rejetée parce qu'on nous a dit que ces écoles ne peuvent recruter des élèves de 4e année moyenne ou des classes inférieures », a précisé le président de la Fédération. Une fois le stage terminé, le nouvel artisan sera orienté vers le marché du travail. Le jeune artisan ayant la possibilité de travailler à son propre compte, ou au compte d'une entreprise.
En outre, l'UGCCA a sur sa tablette un projet de convention avec l'Angem, pour l'obtention de crédits au profit des jeunes artisans. Le wali d'Alger a du reste été contacté par l'UGCAA qui veut négocier avec lui des contrats de travail au profit de ces jeunes dans le cadre du projet de construction des 10.000 logements prévus dans la capitale. « Les artisans sont motivés pour prendre en charge la formation de ces jeunes. Avoir dans son atelier un ou plusieurs apprentis, procure à l'artisan certains avantages qui ne sont pas des moindres, en plus de la réduction de la facture des impôts que leur accorde la loi, ils ont à leur service de précieux assistants qui leur prêtent main-forte », a indiqué Réda Yaysi.
L'UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens) s'intéresse aux jeunes exclus de l'école qui ne peuvent être admis dans les centres de formation professionnelle parce que n'ayant pas le niveau requis. Elle s'engage à organiser à leur profit et ce, à partir de la semaine prochaine, un stage de formation aux métiers de l'artisanat dont on dénombre 372 variantes. L'annonce en a été faite hier à Alger lors d'un point de presse animé au siège national de l'UGCAA par Réda Yaysi, président de la Fédération des artisans et de l'artisanat.
La wilaya d'Alger servira de wilaya pilote pour cette opération qui est appelée à s'élargir aux autres wilayas. « Les jeunes concernés sont ceux qui n'ont pas le niveau requis pour être admis dans les établissements de la formation professionnelle, généralement les exclus de l'école qui ont un niveau ne dépassant pas la 4e année moyenne », indique-t-on. Pour Abdelkader Boucherit, chargé de communication de l'UGCAA « beaucoup de métiers de l'artisanat sont en voie de disparition et il ne reste à Alger que 3 boutiques de dinandiers seulement ».
« Avec ce programme, a-t-il ajouté, on trouvera une alternative au marché noir et on fera éloigner nos enfants de la délinquance juvénile ». La Fédération des artisans compte assortir son plan de formation du jeune artisan d'un accompagnement dans la recherche de l'emploi à travers un montage financier avec le concours de l'Angem (Agence nationale de gestion du micro-crédit) et de la Cnac (Caisse nationale d'assurance chômage). Les jeunes candidats seront désignés par les comités de quartiers. Les intéressés auront à choisir entre 372 métiers à l'image des (peintre, coffreur, dinandier, plombier, coiffeur, cordonnier, maçon, vitrier, etc). Après avoir fait son choix, le jeune est orienté vers un artisan professionnel qui le prendra comme apprenti dans son atelier. En plus d'une assurance, le jeune apprenti percevra une petite rémunération mensuelle et ce, jusqu'à la fin de son stage. « La formation est sanctionnée par un diplôme validé par le ministère du Tourisme et de l'Artisanat », a précisé Réda Yaysi.
La durée du stage n'est pas déterminée avec précision. « Elle peut varier selon le rythme d'apprentissage de l'apprenant, le stagiaire ne sera considéré comme apte à travailler de façon autonome que lorsqu'il aura assimilé les rudiments du métier, il peut donc faire un stage qui peut varier de six mois à une année ».
Des cours du soir, qui prennent en charge le volet théorique (2 heures par semaine) assurés par des artisans, sont prévus au niveau des établissements relevant de la formation professionnelle.
«Nous avons essayé d'insérer le stage d'artisan dans le système de formation sous tutelle du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, mais notre proposition a été rejetée parce qu'on nous a dit que ces écoles ne peuvent recruter des élèves de 4e année moyenne ou des classes inférieures », a précisé le président de la Fédération. Une fois le stage terminé, le nouvel artisan sera orienté vers le marché du travail. Le jeune artisan ayant la possibilité de travailler à son propre compte, ou au compte d'une entreprise.
En outre, l'UGCCA a sur sa tablette un projet de convention avec l'Angem, pour l'obtention de crédits au profit des jeunes artisans. Le wali d'Alger a du reste été contacté par l'UGCAA qui veut négocier avec lui des contrats de travail au profit de ces jeunes dans le cadre du projet de construction des 10.000 logements prévus dans la capitale. « Les artisans sont motivés pour prendre en charge la formation de ces jeunes. Avoir dans son atelier un ou plusieurs apprentis, procure à l'artisan certains avantages qui ne sont pas des moindres, en plus de la réduction de la facture des impôts que leur accorde la loi, ils ont à leur service de précieux assistants qui leur prêtent main-forte », a indiqué Réda Yaysi.


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