Réunis à Moscou, les ministres des Finances et les banquiers centraux du G20 réfléchissent à la manière d'adresser un message clair à des marchés où la volatilité reste élevée, alors que les perspectives de reprise se précisent aux Etats-Unis et au Japon. Réunis à Moscou, les ministres des Finances et les banquiers centraux du G20 réfléchissent à la manière d'adresser un message clair à des marchés où la volatilité reste élevée, alors que les perspectives de reprise se précisent aux Etats-Unis et au Japon. Les responsables du G20 cherchent notamment à éviter un affolement comparable à celui qu'a provoqué le mois dernier Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale des Etats-Unis, en évoquant un ralentissement avant la fin de l'année du programme de soutien à l'économie mené par la banque centrale américaine. Les tensions sont depuis quelque peu retombées, Ben Bernanke ayant lui-même rassuré les investisseurs en déclarant que la Fed ne comptait pas verser de sitôt dans l'orthodoxie monétaire. Anton Silouanov, ministre russe des Finances, a prévenu qu'une meilleure communication serait "cruciale pour éviter une volatilité grave sur les marchés financiers". Le communiqué final de la réunion appelle à "des efforts coordonnés et à une prévisibilité des mesures d'assouplissement quantitatif". Le Fonds monétaire international (FMI) a de son côté estimé que la fin des politiques monétaires accommodantes "pourrait poser problème aux économies émergentes, en particulier si elle a lieu trop vite ou si elle n'est pas bien expliquée", dans une note rédigée pour l'occasion. Débat sur la croissance Sur le front budgétaire, l'amélioration de la situation américaine est essentiellement imputable à une accélération de la croissance et les Etats-Unis espèrent convaincre que c'est cette voie qui est à emprunter face à une Allemagne qui fait au contraire de la maîtrise des déficits un élément préalable à la reprise. Les responsables du G20 cherchent notamment à éviter un affolement comparable à celui qu'a provoqué le mois dernier Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale des Etats-Unis, en évoquant un ralentissement avant la fin de l'année du programme de soutien à l'économie mené par la banque centrale américaine. Les tensions sont depuis quelque peu retombées, Ben Bernanke ayant lui-même rassuré les investisseurs en déclarant que la Fed ne comptait pas verser de sitôt dans l'orthodoxie monétaire. Anton Silouanov, ministre russe des Finances, a prévenu qu'une meilleure communication serait "cruciale pour éviter une volatilité grave sur les marchés financiers". Le communiqué final de la réunion appelle à "des efforts coordonnés et à une prévisibilité des mesures d'assouplissement quantitatif". Le Fonds monétaire international (FMI) a de son côté estimé que la fin des politiques monétaires accommodantes "pourrait poser problème aux économies émergentes, en particulier si elle a lieu trop vite ou si elle n'est pas bien expliquée", dans une note rédigée pour l'occasion. Débat sur la croissance Sur le front budgétaire, l'amélioration de la situation américaine est essentiellement imputable à une accélération de la croissance et les Etats-Unis espèrent convaincre que c'est cette voie qui est à emprunter face à une Allemagne qui fait au contraire de la maîtrise des déficits un élément préalable à la reprise.