Le Rwanda a accusé jeudi la République démocratique du Congo (RDC) voisine de bombarder régulièrement son territoire et déclaré que pareille "provocation" ne pouvait plus être tolérée. Le Rwanda a accusé jeudi la République démocratique du Congo (RDC) voisine de bombarder régulièrement son territoire et déclaré que pareille "provocation" ne pouvait plus être tolérée. "Nous avons les moyens de déterminer qui a tiré sur nous et nous n'hésiterons pas à défendre notre territoire. Le Rwanda a la responsabilité de protéger sa population", a dit la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, dans un communiqué. Selon elle, 34 projectiles ont été tiré depuis un mois sur le territoire rwandais par les forces congolaises. Jeudi, une femme a été tuée et un bébé grièvement blessé par un obus qui est tombé près d'un marché proche de la frontière avec la RDC, ont rapporté des habitants de la ville de Gisenyi. Un responsable rwandais a accusé l'armée congolaise d'avoir tiré ce projectile. Ray Virgilio Torres, responsable civil de la mission de paix de l'Onu dans la province congolaise du Nord-Kivu, a déclaré pour sa part que l'obus qui a tué la femme au Rwanda avait été tiré par les rebelles du M23 de la ville de Kibati et non par les forces gouvernementales congolaises. "C'est quelque chose que nous condamnons dans les termes les plus fermes, ce sont des crimes de guerre qui sont inacceptables", a-t-il dit. Gisenyi, sur la rive orientale du lac Kivu, est située en face de la grande ville congolaise de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. La région de Goma est depuis plusieurs jours le théâtre d'affrontements entre les forces congolaises, appuyées par les casques bleus de la nouvelle Force d'intervention de la Monusco, et les rebelles du M23. Ces derniers sont accusés d'être soutenus par le Rwanda. Pour Kinshasa, les Rwandais, en accusant les forces congolaises, cherchent un prétexte pour intervenir dans les provinces de l'est de la RDC et s'y livrer au pillage, "comme ils l'ont fait depuis quinze ans", a déclaré à Reuters le ministre congolais de l'Information. "Nous avons les moyens de déterminer qui a tiré sur nous et nous n'hésiterons pas à défendre notre territoire. Le Rwanda a la responsabilité de protéger sa population", a dit la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, dans un communiqué. Selon elle, 34 projectiles ont été tiré depuis un mois sur le territoire rwandais par les forces congolaises. Jeudi, une femme a été tuée et un bébé grièvement blessé par un obus qui est tombé près d'un marché proche de la frontière avec la RDC, ont rapporté des habitants de la ville de Gisenyi. Un responsable rwandais a accusé l'armée congolaise d'avoir tiré ce projectile. Ray Virgilio Torres, responsable civil de la mission de paix de l'Onu dans la province congolaise du Nord-Kivu, a déclaré pour sa part que l'obus qui a tué la femme au Rwanda avait été tiré par les rebelles du M23 de la ville de Kibati et non par les forces gouvernementales congolaises. "C'est quelque chose que nous condamnons dans les termes les plus fermes, ce sont des crimes de guerre qui sont inacceptables", a-t-il dit. Gisenyi, sur la rive orientale du lac Kivu, est située en face de la grande ville congolaise de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. La région de Goma est depuis plusieurs jours le théâtre d'affrontements entre les forces congolaises, appuyées par les casques bleus de la nouvelle Force d'intervention de la Monusco, et les rebelles du M23. Ces derniers sont accusés d'être soutenus par le Rwanda. Pour Kinshasa, les Rwandais, en accusant les forces congolaises, cherchent un prétexte pour intervenir dans les provinces de l'est de la RDC et s'y livrer au pillage, "comme ils l'ont fait depuis quinze ans", a déclaré à Reuters le ministre congolais de l'Information.