Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, vient d'opérer un remaniement ministériel. Ce remaniement a, de par son ampleur, surpris nombre d'observateurs . Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, vient d'opérer un remaniement ministériel. Ce remaniement a, de par son ampleur, surpris nombre d'observateurs . Il a d'ailleurs été même qualifié par le communiqué de la présidence de la République «d'important».Pas moins de onze ministres ont été « renvoyés»par le président de la République, cédant ainsi la place à de nouvelles et d'anciennes figures. Des portefeuilles clés ont changé de mains, à l'exemple des ministères de l'Intérieur, de la Justice, de la Défense et des Affaires étrangères. Dans ces ministères on dit que le président de la République a placé des hommes de confiance. Tayeb Belaiz , au ministère de l'Intérieur, Tayeb Louh, au ministère de la Justice e le général de corps d'armée , Ahmed Gaid Salah, nommé lui vice- ministre de la Défense, passent, en effet, pour être des fidèles du chef de l'Etat . Pour beaucoup d'analystes, ce remaniement ministériel a un rapport direct avec les prochaines élections présidentielles de 2014.Le président Bouteflika prépare t-il alors sa succession ? Ou, au contraire, ambitionne t-il de briguer un quatrième mandat ? Des questions fort à propos ce d'autant que le chef de l'Etat s'est débarrassé de tous les ministres qui ne semblaient pas adhérer à ses ambitions . Cela a été notamment le cas des trois ministres du FLN, en l'occurrence Amar Tou ,remplacé au ministère des Transports par Amar Ghoul, Abdelaziz Ziari ,qui a cédé sa place au ministère de la Santé à Abdelmalek Boudiaf, alors que Rachid Harraoubia, a été , quant à lui, remplacé au ministère de l'Enseignement supérieur, par Mohamed Mebarki. Amar Tou, Abdelaziz Ziari et Rachid Harraoubia, tous trois des ex-membres du bureau politique du FLN, ont la particularité de s'être opposés à l'élection du nouveau secrétaire général du FLN, Amar Saadani. Or ce dernier est présenté comme une personne faisant partie du cercle présidentiel et dont l'élection à la tête du plus important parti sur l'échiquier politique national, entre justement dans le cadre de la préparation de l'échéance électorale d'avril 2014. Car le FLN, qui est de loin la plus grande machine électorale du pays, compte beaucoup dans la stratégie du cercle présidentiel, que ce soit dans la perspective d'un quatrième mandat ou pour l'élection d'un successeur de Bouteflika qui soit, bien évidemment, issu du cercle de l'actuel locataire du Palais d'El Mouradia . En vérité, après avoir été presque totalement évacuée par les observateurs suite notamment au malaise cérébral du chef de l'Etat et son hospitalisation en France, la thèse du quatrième mandat est, en train de revenir avec force. En effet, nombre d'observateurs considèrent que le président Bouteflika, dont l'état de santé semble s'améliorer au fil des jours comme l'atteste si bien la multiplication de ses apparitions,n'a pas abandonné totalement l'idée de briguer un quatrième mandat successif. Pour ce faire, il lui faut cependant, un vice-président qui l'aiderait à accomplir ses fonctions et qui prendrait le relais au cas où le Président viendrait à «rechuter». Cela passerait, inéluctablement, par la révision de la Constitution et la création d'un poste de vice-président de la République. Une perspective plus que probable ce d'autant qu'elle a été évoquée avec insistance par tous les analystes. Le président Bouteflika procédera certainement à la révision de la Constitution avant la fin de l'année en cours ou au début de 2014. Il faut dire que la commission d'experts, installée en vue de présenter un projet de révision de la loi fondamentale, a , selon les indiscrétions , achevé ses travaux et devra donc remettre sa copie au chef de l'Etat incessamment. Mais il n' y a pas que cette hypothèse qui est à l'étude. D'aucuns, se basant sur l'argument de la maladie du Président, estiment que Bouteflika ne briguera pas un quatrième mandat mais qu'il choisira lui-même son successeur. Qui aura alors les faveurs du président de la République ? Cela dit, une autre éventualité est évoquée, celle consistant en la prolongation du mandat du Président. Une thèse qui semble toutefois difficilement réalisable. Car une prolongation de mandat n'existe dans aucune disposition de la Constitution et il faudrait alors recourir à des «artifices» aux conséquences imprévisibles. Il a d'ailleurs été même qualifié par le communiqué de la présidence de la République «d'important».Pas moins de onze ministres ont été « renvoyés»par le président de la République, cédant ainsi la place à de nouvelles et d'anciennes figures. Des portefeuilles clés ont changé de mains, à l'exemple des ministères de l'Intérieur, de la Justice, de la Défense et des Affaires étrangères. Dans ces ministères on dit que le président de la République a placé des hommes de confiance. Tayeb Belaiz , au ministère de l'Intérieur, Tayeb Louh, au ministère de la Justice e le général de corps d'armée , Ahmed Gaid Salah, nommé lui vice- ministre de la Défense, passent, en effet, pour être des fidèles du chef de l'Etat . Pour beaucoup d'analystes, ce remaniement ministériel a un rapport direct avec les prochaines élections présidentielles de 2014.Le président Bouteflika prépare t-il alors sa succession ? Ou, au contraire, ambitionne t-il de briguer un quatrième mandat ? Des questions fort à propos ce d'autant que le chef de l'Etat s'est débarrassé de tous les ministres qui ne semblaient pas adhérer à ses ambitions . Cela a été notamment le cas des trois ministres du FLN, en l'occurrence Amar Tou ,remplacé au ministère des Transports par Amar Ghoul, Abdelaziz Ziari ,qui a cédé sa place au ministère de la Santé à Abdelmalek Boudiaf, alors que Rachid Harraoubia, a été , quant à lui, remplacé au ministère de l'Enseignement supérieur, par Mohamed Mebarki. Amar Tou, Abdelaziz Ziari et Rachid Harraoubia, tous trois des ex-membres du bureau politique du FLN, ont la particularité de s'être opposés à l'élection du nouveau secrétaire général du FLN, Amar Saadani. Or ce dernier est présenté comme une personne faisant partie du cercle présidentiel et dont l'élection à la tête du plus important parti sur l'échiquier politique national, entre justement dans le cadre de la préparation de l'échéance électorale d'avril 2014. Car le FLN, qui est de loin la plus grande machine électorale du pays, compte beaucoup dans la stratégie du cercle présidentiel, que ce soit dans la perspective d'un quatrième mandat ou pour l'élection d'un successeur de Bouteflika qui soit, bien évidemment, issu du cercle de l'actuel locataire du Palais d'El Mouradia . En vérité, après avoir été presque totalement évacuée par les observateurs suite notamment au malaise cérébral du chef de l'Etat et son hospitalisation en France, la thèse du quatrième mandat est, en train de revenir avec force. En effet, nombre d'observateurs considèrent que le président Bouteflika, dont l'état de santé semble s'améliorer au fil des jours comme l'atteste si bien la multiplication de ses apparitions,n'a pas abandonné totalement l'idée de briguer un quatrième mandat successif. Pour ce faire, il lui faut cependant, un vice-président qui l'aiderait à accomplir ses fonctions et qui prendrait le relais au cas où le Président viendrait à «rechuter». Cela passerait, inéluctablement, par la révision de la Constitution et la création d'un poste de vice-président de la République. Une perspective plus que probable ce d'autant qu'elle a été évoquée avec insistance par tous les analystes. Le président Bouteflika procédera certainement à la révision de la Constitution avant la fin de l'année en cours ou au début de 2014. Il faut dire que la commission d'experts, installée en vue de présenter un projet de révision de la loi fondamentale, a , selon les indiscrétions , achevé ses travaux et devra donc remettre sa copie au chef de l'Etat incessamment. Mais il n' y a pas que cette hypothèse qui est à l'étude. D'aucuns, se basant sur l'argument de la maladie du Président, estiment que Bouteflika ne briguera pas un quatrième mandat mais qu'il choisira lui-même son successeur. Qui aura alors les faveurs du président de la République ? Cela dit, une autre éventualité est évoquée, celle consistant en la prolongation du mandat du Président. Une thèse qui semble toutefois difficilement réalisable. Car une prolongation de mandat n'existe dans aucune disposition de la Constitution et il faudrait alors recourir à des «artifices» aux conséquences imprévisibles.