En trois ans, 10 individus, parmi eux des grossistes d'El Hamiz et un entrepreneur, ont vendu des centaines de faux arrêtés d'attributions de lots de terrains de 150m2 à 300 m2 situés sur des exploitations agricoles à Douéra, Baba Hassen et Khraissia.Ils ont réussi ainsi à arnaquer des centaines de victimes. En trois ans, 10 individus, parmi eux des grossistes d'El Hamiz et un entrepreneur, ont vendu des centaines de faux arrêtés d'attributions de lots de terrains de 150m2 à 300 m2 situés sur des exploitations agricoles à Douéra, Baba Hassen et Khraissia.Ils ont réussi ainsi à arnaquer des centaines de victimes. La gendarmerie de Douéra a révélé cette sordide affaire concernant 9 individus, parmi eux des grossistes d'El Hamiz, un entrepreneur, un technicien supérieur en informatique viennent d'être arrêtés suite à une enquête diligentée par les gendarmes de la brigade territoriale de Douéra, suite au détournement de terrains à caractère agricole dans l'Algérois. Le capitaine Riadh Berkat, chef de la brigade territoriale de Douéra dira à propos de cette affaire : « C'est une grosse affaire d'escroquerie concernant dix individus. Ces derniers, âgés entre 24 et 60 ans, ont détourné des hectares de terres agricoles à Douéra, Khraissia et Baba Hassen avant de falsifier des arrêtés, permis de construire et décisions antidatés de 2001 et 2002 portant des cachets et signatures d'ex-maires. Le réseau a pu, de cette manière, récolter des sommes d'argent inestimables grâce auxquelles ils ont acquis des villas somptueuses dans l'Algérois, des véhicules de grosses cylindrées et bien d'autres biens ». Tout a commencé, il y a une quinzaine de jours, lorsque les gendarmes de Douéra ont reçu des renseignements sur la présence d'un vaste réseau spécialisé dans la vente de faux documents officiels et administratifs, notamment des permis de construire, des décisions et des arrêtés d'attribution de lots de terrain antidatés. Partant de là, les investigations des gendarmes ont permis de localiser et neutraliser les membres du réseau en question. Un gendarme a en effet réussi à infiltrer la bande en se présentant comme un éventuel client, il s'était rapproché d'un membre du réseau, un technicien supérieur en informatique possédant un local situé à Khraissia spécialisé dans la vente de peinture pour véhicules. Les escrocs négociaient les prix dans des lieux huppés Pour gagner la confiance de leurs victimes les présumés escrocs fréquentaient des lieux huppés, notamment de grands restaurants à Hydra, El Biar, Alger-Centre et Ben Aknoun où rencontraient leurs clients qui étaient tenus de verser une première tranche à 160 millions de centimes pour chaque victime. Une fois les 160 millions de centimes versés, chaque victime ouvrait droit à une décision, un permis de construire et un arrêté d'attribution, mais tous les documents sont faux et antidatés de 2001 et 2002. Les victimes continuaient de verser une deuxième tranche, estimée, toujours selon l'enquête menée par les gendarmes, à 590 millions de centimes pour atteindre, en tout, 750 millions de centimes. Les dix escrocs proposaient même à leurs victimes le nom d'un entrepreneur - membre du réseau - pour la réalisation de leurs villas de rêve. Le local de Khraissia où la caverne d'Ali Baba Les investigations, menées par les gendarmes enquêteurs, ont permis de localiser « la caverne d'Ali Baba », là où les neufs présumés escrocs fabriquaient les faux documents avec des imprimantes, des scanners et des PC haut de gamme. En procédant à la perquisition du local les gendarmes ont arrêté deux membres du réseau. Ici, 65 faux arrêtés d'attribution ont été découverts, cela sans compter une somme d'argent représentant les revenus de vente des faux documents officiels et administratifs. Poussant davantage leurs investigations, les gendarmes ont perquisitionné neuf domiciles appartenant aux membres du réseau. Il s'agit de villas luxueuses construites à El Hamiz, dont la plupart, avec un ameublement futuriste de grand luxe. Ici, les gendarmes ont découvert d'importantes sommes d'argent représentant les revenus des ventes des faux documents ainsi que 21 autres arrêtés d'attribution, les gendarmes ont réquisitionné également quatre véhicules de luxe. Neuf présumés escrocs sont donc sous les verrous pendant qu'un dixième acolyte demeure en fuite. Les neuf mis en cause ont été présentés, hier, devant le procureur de la République qui a ordonné leur mise sous mandat de dépôt. La gendarmerie de Douéra a révélé cette sordide affaire concernant 9 individus, parmi eux des grossistes d'El Hamiz, un entrepreneur, un technicien supérieur en informatique viennent d'être arrêtés suite à une enquête diligentée par les gendarmes de la brigade territoriale de Douéra, suite au détournement de terrains à caractère agricole dans l'Algérois. Le capitaine Riadh Berkat, chef de la brigade territoriale de Douéra dira à propos de cette affaire : « C'est une grosse affaire d'escroquerie concernant dix individus. Ces derniers, âgés entre 24 et 60 ans, ont détourné des hectares de terres agricoles à Douéra, Khraissia et Baba Hassen avant de falsifier des arrêtés, permis de construire et décisions antidatés de 2001 et 2002 portant des cachets et signatures d'ex-maires. Le réseau a pu, de cette manière, récolter des sommes d'argent inestimables grâce auxquelles ils ont acquis des villas somptueuses dans l'Algérois, des véhicules de grosses cylindrées et bien d'autres biens ». Tout a commencé, il y a une quinzaine de jours, lorsque les gendarmes de Douéra ont reçu des renseignements sur la présence d'un vaste réseau spécialisé dans la vente de faux documents officiels et administratifs, notamment des permis de construire, des décisions et des arrêtés d'attribution de lots de terrain antidatés. Partant de là, les investigations des gendarmes ont permis de localiser et neutraliser les membres du réseau en question. Un gendarme a en effet réussi à infiltrer la bande en se présentant comme un éventuel client, il s'était rapproché d'un membre du réseau, un technicien supérieur en informatique possédant un local situé à Khraissia spécialisé dans la vente de peinture pour véhicules. Les escrocs négociaient les prix dans des lieux huppés Pour gagner la confiance de leurs victimes les présumés escrocs fréquentaient des lieux huppés, notamment de grands restaurants à Hydra, El Biar, Alger-Centre et Ben Aknoun où rencontraient leurs clients qui étaient tenus de verser une première tranche à 160 millions de centimes pour chaque victime. Une fois les 160 millions de centimes versés, chaque victime ouvrait droit à une décision, un permis de construire et un arrêté d'attribution, mais tous les documents sont faux et antidatés de 2001 et 2002. Les victimes continuaient de verser une deuxième tranche, estimée, toujours selon l'enquête menée par les gendarmes, à 590 millions de centimes pour atteindre, en tout, 750 millions de centimes. Les dix escrocs proposaient même à leurs victimes le nom d'un entrepreneur - membre du réseau - pour la réalisation de leurs villas de rêve. Le local de Khraissia où la caverne d'Ali Baba Les investigations, menées par les gendarmes enquêteurs, ont permis de localiser « la caverne d'Ali Baba », là où les neufs présumés escrocs fabriquaient les faux documents avec des imprimantes, des scanners et des PC haut de gamme. En procédant à la perquisition du local les gendarmes ont arrêté deux membres du réseau. Ici, 65 faux arrêtés d'attribution ont été découverts, cela sans compter une somme d'argent représentant les revenus de vente des faux documents officiels et administratifs. Poussant davantage leurs investigations, les gendarmes ont perquisitionné neuf domiciles appartenant aux membres du réseau. Il s'agit de villas luxueuses construites à El Hamiz, dont la plupart, avec un ameublement futuriste de grand luxe. Ici, les gendarmes ont découvert d'importantes sommes d'argent représentant les revenus des ventes des faux documents ainsi que 21 autres arrêtés d'attribution, les gendarmes ont réquisitionné également quatre véhicules de luxe. Neuf présumés escrocs sont donc sous les verrous pendant qu'un dixième acolyte demeure en fuite. Les neuf mis en cause ont été présentés, hier, devant le procureur de la République qui a ordonné leur mise sous mandat de dépôt.