Le principe cardinal, pas d'ingérence dans les affaires internes des pays qui connaissent des problèmes internes, qui guide la politique étrangère de l'Algérie a été réaffirmé, hier, par le ministre des Affaires étrangères, Ratmane Lamamra. Le chef de la diplomatie algérienne, qui tenait une conférence de presse animée conjointement avec son homologue égyptien, a déclaré que l'Algérie "maintient ses relations avec les pays qui connaissent des problèmes politiques internes partant du principe qu'elle traite avec les Etats et non avec les régimes". Le principe cardinal, pas d'ingérence dans les affaires internes des pays qui connaissent des problèmes internes, qui guide la politique étrangère de l'Algérie a été réaffirmé, hier, par le ministre des Affaires étrangères, Ratmane Lamamra. Le chef de la diplomatie algérienne, qui tenait une conférence de presse animée conjointement avec son homologue égyptien, a déclaré que l'Algérie "maintient ses relations avec les pays qui connaissent des problèmes politiques internes partant du principe qu'elle traite avec les Etats et non avec les régimes". Il a indiqué, dans ce sens, que "l'Algérie reconnaît et traite avec les Etats et non avec les régimes (...), elle maintient ses relations avec ces pays nonobstant les problèmes internes qu'ils connaissent". Durant le "printemps arabe", qui a balayé les régimes de Benali, Kadhafi et Moubarak et porté au pouvoir les partis de la mouvance islamiste, l'Algérie ne s'est pas départi de ce principe. La situation dans ces pays est devenue instable. Des pays en crise profonde en proie aux actions violentes de groupes armés. L'Egypte traverse en ce moment une crise sans précédent depuis la destitution du pouvoir islamiste par les forces armées. Les partisans de l'ex-président Mohamed Morsi refusent toujours de reconnaître le nouveau gouvernement provisoire et ne jurent que par le retour de l'ex-pouvoir dissous issu de la confrérie des Frères musulmans. Le ministre a tenu à préciser que cette conduite ne signifiait nullement que l'Algérie "est indifférente ou qu'elle accorde peu d'intérêt aux situations instables que ces pays traversent". "La relation de l'Algérie avec", a-t-il dit, avant d'ajouter que les deux pays "sont unis par des liens étroits". "Nous partageons ses joies et ses peines mais nous ne nous ingérons pas dans ses affaires internes et nous souhaitons que le peuple égyptien sorte plus fort que jamais de son épreuve", a insisté Ratmane Lamamra. Il est à signaler qu'à son arrivée à Alger, le ministre égyptien a affirmé que sa visite en Algérie n'est pas liée à la situation interne en Egypte mais qu'elle s'inscrit dans le cadre d'un dialogue entre deux pays frères liés par des intérêts régionaux et internationaux communs. Dans ce contexte, Ramtane Lamamra, a indiqué que l'Algérie n'a pas demandé la suspension ni l'exclusion d'aucun membre de l'Union africaine, ajoutant que le gel de la participation de l'Egypte aux réunions de cette instance est une "mesure préventive pour encourager le retour à la constitutionnalité". En réponse à une question d'un journaliste égyptien ayant soutenu que la conduite de l'UA avec l'Egypte suite à la destitution du président Mohamed Morsi constituait un "précédent" et que le gel de la participation de l'Egypte a eu lieu sous la présidence algérienne, le chef de la diplomatie algérienne a considéré que cette lecture était "erronée et qu'il conient de la corriger". "L'Algérie n'a participé à la suspension d'aucun Etat africain". Le chef de la diplomatie explique que "L'Algérie n'a participé à la suspension d'aucun Etat africain passant par une situation d'instabilité politique, ni la Mauritanie, ni le Mali, ni le Niger, ni aucun autre, de même qu'elle n'a pas exclu l'Egypte ni demandé sa suspension de l'UA dont l'Algérie appuie fidèlement la doctrine et les textes". Pour ce qui est de la visite du chef de la diplomatie égyptienne en Algérie, Ramtane Lamamra a indiqué qu'elle constituait "un saut qualitatif" dans le dialogue et la concertation politiques entre les deux pays et un "renouvellement" de leur volonté commune de coopération et de coordination autour des questions régionales et internationales d'intérêt commun. Sur les derniers développements politiques en Egypte et la décision des autorités d'inscrire le mouvement des Frères musulmans une organisation "terroriste" et le refus de certains partis algériens appartenant à la "mouvance islamiste" de la visite du ministre égyptien, le chef de la diplomatie algérienne, qui a dit respecter les différentes opinions exprimées à ce propos, a soutenu que la politique étrangère de l'Algérie est conduite par le président de la République et qu'elle obéit à des considérations stratégiques. Selon Ramtane Lamamra, la visite de Fahmi, prévue "de longue date". Concernant la crise syrienne, le chef de la diplomatie algérienne a réitéré "l'attachement de l'Algérie à une solution pacifique qui garantisse la pérennité et l'unité de la Syrie", appelant les parties concernées "à s'en remettre à la volonté du peuple syrien". Il a exprimé à cet égard "l'engagement" de l'Algérie à prendre part à la conférence de Genève 2 et à faire ce qui est en son pouvoir pour le succès de cette initiative à travers une action bilatérale avec la Syrie et avec les pays influents "en vue de faire avancer le processus de règlement pacifique". Le chef de la diplomatie algérienne a annoncé dernièrement que l'Algérie "est invitée officiellement à participer à la Conférence de Genève 2." Il a souligné le soutien inconditionnel de l'Algérie à Lakhdar Brahimi. "Nous sommes en contact permanent avec Lakhdar Brahimi et on le soutient sans aucune réserve dans sa mission historique au secours du peuple syrien". Sur la réforme de la Ligue arabe, à laquelle l'Algérie ne cesse d'appeler en vue de l'amélioration de ses actions, M. Lamamra a réaffirmé que la position de l'Algérie émane de son souci de "préserver l'efficience et la crédibilité de cette instance pour qu'elle puisse répondre aux aspirations des peuples et s'engager à respecter la souveraineté des Etats membres". Il a indiqué, dans ce sens, que "l'Algérie reconnaît et traite avec les Etats et non avec les régimes (...), elle maintient ses relations avec ces pays nonobstant les problèmes internes qu'ils connaissent". Durant le "printemps arabe", qui a balayé les régimes de Benali, Kadhafi et Moubarak et porté au pouvoir les partis de la mouvance islamiste, l'Algérie ne s'est pas départi de ce principe. La situation dans ces pays est devenue instable. Des pays en crise profonde en proie aux actions violentes de groupes armés. L'Egypte traverse en ce moment une crise sans précédent depuis la destitution du pouvoir islamiste par les forces armées. Les partisans de l'ex-président Mohamed Morsi refusent toujours de reconnaître le nouveau gouvernement provisoire et ne jurent que par le retour de l'ex-pouvoir dissous issu de la confrérie des Frères musulmans. Le ministre a tenu à préciser que cette conduite ne signifiait nullement que l'Algérie "est indifférente ou qu'elle accorde peu d'intérêt aux situations instables que ces pays traversent". "La relation de l'Algérie avec", a-t-il dit, avant d'ajouter que les deux pays "sont unis par des liens étroits". "Nous partageons ses joies et ses peines mais nous ne nous ingérons pas dans ses affaires internes et nous souhaitons que le peuple égyptien sorte plus fort que jamais de son épreuve", a insisté Ratmane Lamamra. Il est à signaler qu'à son arrivée à Alger, le ministre égyptien a affirmé que sa visite en Algérie n'est pas liée à la situation interne en Egypte mais qu'elle s'inscrit dans le cadre d'un dialogue entre deux pays frères liés par des intérêts régionaux et internationaux communs. Dans ce contexte, Ramtane Lamamra, a indiqué que l'Algérie n'a pas demandé la suspension ni l'exclusion d'aucun membre de l'Union africaine, ajoutant que le gel de la participation de l'Egypte aux réunions de cette instance est une "mesure préventive pour encourager le retour à la constitutionnalité". En réponse à une question d'un journaliste égyptien ayant soutenu que la conduite de l'UA avec l'Egypte suite à la destitution du président Mohamed Morsi constituait un "précédent" et que le gel de la participation de l'Egypte a eu lieu sous la présidence algérienne, le chef de la diplomatie algérienne a considéré que cette lecture était "erronée et qu'il conient de la corriger". "L'Algérie n'a participé à la suspension d'aucun Etat africain". Le chef de la diplomatie explique que "L'Algérie n'a participé à la suspension d'aucun Etat africain passant par une situation d'instabilité politique, ni la Mauritanie, ni le Mali, ni le Niger, ni aucun autre, de même qu'elle n'a pas exclu l'Egypte ni demandé sa suspension de l'UA dont l'Algérie appuie fidèlement la doctrine et les textes". Pour ce qui est de la visite du chef de la diplomatie égyptienne en Algérie, Ramtane Lamamra a indiqué qu'elle constituait "un saut qualitatif" dans le dialogue et la concertation politiques entre les deux pays et un "renouvellement" de leur volonté commune de coopération et de coordination autour des questions régionales et internationales d'intérêt commun. Sur les derniers développements politiques en Egypte et la décision des autorités d'inscrire le mouvement des Frères musulmans une organisation "terroriste" et le refus de certains partis algériens appartenant à la "mouvance islamiste" de la visite du ministre égyptien, le chef de la diplomatie algérienne, qui a dit respecter les différentes opinions exprimées à ce propos, a soutenu que la politique étrangère de l'Algérie est conduite par le président de la République et qu'elle obéit à des considérations stratégiques. Selon Ramtane Lamamra, la visite de Fahmi, prévue "de longue date". Concernant la crise syrienne, le chef de la diplomatie algérienne a réitéré "l'attachement de l'Algérie à une solution pacifique qui garantisse la pérennité et l'unité de la Syrie", appelant les parties concernées "à s'en remettre à la volonté du peuple syrien". Il a exprimé à cet égard "l'engagement" de l'Algérie à prendre part à la conférence de Genève 2 et à faire ce qui est en son pouvoir pour le succès de cette initiative à travers une action bilatérale avec la Syrie et avec les pays influents "en vue de faire avancer le processus de règlement pacifique". Le chef de la diplomatie algérienne a annoncé dernièrement que l'Algérie "est invitée officiellement à participer à la Conférence de Genève 2." Il a souligné le soutien inconditionnel de l'Algérie à Lakhdar Brahimi. "Nous sommes en contact permanent avec Lakhdar Brahimi et on le soutient sans aucune réserve dans sa mission historique au secours du peuple syrien". Sur la réforme de la Ligue arabe, à laquelle l'Algérie ne cesse d'appeler en vue de l'amélioration de ses actions, M. Lamamra a réaffirmé que la position de l'Algérie émane de son souci de "préserver l'efficience et la crédibilité de cette instance pour qu'elle puisse répondre aux aspirations des peuples et s'engager à respecter la souveraineté des Etats membres".