Le candidat aux élections présidentielles du 17 avril prochain, Ali Benflis, a déposé hier son dossier de candidature auprès du Conseil constitutionnel. Comme prévu, celui qui a déclaré hier être « un combattant de la liberté » est arrivé à l'institution présidée par Mourad Medelci à l'heure du rendez-vous, soit à 10h. Le candidat aux élections présidentielles du 17 avril prochain, Ali Benflis, a déposé hier son dossier de candidature auprès du Conseil constitutionnel. Comme prévu, celui qui a déclaré hier être « un combattant de la liberté » est arrivé à l'institution présidée par Mourad Medelci à l'heure du rendez-vous, soit à 10h. Quelques dizaines ses partisans, qui n'ont cessé de scander le nom de leur favori, l'ont accompagné au siége du Conseil constitutionnel ou Benflis a accompli une obligation constitutionnelle. « Le Conseil constitutionnel est investi de la mission de contrôler l'opération électorale afin que les élections soient honnêtes et pour empêcher l'intervention de l'administration avec tous ses démembrements à s'accaparer la volonté du peuple » dira Ali Benflis au sortir du bureau de Mourad Medelci. L'ancien chef de gouvernement et candidat malheureux aux élections présidentielles de 2004 n'a pas, dans sa déclaration à la presse , indiqué le nombre de signatures qu'il pu collecter tant auprès des élus . Il a seulement tenu à remercier les centaines de milliers d'Algériens et les milliers d'élus qu lui ont fait confiance et « honoré avec leurs signatures ». Pour le candidat Benflis, «les élections pourraient être, si le peuple se mobilise en participant au vote, une première étape pour sortir l'Algérie de la grave crise qu'elle vit depuis 25 années. C'est tout ce que je souhaite». Mais l'ancien chef du gouvernement ne s'est pas empêché, toutefois d'épingler l'administration en l'accusant d'avoir commis nombre d'irrégularités lors de l'opération de collecte des signatures. « Il y a des indices, et des attitudes basses et mesquines à même d'engendrer des doutes sur la crédibilité du prochain s scrutin » a-t-il commencé par dire avant de hausser le ton. « Si le peuple accorde sa voix à Zeid, Amr, à Ahmed ou à d'autres chacun prendra son droit. Il est hors de question que quelqu'un vienne en profiter parce que l'administration penche en sa faveur en bourrant les urnes. Moi j'ai décidé d'être candidat et j'ai envie d'utiliser les moyens d'information publics et privés pour démonter au peuple algérien qu'il y a encore des hommes qui veulent sortir le pays de la crise et qui n'acceptent pas qu'il y ait vol de la volonté populaire parce que cela est illicite. Le pays ne se construit que par ce qui est licite. Tous les formulaires de souscription de candidature que j'ai déposé aujourd'hui sont licites. Il n' y a aucun document falsifié et on n'a utilisé aucun registre de l'état civil » a-t-il indiqué. Et de donner encore plus de la voix en affirmant que « le peuple algérien doit savoir que dans beaucoup de communes le registre de l'état civil a été détourné. Si la justice était indépendante il y aurait eu des plaintes par milliers contre X et on aurait prouvé, poursuivi et même condamné ceux qui mettent le registre d'état civil, un trésor de l'Etat, au profit d'un candidat. Cela est illicite ». Il a refusé de nommer le candidat incriminé se contentant de dire que « vous savez de quoi je parle ». Benflis faisait certainement allusion au Président candidat, Abdelaziz Bouteflika, qui aurait, selon des informations de presse, bénéficié du soutien de l'administration dans l'opération de collecte de signatures des citoyens. « Le peuple algérien doit protéger ses voix. Tout Algérien doit aller voter. Et ne pas aller au vote va permettre d'ouvrir les portes à la fraude et aux fraudeurs et aux voleurs des voix du peuple. Il faut pas accepter cela » précise Benflis comme pour désavouer l'appel au boycott lancé par plusieurs formations politiques. Benflis pense que si les élections ne se déroulent pas dans la transparence cela risque « d'approfondir la crise dangereuse et complexe que vit le pays depuis 25 années ». Et d'ajouter « qu'il y a une responsabilité qui incombe à l'Etat pour que l'organisation des élections soit propre et conforme uniquement à la loi». Benflis , qui a précisé n'avoir pas « voulu rester à la maison » a invité les Algériens a protéger leurs voix tout en adressant une sérieuse mise en garde à l'adresse du pouvoir en soutenant que « le peuple algérien n'acceptera pas aujourd'hui que sa volonté soit confisquée, et n'acceptera pas le vol » de ses voix. Quelques dizaines ses partisans, qui n'ont cessé de scander le nom de leur favori, l'ont accompagné au siége du Conseil constitutionnel ou Benflis a accompli une obligation constitutionnelle. « Le Conseil constitutionnel est investi de la mission de contrôler l'opération électorale afin que les élections soient honnêtes et pour empêcher l'intervention de l'administration avec tous ses démembrements à s'accaparer la volonté du peuple » dira Ali Benflis au sortir du bureau de Mourad Medelci. L'ancien chef de gouvernement et candidat malheureux aux élections présidentielles de 2004 n'a pas, dans sa déclaration à la presse , indiqué le nombre de signatures qu'il pu collecter tant auprès des élus . Il a seulement tenu à remercier les centaines de milliers d'Algériens et les milliers d'élus qu lui ont fait confiance et « honoré avec leurs signatures ». Pour le candidat Benflis, «les élections pourraient être, si le peuple se mobilise en participant au vote, une première étape pour sortir l'Algérie de la grave crise qu'elle vit depuis 25 années. C'est tout ce que je souhaite». Mais l'ancien chef du gouvernement ne s'est pas empêché, toutefois d'épingler l'administration en l'accusant d'avoir commis nombre d'irrégularités lors de l'opération de collecte des signatures. « Il y a des indices, et des attitudes basses et mesquines à même d'engendrer des doutes sur la crédibilité du prochain s scrutin » a-t-il commencé par dire avant de hausser le ton. « Si le peuple accorde sa voix à Zeid, Amr, à Ahmed ou à d'autres chacun prendra son droit. Il est hors de question que quelqu'un vienne en profiter parce que l'administration penche en sa faveur en bourrant les urnes. Moi j'ai décidé d'être candidat et j'ai envie d'utiliser les moyens d'information publics et privés pour démonter au peuple algérien qu'il y a encore des hommes qui veulent sortir le pays de la crise et qui n'acceptent pas qu'il y ait vol de la volonté populaire parce que cela est illicite. Le pays ne se construit que par ce qui est licite. Tous les formulaires de souscription de candidature que j'ai déposé aujourd'hui sont licites. Il n' y a aucun document falsifié et on n'a utilisé aucun registre de l'état civil » a-t-il indiqué. Et de donner encore plus de la voix en affirmant que « le peuple algérien doit savoir que dans beaucoup de communes le registre de l'état civil a été détourné. Si la justice était indépendante il y aurait eu des plaintes par milliers contre X et on aurait prouvé, poursuivi et même condamné ceux qui mettent le registre d'état civil, un trésor de l'Etat, au profit d'un candidat. Cela est illicite ». Il a refusé de nommer le candidat incriminé se contentant de dire que « vous savez de quoi je parle ». Benflis faisait certainement allusion au Président candidat, Abdelaziz Bouteflika, qui aurait, selon des informations de presse, bénéficié du soutien de l'administration dans l'opération de collecte de signatures des citoyens. « Le peuple algérien doit protéger ses voix. Tout Algérien doit aller voter. Et ne pas aller au vote va permettre d'ouvrir les portes à la fraude et aux fraudeurs et aux voleurs des voix du peuple. Il faut pas accepter cela » précise Benflis comme pour désavouer l'appel au boycott lancé par plusieurs formations politiques. Benflis pense que si les élections ne se déroulent pas dans la transparence cela risque « d'approfondir la crise dangereuse et complexe que vit le pays depuis 25 années ». Et d'ajouter « qu'il y a une responsabilité qui incombe à l'Etat pour que l'organisation des élections soit propre et conforme uniquement à la loi». Benflis , qui a précisé n'avoir pas « voulu rester à la maison » a invité les Algériens a protéger leurs voix tout en adressant une sérieuse mise en garde à l'adresse du pouvoir en soutenant que « le peuple algérien n'acceptera pas aujourd'hui que sa volonté soit confisquée, et n'acceptera pas le vol » de ses voix.