La réaction du gouvernement était très attendue suite aux acerbes critiques ayant suivi l'annonce de sa volonté d'exploiter le gaz de schiste. La réaction du gouvernement était très attendue suite aux acerbes critiques ayant suivi l'annonce de sa volonté d'exploiter le gaz de schiste. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a saisi l'opportunité de la présentation du plan d'action du gouvernement devant l'APN pour s'expliquer sur les raisons ayant poussé l'exécutif à prévoir d'exploiter le gaz de schiste alors que l'opposition et une partie des experts ont clairement affiché leur opposition à cette démarche. Du haut de la tribune de l'Assemblée le Premier ministre a voulu d'emblée frapper les esprits en mettant en avant l'épuisement, à l'horizon 2030, de la seule ressource dont dispose le pays : les hydrocarbures. Sellal, qui présentait le plan d'action du gouvernement devant les députés en présence des membres du gouvernement a, en effet déclaré qu'à l'horizon 2030 la production d'hydrocarbures suffirait juste à satisfaire la demande nationale. En somme, selon le Premier ministre, l'Algérie ne sera plus, à cette date, exportatrice de pétrole qui est, est-il encore besoin de le rappeler, sa seule ressource de devises. Sellal a-t-il fait dans l'alarmisme pour convaincre de la justesse de la volonté du gouvernement d'exploiter le gaz de schiste ? Il est évident que cette annonce du Premier ministre ne manquera pas de susciter un vaste débat au sein des experts. C'est donc l'épuisement de la seule ressource du pays, les hydrocarbures, qui justifierait le recours à l'exploitation du gaz de schiste. Une exploitation qui n'est pas, cela dit, pour demain. « Nous devons nous préparer et préparer aussi les moyens car cela va de la sécurité énergétique du pays » dira Sellal en précisant que « dans les cinq prochaines années nous allons former des cadres et créer, pour ce faire, une école spécialisée ». L'intervenant a, par la suite, tenu à rassurer s'agissant des retombées de l'exploitation du gaz de schiste sur l'environnement, notamment les dangers qui pèseraient sur la nappe phréatique. « Nous préserverons l'environnement » indique Sellal en rappelant aux députés qu'ils ont adopté la loi relative à l'exploitation du gaz de schiste dont l'Algérie disposerait, selon les études, de la troisième grande réserve au monde. Par ailleurs le Premier ministre a développé devant les députés, y compris ceux de l'opposition qui n'ont pas finalement mis à exécution leurs menaces de boycotter les débats, les grandes lignes du plan d'action de gouvernement. A ce titre il a été question de la poursuite et de l'approfondissement de la Réconciliation nationale . « Nous maintiendrons la politique de la main tendue » dira Sellal en faisant cas de certaines entraves bureaucratiques qui vont être levées. « On a commencé à appliquer certaines mesures et la semaine dernière le président de la République a décidé de la levée de l'interdiction de sortie du territoire national à laquelle était soumises quelques personnes ». Sellal s'est en outre engagé à promulguer les textes d'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Le renforcement du rôle du Parlement, la consolidation de la place de l'opposition, la construction d'un Etat de droit et la lutte contre la bureaucratie ont été les autres engagements pris par Sellal, au nom du gouvernement, devant les députés. Sur la lutte contre la bureaucratie il dira que la carte nationale d'identité sera bientôt biométrique. Il en sera de même sur le plan de l'économie où Sellal a promis que le gouvernement s'attellera à promouvoir et diversifier l'économie nationale. Il a cependant, après avoir indiqué que les indices macro-économiques sont au vert, mis en avant les avancées réalisées en citant notamment les chiffres relatifs au chômage et à l'inflation. Le taux de chômage est à hauteur de 9,8 % et baissera, à l'horizon 2019, jusqu'à 8,04 %. Le revenu par habitant était de 1.801 dollars en 2000 et a bondi en 2013 à 5.764 dollars. Il atteindra, à l'horizon 2019, les 7.200 dollars. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a saisi l'opportunité de la présentation du plan d'action du gouvernement devant l'APN pour s'expliquer sur les raisons ayant poussé l'exécutif à prévoir d'exploiter le gaz de schiste alors que l'opposition et une partie des experts ont clairement affiché leur opposition à cette démarche. Du haut de la tribune de l'Assemblée le Premier ministre a voulu d'emblée frapper les esprits en mettant en avant l'épuisement, à l'horizon 2030, de la seule ressource dont dispose le pays : les hydrocarbures. Sellal, qui présentait le plan d'action du gouvernement devant les députés en présence des membres du gouvernement a, en effet déclaré qu'à l'horizon 2030 la production d'hydrocarbures suffirait juste à satisfaire la demande nationale. En somme, selon le Premier ministre, l'Algérie ne sera plus, à cette date, exportatrice de pétrole qui est, est-il encore besoin de le rappeler, sa seule ressource de devises. Sellal a-t-il fait dans l'alarmisme pour convaincre de la justesse de la volonté du gouvernement d'exploiter le gaz de schiste ? Il est évident que cette annonce du Premier ministre ne manquera pas de susciter un vaste débat au sein des experts. C'est donc l'épuisement de la seule ressource du pays, les hydrocarbures, qui justifierait le recours à l'exploitation du gaz de schiste. Une exploitation qui n'est pas, cela dit, pour demain. « Nous devons nous préparer et préparer aussi les moyens car cela va de la sécurité énergétique du pays » dira Sellal en précisant que « dans les cinq prochaines années nous allons former des cadres et créer, pour ce faire, une école spécialisée ». L'intervenant a, par la suite, tenu à rassurer s'agissant des retombées de l'exploitation du gaz de schiste sur l'environnement, notamment les dangers qui pèseraient sur la nappe phréatique. « Nous préserverons l'environnement » indique Sellal en rappelant aux députés qu'ils ont adopté la loi relative à l'exploitation du gaz de schiste dont l'Algérie disposerait, selon les études, de la troisième grande réserve au monde. Par ailleurs le Premier ministre a développé devant les députés, y compris ceux de l'opposition qui n'ont pas finalement mis à exécution leurs menaces de boycotter les débats, les grandes lignes du plan d'action de gouvernement. A ce titre il a été question de la poursuite et de l'approfondissement de la Réconciliation nationale . « Nous maintiendrons la politique de la main tendue » dira Sellal en faisant cas de certaines entraves bureaucratiques qui vont être levées. « On a commencé à appliquer certaines mesures et la semaine dernière le président de la République a décidé de la levée de l'interdiction de sortie du territoire national à laquelle était soumises quelques personnes ». Sellal s'est en outre engagé à promulguer les textes d'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Le renforcement du rôle du Parlement, la consolidation de la place de l'opposition, la construction d'un Etat de droit et la lutte contre la bureaucratie ont été les autres engagements pris par Sellal, au nom du gouvernement, devant les députés. Sur la lutte contre la bureaucratie il dira que la carte nationale d'identité sera bientôt biométrique. Il en sera de même sur le plan de l'économie où Sellal a promis que le gouvernement s'attellera à promouvoir et diversifier l'économie nationale. Il a cependant, après avoir indiqué que les indices macro-économiques sont au vert, mis en avant les avancées réalisées en citant notamment les chiffres relatifs au chômage et à l'inflation. Le taux de chômage est à hauteur de 9,8 % et baissera, à l'horizon 2019, jusqu'à 8,04 %. Le revenu par habitant était de 1.801 dollars en 2000 et a bondi en 2013 à 5.764 dollars. Il atteindra, à l'horizon 2019, les 7.200 dollars.