Qu'est-ce qui pourrait provoquer la réunion du Haut conseil de sécurité ? Les Algériens se sont posé la question, hier, quand ils ont appris la convocation de cette instance par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le degré de la menace est-il arrivé à un point où il faut décider d'agir avant de subir les évènements. Qu'est-ce qui pourrait provoquer la réunion du Haut conseil de sécurité ? Les Algériens se sont posé la question, hier, quand ils ont appris la convocation de cette instance par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le degré de la menace est-il arrivé à un point où il faut décider d'agir avant de subir les évènements. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a convoqué dimanche dernier à Alger une réunion du Haut conseil de sécurité. Des hauts responsables civils et militaires étaient autour de la table. Au menu : la situation sécuritaire aux frontières méridionales et orientales de l'Algérie et sur ses efforts pour la paix et la stabilité au Mali et en Libye. C'est la quatrième fois, depuis l'indépendance, que le Haut conseil de sécurité se réunit. Des réunions provoquées à la suite d'évènements majeurs qui menaçaient la sécurité du pays. La sécurité du pays est-elle menacée aujourd'hui ? Il y a lieu de le croire. La situation sécuritaire au niveau régional est «explosive», notamment la dégradation de la situation sécuritaire en Libye et une activité terroriste marquante en Tunisie. C'est le moins que l'on puisse dire ! Et la menace d'une intervention militaire étrangère qui pèse sur la région n'arrange pas les choses. La France n'écarte pas une action militaire en Libye qui ouvrirait la boîte de Pandore. Des effets collatéraux aux conséquences multiples ne manqueront pas de rejaillir sur l'Algérie, notamment l'infiltration d'extrêmistes sur son territoire. La situation au Mali, donne aussi des soucis aux responsables algériens. Des tractations inter- maliennes, gouvernement et groupes armés, se déroulent à Alger sous les auspices du gouvernement algérien pour ramener la paix et la stabilité dans ce pays. Du Moyen-Orient, l'Irak et la Syrie, proviennent des échos alarmants. La montée en puissance de Daesh inquiète et préoccupe également l'Algérie qui appuie la coalition internationale menée par les Etats-Unis contre ce mouvement terroriste. L'Algérie est sur tous les fronts, diplomatique et militaire. Le ministre des AE, Ramtane Lamamra, a récemment, lors du sommet de Madrid, dissuadé les partenaires étrangers, en particulier la France, d'intervenir en Libye considérant que « la solution doit être libyenne et trouvée par les Libyens eux-mêmes ». Une intervention militaire étrangère dans un pays voisin ne pourra être que « catastrophique » pour l'Algérie, a-t-il souligné. Un sujet qui était au menu de la visite du chef d'état-major de l'armée française, le général Pierre de Villiers, le 13 septembre dernier, selon des sources concordantes. Des deux côtés, algériens et français, on se contente de dire que la visite du haut responsable militaire français à Alger entre dans le cadre de « la coopération militaire entre nos deux pays, ouvrant des perspectives en matière de formation des cadres et d'échanges opérationnels relatifs à la bande sahélo-saharienne ». Auparavant, il y eut la visite du visite du commandant en chef des forces américaines pour l'Afrique (Africom) le général David Rodriguez, Au menu de ses discussions avec le chef de l'étatmajor de l'armée, Ahmed-Gaïd Salah : la crise sécuritaire en Libye. En plus de la Libye, la situation au Mali est également au centre de la collaboration entre l'armée algérienne et l'armée américaine, qui dispose de bases de surveillance et de renseignement dans plusieurs pays de la région méditerranéenne. A l'instabilité sécuritaire chronique en Libye et aux attaques terroristes en Tunisie, est venue s'ajouter la menace que crée le Daech qui aurait décidé de s'implanter au Maghreb. Des individus appartenant à Al-Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) ont décidé de créer un groupe qui activera sous la houlette de la nouvelle organisation terroriste l'Etat Islamique (EI). Le Daech s'internationalise. Son prochain « califat », le Maghreb. Des informations, ont fait état de terroristes des différents groupes armés sévissant dans la région du Maghreb, qui sont sur le point d'annoncer leur ralliement à l'Etat Islamique (EI) en créant une cellule appartenant à l'ex-Daech en Afrique du Nord. Les djihadistes tunisiens, marocains, algériens et libyens projetteraient, selon ces informations, de s'implanter en créant un califat sur le territoire libyen frontalier avec la Tunisie et l'Algérie. La mobilisation générale est décrétée au niveau des frontières de l'Est du pays. Selon diverses sources, plus de 3.000 soldats supplémentaires auraient été dépêchés aux niveaux des frontières avec la Tunisie et la Libye, suite aux informations faisant état de projets d'attaques terroristes contre des cibles stratégiques du pays, notamment les champs pétroliers dans le Grand Sud algérien. La menace est réelle, le Daech décide de s'attaquer aux citoyens de tout pays qui ont formé la coalition internationale mise pour combattre le Daech en Irak et en Syrie. Dans message diffusé hier, l'organisation Etat islamique lance un appel aux musulmans à tuer des citoyens, notamment américains et français. « Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen - en particulier les méchants et sales Français - ou un Australien ou un Canadien, ou tout (...) citoyen des pays qui sont entrés dans une coalition contre l'Etat islamique, alors comptez sur Allah et tuez-le de n'importe quelle manière », a déclaré Abou Mohammed al-Adnani, le porteparole de l'EI, dans un message publié en plusieurs langues. « Tuez le mécréant qu'il soit civil ou militaire » Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a convoqué dimanche dernier à Alger une réunion du Haut conseil de sécurité. Des hauts responsables civils et militaires étaient autour de la table. Au menu : la situation sécuritaire aux frontières méridionales et orientales de l'Algérie et sur ses efforts pour la paix et la stabilité au Mali et en Libye. C'est la quatrième fois, depuis l'indépendance, que le Haut conseil de sécurité se réunit. Des réunions provoquées à la suite d'évènements majeurs qui menaçaient la sécurité du pays. La sécurité du pays est-elle menacée aujourd'hui ? Il y a lieu de le croire. La situation sécuritaire au niveau régional est «explosive», notamment la dégradation de la situation sécuritaire en Libye et une activité terroriste marquante en Tunisie. C'est le moins que l'on puisse dire ! Et la menace d'une intervention militaire étrangère qui pèse sur la région n'arrange pas les choses. La France n'écarte pas une action militaire en Libye qui ouvrirait la boîte de Pandore. Des effets collatéraux aux conséquences multiples ne manqueront pas de rejaillir sur l'Algérie, notamment l'infiltration d'extrêmistes sur son territoire. La situation au Mali, donne aussi des soucis aux responsables algériens. Des tractations inter- maliennes, gouvernement et groupes armés, se déroulent à Alger sous les auspices du gouvernement algérien pour ramener la paix et la stabilité dans ce pays. Du Moyen-Orient, l'Irak et la Syrie, proviennent des échos alarmants. La montée en puissance de Daesh inquiète et préoccupe également l'Algérie qui appuie la coalition internationale menée par les Etats-Unis contre ce mouvement terroriste. L'Algérie est sur tous les fronts, diplomatique et militaire. Le ministre des AE, Ramtane Lamamra, a récemment, lors du sommet de Madrid, dissuadé les partenaires étrangers, en particulier la France, d'intervenir en Libye considérant que « la solution doit être libyenne et trouvée par les Libyens eux-mêmes ». Une intervention militaire étrangère dans un pays voisin ne pourra être que « catastrophique » pour l'Algérie, a-t-il souligné. Un sujet qui était au menu de la visite du chef d'état-major de l'armée française, le général Pierre de Villiers, le 13 septembre dernier, selon des sources concordantes. Des deux côtés, algériens et français, on se contente de dire que la visite du haut responsable militaire français à Alger entre dans le cadre de « la coopération militaire entre nos deux pays, ouvrant des perspectives en matière de formation des cadres et d'échanges opérationnels relatifs à la bande sahélo-saharienne ». Auparavant, il y eut la visite du visite du commandant en chef des forces américaines pour l'Afrique (Africom) le général David Rodriguez, Au menu de ses discussions avec le chef de l'étatmajor de l'armée, Ahmed-Gaïd Salah : la crise sécuritaire en Libye. En plus de la Libye, la situation au Mali est également au centre de la collaboration entre l'armée algérienne et l'armée américaine, qui dispose de bases de surveillance et de renseignement dans plusieurs pays de la région méditerranéenne. A l'instabilité sécuritaire chronique en Libye et aux attaques terroristes en Tunisie, est venue s'ajouter la menace que crée le Daech qui aurait décidé de s'implanter au Maghreb. Des individus appartenant à Al-Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) ont décidé de créer un groupe qui activera sous la houlette de la nouvelle organisation terroriste l'Etat Islamique (EI). Le Daech s'internationalise. Son prochain « califat », le Maghreb. Des informations, ont fait état de terroristes des différents groupes armés sévissant dans la région du Maghreb, qui sont sur le point d'annoncer leur ralliement à l'Etat Islamique (EI) en créant une cellule appartenant à l'ex-Daech en Afrique du Nord. Les djihadistes tunisiens, marocains, algériens et libyens projetteraient, selon ces informations, de s'implanter en créant un califat sur le territoire libyen frontalier avec la Tunisie et l'Algérie. La mobilisation générale est décrétée au niveau des frontières de l'Est du pays. Selon diverses sources, plus de 3.000 soldats supplémentaires auraient été dépêchés aux niveaux des frontières avec la Tunisie et la Libye, suite aux informations faisant état de projets d'attaques terroristes contre des cibles stratégiques du pays, notamment les champs pétroliers dans le Grand Sud algérien. La menace est réelle, le Daech décide de s'attaquer aux citoyens de tout pays qui ont formé la coalition internationale mise pour combattre le Daech en Irak et en Syrie. Dans message diffusé hier, l'organisation Etat islamique lance un appel aux musulmans à tuer des citoyens, notamment américains et français. « Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen - en particulier les méchants et sales Français - ou un Australien ou un Canadien, ou tout (...) citoyen des pays qui sont entrés dans une coalition contre l'Etat islamique, alors comptez sur Allah et tuez-le de n'importe quelle manière », a déclaré Abou Mohammed al-Adnani, le porteparole de l'EI, dans un message publié en plusieurs langues. « Tuez le mécréant qu'il soit civil ou militaire »