Plusieurs actions de protestation ont eu lieu, hier, dans la ville de Tizi Ouzou afin d'exiger des autorités concernées la prise en charge de la multitude de problèmes auxquels font face les enseignants de tamazight en poste dans la wilaya. Plusieurs actions de protestation ont eu lieu, hier, dans la ville de Tizi Ouzou afin d'exiger des autorités concernées la prise en charge de la multitude de problèmes auxquels font face les enseignants de tamazight en poste dans la wilaya. Ainsi, les enseignants de tamazight ont observé une grève durant toute la journée d'hier ainsi qu'un sit-in qui a rassemblé des centaines de personnes devant le siège de la direction de l'éducation de la wilaya. Afin de les soutenir, les étudiants du département de langue et culture amazighe de l'université Mouloud-Mammeri ont organisé, le même jour, une marche du campus de Hasnaoua vers le siège de l'académie en passant par la route de l'hôpital et la Grand-Rue. « Nous, enseignants de tamazight de Tizi-Ouzou réunis en assemblée générale dans le siège d'un syndicat autonome pour examiner la situation de l'enseignement de tamazight dans les différents paliers de l'éducation, réitérons notre décision de grève pour le suivi d'un sit-in devant le siège de la direction de l'éducation a de Tizi-Ouzou à 10h30 et appelons l'ensemble des enseignants de tamazight, les collègues des autres matières, les parents d'élèves, les étudiants ainsi que tous les militants sincères de la cause amazighe à s'associer à notre sit-in pour exiger, encore une fois, la satisfaction de nos revendications », lit-on dans le document distribué, hier lors dudit sit-in et rédigé par les enseignants de tamazight de la wilaya de Tizi Ouzou. Ces derniers, en protestant hier, entendent exiger entre autres « l'affectation d'enseignants vacataires, à défaut de créer de nouveaux postes budgétaires, dans tous les établissements où il y a cumul de 10 heures supplémentaires ou plus, comme c'est le cas pour les autres matières, la révision de l'ensemble des emplois du temps anti pédagogiques, l'instruction ou le rappel des responsables des établissements concernés par l'enseignement de tamazight à respecter dans son intégralité la dernière circulaire relative à l'enseignement de tamazight datant de mai 2009 ainsi que les inspecteurs de la matière au suivi de son application sur le terrain et la levée des dispenses des élèves aux examens officiels (BAC et BEM en particulier) en se référant à la dernière circulaire et en instruisant avec insistance les chefs d'établissement concernés ». Sur un autre plan, les contestataires demandent « plus de rigueur dans l'établissement des besoins en nouveaux postes budgétaires pour chaque année scolaire et favoriser la consolidation en optant pour les établissements qui dispensent cette matière en premier lieu et l'ouverture de postes pour le recrutement d'inspecteurs de la matière ». Ils revendiquent également la dotation des bibliothèques des établissements en ouvrages pédagogiques se rapportant à la langue, la littérature et la culture amazighes ainsi que « faire le bilan de 20 ans d'enseignement de cette matière pour programmer sa généralisation sur tout le territoire de la wilaya ». Il faut mettre définitivement fin au caractère optionnel de l'enseignement de tamazight dans le système éducatif et programmer l'enseignement de tamazight aux amazighophones à partir du préscolaire et prévoir son intégration dans l'examen officiel de la 5e. C'est du moins ce qui est exigé par les premiers concernés par l'enseignement de la langue amazighe. Ces derniers concluent : « Nous dénonçons le double langage et les mensonges des responsables au niveau de la direction de l'éducation de Tizi-Ouzou concernant le dossier de tamazight » Ainsi, les enseignants de tamazight ont observé une grève durant toute la journée d'hier ainsi qu'un sit-in qui a rassemblé des centaines de personnes devant le siège de la direction de l'éducation de la wilaya. Afin de les soutenir, les étudiants du département de langue et culture amazighe de l'université Mouloud-Mammeri ont organisé, le même jour, une marche du campus de Hasnaoua vers le siège de l'académie en passant par la route de l'hôpital et la Grand-Rue. « Nous, enseignants de tamazight de Tizi-Ouzou réunis en assemblée générale dans le siège d'un syndicat autonome pour examiner la situation de l'enseignement de tamazight dans les différents paliers de l'éducation, réitérons notre décision de grève pour le suivi d'un sit-in devant le siège de la direction de l'éducation a de Tizi-Ouzou à 10h30 et appelons l'ensemble des enseignants de tamazight, les collègues des autres matières, les parents d'élèves, les étudiants ainsi que tous les militants sincères de la cause amazighe à s'associer à notre sit-in pour exiger, encore une fois, la satisfaction de nos revendications », lit-on dans le document distribué, hier lors dudit sit-in et rédigé par les enseignants de tamazight de la wilaya de Tizi Ouzou. Ces derniers, en protestant hier, entendent exiger entre autres « l'affectation d'enseignants vacataires, à défaut de créer de nouveaux postes budgétaires, dans tous les établissements où il y a cumul de 10 heures supplémentaires ou plus, comme c'est le cas pour les autres matières, la révision de l'ensemble des emplois du temps anti pédagogiques, l'instruction ou le rappel des responsables des établissements concernés par l'enseignement de tamazight à respecter dans son intégralité la dernière circulaire relative à l'enseignement de tamazight datant de mai 2009 ainsi que les inspecteurs de la matière au suivi de son application sur le terrain et la levée des dispenses des élèves aux examens officiels (BAC et BEM en particulier) en se référant à la dernière circulaire et en instruisant avec insistance les chefs d'établissement concernés ». Sur un autre plan, les contestataires demandent « plus de rigueur dans l'établissement des besoins en nouveaux postes budgétaires pour chaque année scolaire et favoriser la consolidation en optant pour les établissements qui dispensent cette matière en premier lieu et l'ouverture de postes pour le recrutement d'inspecteurs de la matière ». Ils revendiquent également la dotation des bibliothèques des établissements en ouvrages pédagogiques se rapportant à la langue, la littérature et la culture amazighes ainsi que « faire le bilan de 20 ans d'enseignement de cette matière pour programmer sa généralisation sur tout le territoire de la wilaya ». Il faut mettre définitivement fin au caractère optionnel de l'enseignement de tamazight dans le système éducatif et programmer l'enseignement de tamazight aux amazighophones à partir du préscolaire et prévoir son intégration dans l'examen officiel de la 5e. C'est du moins ce qui est exigé par les premiers concernés par l'enseignement de la langue amazighe. Ces derniers concluent : « Nous dénonçons le double langage et les mensonges des responsables au niveau de la direction de l'éducation de Tizi-Ouzou concernant le dossier de tamazight »