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Les rebelles contrôlent la présidence
Yémen
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 01 - 2015

Hostiles à la nouvelle Constitution, les insurgés houthistes, d'obédience chiite, ont pris d'assaut le palais présidentiel.
Hostiles à la nouvelle Constitution, les insurgés houthistes, d'obédience chiite, ont pris d'assaut le palais présidentiel.
Le Yémen s'enfonce chaque jour davantage dans la violence. Des miliciens houthistes - d'inspiration chiite - ont pris d'assaut mardi dernier le complexe présidentiel à Sanaa, la capitale. Des combats étaient également signalés près de la résidence du chef de l'Etat, Abd Rabbo Mansour Hadi, qui s'y trouvait.
La veille déjà, les rebelles houthistes avaient encerclé la maison du premier ministre, Khaled Bahah, après que son convoi eut essuyé des tirs de miliciens, tandis que d'autres attaquaient le complexe présidentiel, avant qu'une trêve bien fragile intervienne en fin de journée. Neuf morts avaient été relevés lundi, et plus de soixante personnes blessées.
À travers ce regain de violences, les houthistes, qui ont pris le contrôle de Sanaa en septembre, cherchent à renforcer leur emprise sur ce pays particulièrement instable et le plus pauvre de la péninsule arabique. Outre une aide iranienne, réelle mais difficile à quantifier, les houthistes bénéficient surtout du soutien de partisans de l'ancien président Ali Abdallah Saleh, écarté du pouvoir en 2012 après une vague de protestation populaire. Mais depuis, l'ancien raïs est loin d'avoir disparu de la scène politique.
Certains de ses proches dans les forces de sécurité centrale, les renseignements militaires, mais aussi parmi les puissantes tribus de ce pays sans Etat central fort épaulent « la contre-révolution » houthiste menée au nom de « la lutte contre l'injustice et la corruption », qui a culminé avec la prise de Sanaa à l'automne. Depuis, une étrange alliance entre houthistes et anciens partisans de Saleh tient non seulement la capitale, mais aussi plusieurs provinces du pays, où ils affrontent les djihadistes sunnites d'al-Qaida dans la péninsule arabique (Aqpa), bien implantée localement, qui a revendiqué la tuerie de l'hébdomadaire Charlie Hebdo.
En faisant monter la pression contre le président Hadi et son premier ministre, les houthistes expriment leur refus du projet de Constitution qui prévoit un Etat fédéral avec six régions, qui les priverait d'un très précieux accès à la mer. Samedi déjà, les miliciens chiites ont enlevé le chef de cabinet du président Hadi, Ahmed Awad Ben Moubarak, l'un des architectes de ce projet de Constitution contesté. Les violences de mardi ont conduit plusieurs ambassades occidentales — dont la représentation française — à fermer leurs portes. Depuis sa résidence, le président Hadi tentait de contacter les autres forces politiques yéménites afin d'établir « une feuille de route pour mettre fin aux violences ».
Le Yémen s'enfonce chaque jour davantage dans la violence. Des miliciens houthistes - d'inspiration chiite - ont pris d'assaut mardi dernier le complexe présidentiel à Sanaa, la capitale. Des combats étaient également signalés près de la résidence du chef de l'Etat, Abd Rabbo Mansour Hadi, qui s'y trouvait.
La veille déjà, les rebelles houthistes avaient encerclé la maison du premier ministre, Khaled Bahah, après que son convoi eut essuyé des tirs de miliciens, tandis que d'autres attaquaient le complexe présidentiel, avant qu'une trêve bien fragile intervienne en fin de journée. Neuf morts avaient été relevés lundi, et plus de soixante personnes blessées.
À travers ce regain de violences, les houthistes, qui ont pris le contrôle de Sanaa en septembre, cherchent à renforcer leur emprise sur ce pays particulièrement instable et le plus pauvre de la péninsule arabique. Outre une aide iranienne, réelle mais difficile à quantifier, les houthistes bénéficient surtout du soutien de partisans de l'ancien président Ali Abdallah Saleh, écarté du pouvoir en 2012 après une vague de protestation populaire. Mais depuis, l'ancien raïs est loin d'avoir disparu de la scène politique.
Certains de ses proches dans les forces de sécurité centrale, les renseignements militaires, mais aussi parmi les puissantes tribus de ce pays sans Etat central fort épaulent « la contre-révolution » houthiste menée au nom de « la lutte contre l'injustice et la corruption », qui a culminé avec la prise de Sanaa à l'automne. Depuis, une étrange alliance entre houthistes et anciens partisans de Saleh tient non seulement la capitale, mais aussi plusieurs provinces du pays, où ils affrontent les djihadistes sunnites d'al-Qaida dans la péninsule arabique (Aqpa), bien implantée localement, qui a revendiqué la tuerie de l'hébdomadaire Charlie Hebdo.
En faisant monter la pression contre le président Hadi et son premier ministre, les houthistes expriment leur refus du projet de Constitution qui prévoit un Etat fédéral avec six régions, qui les priverait d'un très précieux accès à la mer. Samedi déjà, les miliciens chiites ont enlevé le chef de cabinet du président Hadi, Ahmed Awad Ben Moubarak, l'un des architectes de ce projet de Constitution contesté. Les violences de mardi ont conduit plusieurs ambassades occidentales — dont la représentation française — à fermer leurs portes. Depuis sa résidence, le président Hadi tentait de contacter les autres forces politiques yéménites afin d'établir « une feuille de route pour mettre fin aux violences ».


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