Des wilayas déléguées, encouragements des investissements publics et privés, mise en valeur de 1 million d'hectares pour l'agriculture au profit des jeunes, l'exploitation des gisements ferreux de Gara Djebilet, tels sont en résumé les engagements de Bouteflika pour cette zone "perturbée par les protesta pacifiques, les menaces des terroristes et des narcotrafiquants aux frontières. Des wilayas déléguées, encouragements des investissements publics et privés, mise en valeur de 1 million d'hectares pour l'agriculture au profit des jeunes, l'exploitation des gisements ferreux de Gara Djebilet, tels sont en résumé les engagements de Bouteflika pour cette zone "perturbée par les protesta pacifiques, les menaces des terroristes et des narcotrafiquants aux frontières. Le nouveau découpage administratif, une promesse électorale du Président Bouteflika, est arrivé. Du moins pas comme promis, des wilayas à part entière, mais « des wilayas déléguées, aux moyens renforcés et aux compétences élargies. Elles seront créées, durant le semestre en cours, à travers les wilayas du Sud et ce processus sera élargi en 2016 à travers les Hauts-Plateaux ». C'est l'annonce faite par le chef de l'Etat lors d'un conseil restreint, présidé mardi, consacré au développement local dans les wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux avec pour objectif de rapprocher le service public des administrés. Le découpage administratif a été l'un des thèmes de campagne du président Bouteflika lors de la présidentielle de 2014. Abdelmalek Sellal, alors directeur de la campagne électorale du candidat Bouteflika, avait souligné que le nouveau découpage administratif était devenu une « nécessité absolue » et devenu oligatoire par de nombreux facteurs. Il avait promis d'élever, entre autres, El-Meneaa (wilaya de Ghardaïa), In Salah (Tamanrasset) et Touggourt (Ouargla) au rang de wilayas, faisant observer que le Sud constitue la dimension stratégique de l'Algérie de par les potentialités énormes dont il dispose. En outre, les wilayas du Sud et des Hauts- Plateaux vont bénéficier de nouveaux projets industriels et agricoles durant le quinquennat 2015-2019 dont la réalisation de zones industrielles et la mise en valeur d'un million d'hectares pour l'agriculture. Selon le communiqué de la présidence, rendu public à l'issue de la réunion restreinte, il a été retenu qu'outre les encouragements aux investissements privés nationaux et étrangers en partenariat dans le domaine industriel, les wilayas du Sud et des Hauts- Plateaux verront la réalisation d'un « grand nombre » de zones industrielles et d'activités et la modernisation d'unités industrielles publiques. Comme il a été décidé également de la construction de raffineries d'hydrocarbures et d'intensification et la préparation de l'exploitation des gisements ferreux de Gara Djebilet ainsi que l'intensification de l'exploitation des carrières. Dans le domaine agricole, un million d'hectares seront mis en valeur à travers les wilayas du Sud et des Hauts- Plateaux, accompagnés d'un renforcement de l'irrigation agricole et d'un intérêt particulier pour le développement des concessions agricoles au profit des jeunes, a également indiqué le communiqué de la présidence qui rappelle que l'exploitation des gisements ferreux de Gara Djebilet, situé à 130 km au sud-est de Tindouf, figure parmi les principaux projets retenus pour le quinquennat 2015-2019. Découvert en 1952, cet important site minier renferme des réserves exploitables estimées à 1,7 milliard de tonnes. Ce mégaprojet permettrait la création de pas moins de 15.000 postes de travail, selon des estimations. L'Etat se trouve ainsi de nouveau mobilisé pour le développement socio-économique du Grand Sud. D'anciennes initiatives du genre ont fait long feu, provoquant le courroux plus d'une fois des populations locales qui s'estimaient « marginalisées » et exclues des programmes nationaux de développent. Pour le chef de l'Etat, « en se penchant spécifiquement aujourd'hui sur le développement dans les wilayas du Sud, nous tenons à souligner la mobilisation politique, sécuritaire et économique que l'Etat consacre à cette partie de notre patrie, dont le voisinage connaît malheureusement une instabilité dangereuse, y compris pour la sécurité de notre propre pays ». L'Etat tiendra-t-il ses engagement envers ses populations ? Et ces populations croiront-ils aux « serments » de l'Etat, elles qui sont échaudées par les promesses non tenues des responsables politiques du pays. En avril 2012, il était question de lancer un ambitieux plan « Marshall » de développement de plus de trois milliards de dollars pour le Grand-Sud. Ce plan visait à créer une véritable dynamique de développement dans l'ensemble des régions du Sud et de l'extrême Sud, longtemps délaissées et déshéritées. Parmi les projets figurant dans ce plan, l'on peut citer la réalisation d'une autoroute de près de 1.000 km entre Alger et la vallée du M'zab (Ghardaïa), deux grands centres hospitalo-universitaires et des centres anti-cancer et bien d'autres infrastructures indispensables pour la vie quotidienne des populations vivant dans les zones enclavées. Autre grand dossier inscrit dans ce plan : celui de l'emploi, talon d'Achille des villes du Sud. Ainsi, pour résorber le chômage endémique qui frappe les jeunes du Sud, l'Etat a décidé de créer une dizaine de grandes entreprises publiques dans cette région. Ce plan a été « oublié » dans les tiroirs des ministères en charge de le concrétiser. La révolte « pacifique » contre l'exploitation du gaz de schiste à In-Salah, l'a remis au goût du jour ! Le nouveau découpage administratif, une promesse électorale du Président Bouteflika, est arrivé. Du moins pas comme promis, des wilayas à part entière, mais « des wilayas déléguées, aux moyens renforcés et aux compétences élargies. Elles seront créées, durant le semestre en cours, à travers les wilayas du Sud et ce processus sera élargi en 2016 à travers les Hauts-Plateaux ». C'est l'annonce faite par le chef de l'Etat lors d'un conseil restreint, présidé mardi, consacré au développement local dans les wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux avec pour objectif de rapprocher le service public des administrés. Le découpage administratif a été l'un des thèmes de campagne du président Bouteflika lors de la présidentielle de 2014. Abdelmalek Sellal, alors directeur de la campagne électorale du candidat Bouteflika, avait souligné que le nouveau découpage administratif était devenu une « nécessité absolue » et devenu oligatoire par de nombreux facteurs. Il avait promis d'élever, entre autres, El-Meneaa (wilaya de Ghardaïa), In Salah (Tamanrasset) et Touggourt (Ouargla) au rang de wilayas, faisant observer que le Sud constitue la dimension stratégique de l'Algérie de par les potentialités énormes dont il dispose. En outre, les wilayas du Sud et des Hauts- Plateaux vont bénéficier de nouveaux projets industriels et agricoles durant le quinquennat 2015-2019 dont la réalisation de zones industrielles et la mise en valeur d'un million d'hectares pour l'agriculture. Selon le communiqué de la présidence, rendu public à l'issue de la réunion restreinte, il a été retenu qu'outre les encouragements aux investissements privés nationaux et étrangers en partenariat dans le domaine industriel, les wilayas du Sud et des Hauts- Plateaux verront la réalisation d'un « grand nombre » de zones industrielles et d'activités et la modernisation d'unités industrielles publiques. Comme il a été décidé également de la construction de raffineries d'hydrocarbures et d'intensification et la préparation de l'exploitation des gisements ferreux de Gara Djebilet ainsi que l'intensification de l'exploitation des carrières. Dans le domaine agricole, un million d'hectares seront mis en valeur à travers les wilayas du Sud et des Hauts- Plateaux, accompagnés d'un renforcement de l'irrigation agricole et d'un intérêt particulier pour le développement des concessions agricoles au profit des jeunes, a également indiqué le communiqué de la présidence qui rappelle que l'exploitation des gisements ferreux de Gara Djebilet, situé à 130 km au sud-est de Tindouf, figure parmi les principaux projets retenus pour le quinquennat 2015-2019. Découvert en 1952, cet important site minier renferme des réserves exploitables estimées à 1,7 milliard de tonnes. Ce mégaprojet permettrait la création de pas moins de 15.000 postes de travail, selon des estimations. L'Etat se trouve ainsi de nouveau mobilisé pour le développement socio-économique du Grand Sud. D'anciennes initiatives du genre ont fait long feu, provoquant le courroux plus d'une fois des populations locales qui s'estimaient « marginalisées » et exclues des programmes nationaux de développent. Pour le chef de l'Etat, « en se penchant spécifiquement aujourd'hui sur le développement dans les wilayas du Sud, nous tenons à souligner la mobilisation politique, sécuritaire et économique que l'Etat consacre à cette partie de notre patrie, dont le voisinage connaît malheureusement une instabilité dangereuse, y compris pour la sécurité de notre propre pays ». L'Etat tiendra-t-il ses engagement envers ses populations ? Et ces populations croiront-ils aux « serments » de l'Etat, elles qui sont échaudées par les promesses non tenues des responsables politiques du pays. En avril 2012, il était question de lancer un ambitieux plan « Marshall » de développement de plus de trois milliards de dollars pour le Grand-Sud. Ce plan visait à créer une véritable dynamique de développement dans l'ensemble des régions du Sud et de l'extrême Sud, longtemps délaissées et déshéritées. Parmi les projets figurant dans ce plan, l'on peut citer la réalisation d'une autoroute de près de 1.000 km entre Alger et la vallée du M'zab (Ghardaïa), deux grands centres hospitalo-universitaires et des centres anti-cancer et bien d'autres infrastructures indispensables pour la vie quotidienne des populations vivant dans les zones enclavées. Autre grand dossier inscrit dans ce plan : celui de l'emploi, talon d'Achille des villes du Sud. Ainsi, pour résorber le chômage endémique qui frappe les jeunes du Sud, l'Etat a décidé de créer une dizaine de grandes entreprises publiques dans cette région. Ce plan a été « oublié » dans les tiroirs des ministères en charge de le concrétiser. La révolte « pacifique » contre l'exploitation du gaz de schiste à In-Salah, l'a remis au goût du jour !