Des dizaines d'enseignants de l'université M'hamled Bouguerra de Boumerdès (UMBB) ont observé, hier, un sit-in devant le siège de la wilaya pour protester contre la situation actuelle dans laquelle vit l'université depuis plusieurs mois. Des dizaines d'enseignants de l'université M'hamled Bouguerra de Boumerdès (UMBB) ont observé, hier, un sit-in devant le siège de la wilaya pour protester contre la situation actuelle dans laquelle vit l'université depuis plusieurs mois. La section locale du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) a dénoncé dans un communiqué rendu public l'enlisement qui s'est aggravé notamment par les actes d'agressions à l'encontre de personnels enseignants. Cette action de protestation a été décidée par le conseil lors de sa réunion tenue la semaine écoulée au moment où la faculté des sciences économiques et de gestion est totalement paralysée par la grève des étudiants. Un bras de fer est né entre les enseignants et les étudiants. Dans tout cela, l'administration est accusée par les deux parties de favoriser l'autre au détriment des lois et de l'éthique pédagogique. Hier, les enseignants manifestants ont dénoncé la fermeture récurrente et excessive des accès aux campus par une poignée d'étudiants et la banalisation des actions de fermeture. Le phénomène de violence morale et physique que subit l'enseignant a été, également, dénoncé par les protestataires venus de plusieurs facultés de l'université. Les manifestants ont, par la même occasion, dénoncé la violation de la réglementation par l'administration qui s'immisce dans les questions pédagogiques. "Nous nous comprenons pas comment se fait-il que les inscriptions en Master ne soit pas finalisées alors que nous sommes au mois de mars", s'interroge un enseignant avant d'estimer que le recours à un conseil fantoche pour prendre une décision pédagogique est illégal. Selon lui cette instance n'a pas à s'ingérer dans les affaires pédagogiques et forcer l'annulation de la décision prise à l'encontre d'un étudiant qui avait agressé un enseignant. Il y a une vingtaine de jours, un étudiant en 1er année master avait agressé un enseignant qui l'avait découvert en train de copier lors d'un examen. Une plainte déposée par l'enseignant, l'étudiant sanctionné par le conseil de discipline et la grève d'étudiants éclata pour réclamer la décision d'expulsion prononcée à l'encontre de l'étudiant. La section locale du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) a dénoncé dans un communiqué rendu public l'enlisement qui s'est aggravé notamment par les actes d'agressions à l'encontre de personnels enseignants. Cette action de protestation a été décidée par le conseil lors de sa réunion tenue la semaine écoulée au moment où la faculté des sciences économiques et de gestion est totalement paralysée par la grève des étudiants. Un bras de fer est né entre les enseignants et les étudiants. Dans tout cela, l'administration est accusée par les deux parties de favoriser l'autre au détriment des lois et de l'éthique pédagogique. Hier, les enseignants manifestants ont dénoncé la fermeture récurrente et excessive des accès aux campus par une poignée d'étudiants et la banalisation des actions de fermeture. Le phénomène de violence morale et physique que subit l'enseignant a été, également, dénoncé par les protestataires venus de plusieurs facultés de l'université. Les manifestants ont, par la même occasion, dénoncé la violation de la réglementation par l'administration qui s'immisce dans les questions pédagogiques. "Nous nous comprenons pas comment se fait-il que les inscriptions en Master ne soit pas finalisées alors que nous sommes au mois de mars", s'interroge un enseignant avant d'estimer que le recours à un conseil fantoche pour prendre une décision pédagogique est illégal. Selon lui cette instance n'a pas à s'ingérer dans les affaires pédagogiques et forcer l'annulation de la décision prise à l'encontre d'un étudiant qui avait agressé un enseignant. Il y a une vingtaine de jours, un étudiant en 1er année master avait agressé un enseignant qui l'avait découvert en train de copier lors d'un examen. Une plainte déposée par l'enseignant, l'étudiant sanctionné par le conseil de discipline et la grève d'étudiants éclata pour réclamer la décision d'expulsion prononcée à l'encontre de l'étudiant.