Le ministère du Commerce est décidé à mener une campagne de nettoyage dans son secteur. Durant le Ramadhan et après, il est question de créer des marchés aux prix plafonnés dans 22 wilayas et d'affermir le contrôle sur les produits. Le ministère du Commerce est décidé à mener une campagne de nettoyage dans son secteur. Durant le Ramadhan et après, il est question de créer des marchés aux prix plafonnés dans 22 wilayas et d'affermir le contrôle sur les produits. Pour Amara Benyounes, qui a été maintenu dans son poste de ministre du Commerce, c'est le grand deal. Sur instruction du chef de l'Etat, le commerce devra être assaini. Le ministre du Commerce a dans son agenda des priorités parmi lesquelles figure la question épineuse des prix qui ont connu ces derniers temps une envolée inquiétante. L'une des solutions trouvées est de créer des marchés avec des produits qui se vendront à prix plafonnés. La liste des produits comprend l'agro-alimentaire, les viandes blanches et rouges et les textiles pour un premier temps dans des marchés créés à juste titre dans 22 wilayas pour un premier temps. Pour ce faire, le ministère va s'allier avec l'UGTA pour défendre cette option qui consisterait à « développer la promotion du produit national ». Mais pas que ça, l'initiative mettra à contribution le ministère de l'Industrie et de l'Agriculture comme partenaires pour permettre à une bonne proportion de producteurs nationaux d'étaler leurs produits durant le mois sacré. Dans une déclaration médiatique, le ministre du Commerce a indiqué que « de larges produits de consommation seront soutenus dés le mois de Ramadhan pour aider le pouvoir d'achat des couches défavorisées mais aussi de permettre de soutenir le produit algérien ». Une source bien informée indique qu'une centaine de producteurs ont été contactés pour se préparer à cette initiative. Le ministre a d'ailleurs appelé l'ensemble des opérateurs nationaux à participer avec force dans cette opération qui ne doit pas être temporaire mais renforcée durant toute l'année en cours. Les marchés où seront exposés les produits locaux ne peuvent être vendus qu'à travers des prix plafonnés. Il n'est pas question ici de laisser se développer des « prix libres » mais de permettre des tarifs accessibles à tous les citoyens surtout durant la saison estivale. Ces « marchés du Ramadhan » sont un concept clé pour livrer bataille contre les spéculateurs tous azimuts. Amara Benyounes a souhaité que les producteurs locaux puissent livrer des produits standardisés de meilleure qualité et concurrentiels afin de faire réussir l'opération. De son côté, le soutien à ces producteurs sera sans égal pour les marges qu'ils obtiendraient. Le ministre a instruit toutes les directions du commerce à l'échelle nationale de continuer à la promotion du produit national à travers l'organisation de foires spéciales, campagne de marketing pour le slogan « Consommons national » et d'aider les producteurs locaux à une distribution directe de leurs produits. A ce propos, le ministre fait la promesse de bien suivre le contrôle des prix et la régulation des marchés qui sont souvent les parents pauvres du secteur du commerce. Le renforcement des brigades de contrôle aidées par la force publique est le pari du ministère du Commerce qui veut donnerun coup de balai aux vendeurs anarchiques et les espaces de l'informel qui reprennent le poil de la bête ces derniers temps. Les marchés de gros sous surveillance Le ministre du Commerce veut s'attaquer à certains points noirs dans le commerce du gros. Les marchés qui sont censés permettre une fluidité de l'approvisionnement s'adonnent à leur rétention durant des périodes de forte consommation. Cette fois, les autorités du secteur veulent assainir ce point. Tous les marchés de gros doivent rendre compte de l'état de disponibilité des produits et un fichier numérisé des produits agro-alimentaires est en cours de préparation. Pour suivre la mercuriale des prix, l'ancienne méthode qui consistait à suivre physiquement les prix des produits durant la journée a montré ses limites. Actuellement, les marchés de gros dont quelques uns sont en réhabilitation doivent disposer d'un bureau spécial avec des agents désignés par les pouvoirs publics pour suivre de près les prix de vente au gros. C'est loin encore d'être gagné mais les autorités du secteur veulent généraliser des procédures modernes de contrôle de commerce comme cela se fait sous d'autres cieux. Pour Amara Benyounes, qui a été maintenu dans son poste de ministre du Commerce, c'est le grand deal. Sur instruction du chef de l'Etat, le commerce devra être assaini. Le ministre du Commerce a dans son agenda des priorités parmi lesquelles figure la question épineuse des prix qui ont connu ces derniers temps une envolée inquiétante. L'une des solutions trouvées est de créer des marchés avec des produits qui se vendront à prix plafonnés. La liste des produits comprend l'agro-alimentaire, les viandes blanches et rouges et les textiles pour un premier temps dans des marchés créés à juste titre dans 22 wilayas pour un premier temps. Pour ce faire, le ministère va s'allier avec l'UGTA pour défendre cette option qui consisterait à « développer la promotion du produit national ». Mais pas que ça, l'initiative mettra à contribution le ministère de l'Industrie et de l'Agriculture comme partenaires pour permettre à une bonne proportion de producteurs nationaux d'étaler leurs produits durant le mois sacré. Dans une déclaration médiatique, le ministre du Commerce a indiqué que « de larges produits de consommation seront soutenus dés le mois de Ramadhan pour aider le pouvoir d'achat des couches défavorisées mais aussi de permettre de soutenir le produit algérien ». Une source bien informée indique qu'une centaine de producteurs ont été contactés pour se préparer à cette initiative. Le ministre a d'ailleurs appelé l'ensemble des opérateurs nationaux à participer avec force dans cette opération qui ne doit pas être temporaire mais renforcée durant toute l'année en cours. Les marchés où seront exposés les produits locaux ne peuvent être vendus qu'à travers des prix plafonnés. Il n'est pas question ici de laisser se développer des « prix libres » mais de permettre des tarifs accessibles à tous les citoyens surtout durant la saison estivale. Ces « marchés du Ramadhan » sont un concept clé pour livrer bataille contre les spéculateurs tous azimuts. Amara Benyounes a souhaité que les producteurs locaux puissent livrer des produits standardisés de meilleure qualité et concurrentiels afin de faire réussir l'opération. De son côté, le soutien à ces producteurs sera sans égal pour les marges qu'ils obtiendraient. Le ministre a instruit toutes les directions du commerce à l'échelle nationale de continuer à la promotion du produit national à travers l'organisation de foires spéciales, campagne de marketing pour le slogan « Consommons national » et d'aider les producteurs locaux à une distribution directe de leurs produits. A ce propos, le ministre fait la promesse de bien suivre le contrôle des prix et la régulation des marchés qui sont souvent les parents pauvres du secteur du commerce. Le renforcement des brigades de contrôle aidées par la force publique est le pari du ministère du Commerce qui veut donnerun coup de balai aux vendeurs anarchiques et les espaces de l'informel qui reprennent le poil de la bête ces derniers temps. Les marchés de gros sous surveillance Le ministre du Commerce veut s'attaquer à certains points noirs dans le commerce du gros. Les marchés qui sont censés permettre une fluidité de l'approvisionnement s'adonnent à leur rétention durant des périodes de forte consommation. Cette fois, les autorités du secteur veulent assainir ce point. Tous les marchés de gros doivent rendre compte de l'état de disponibilité des produits et un fichier numérisé des produits agro-alimentaires est en cours de préparation. Pour suivre la mercuriale des prix, l'ancienne méthode qui consistait à suivre physiquement les prix des produits durant la journée a montré ses limites. Actuellement, les marchés de gros dont quelques uns sont en réhabilitation doivent disposer d'un bureau spécial avec des agents désignés par les pouvoirs publics pour suivre de près les prix de vente au gros. C'est loin encore d'être gagné mais les autorités du secteur veulent généraliser des procédures modernes de contrôle de commerce comme cela se fait sous d'autres cieux.