Un état d'urgence est entré en vigueur depuis samedi dans l'ensemble du Mali pour une durée de dix jours, suite à la prise d'otages dans un hôtel de Bamako, qui a coûté la vie à 21 personnes. Un état d'urgence est entré en vigueur depuis samedi dans l'ensemble du Mali pour une durée de dix jours, suite à la prise d'otages dans un hôtel de Bamako, qui a coûté la vie à 21 personnes. Suite à la prise d'otages à l'hôtel Radisson de Bamako, vendredi, le Mali a décrété l'état d'urgence sur l'ensemble de son territoire, à partir de ce samedi et pendant dix jours. Cela devrait permettre de faciliter le travail des enquêteurs. Selon une source proche de l'enquête, trois suspects "qui pourraient être impliqués dans l'attaque" sont activement recherchés. "Tout est mis en oeuvre pour retrouver les traces" de ces personnes. En plus de ces trois suspects, les autorités maliennes affirment qu'"au moins 3 terroristes ont été tués ou se sont fait exploser". L'attaque a été revendiquée par le groupe djihadiste Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar et Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré sur TF1 que Mokhtar Belmokhtar "est recherché par de nombreux pays depuis longtemps, il est sans doute à l'origine de cet attentat, encore qu'on n'en est pas tout à fait certain". On ne connaît pas encore l'identité de toutes les victimes – clients ou employés – de l'hôtel Radisson Blu, fréquenté par beaucoup d'étrangers dans la capitale malienne. L'attaque a fait 21 morts, dont deux assaillants, et sept blessés, a annoncé le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, tôt ce matin à la télévision d'Etat. Selon Marie Rodet, spécialiste du Mali interrogée par Le Monde, le mode opératoire de l'attaque de vendredi est "très semblable à de précédentes menées par le groupe Al- Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar, notamment l'attaque perpétrée en mars contre le bar La Terrasse, à Arrestation en Turquie d'un Belge soupçonné d'être lié aux attentats de Paris Une semaine après les attentats qui ont touché Paris et Saint-Denis, l'enquête continue. Ce samedi, l'agence de presse Dogan annonce l'interpellation d'un homme dans le sud de la Turquie, susceptible d'avoir apporté son aide à des opérations de reconnaissance pour définir les lieux des attentats. Agences Suite à la prise d'otages à l'hôtel Radisson de Bamako, vendredi, le Mali a décrété l'état d'urgence sur l'ensemble de son territoire, à partir de ce samedi et pendant dix jours. Cela devrait permettre de faciliter le travail des enquêteurs. Selon une source proche de l'enquête, trois suspects "qui pourraient être impliqués dans l'attaque" sont activement recherchés. "Tout est mis en oeuvre pour retrouver les traces" de ces personnes. En plus de ces trois suspects, les autorités maliennes affirment qu'"au moins 3 terroristes ont été tués ou se sont fait exploser". L'attaque a été revendiquée par le groupe djihadiste Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar et Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré sur TF1 que Mokhtar Belmokhtar "est recherché par de nombreux pays depuis longtemps, il est sans doute à l'origine de cet attentat, encore qu'on n'en est pas tout à fait certain". On ne connaît pas encore l'identité de toutes les victimes – clients ou employés – de l'hôtel Radisson Blu, fréquenté par beaucoup d'étrangers dans la capitale malienne. L'attaque a fait 21 morts, dont deux assaillants, et sept blessés, a annoncé le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, tôt ce matin à la télévision d'Etat. Selon Marie Rodet, spécialiste du Mali interrogée par Le Monde, le mode opératoire de l'attaque de vendredi est "très semblable à de précédentes menées par le groupe Al- Mourabitoune de Mokhtar Belmokhtar, notamment l'attaque perpétrée en mars contre le bar La Terrasse, à Arrestation en Turquie d'un Belge soupçonné d'être lié aux attentats de Paris Une semaine après les attentats qui ont touché Paris et Saint-Denis, l'enquête continue. Ce samedi, l'agence de presse Dogan annonce l'interpellation d'un homme dans le sud de la Turquie, susceptible d'avoir apporté son aide à des opérations de reconnaissance pour définir les lieux des attentats. Agences