L'Algérie célèbre aujourd'hui un double anniversaire, celui de la nationalisation des hydrocarbures, le 24 février de l'année 1971, et celui de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), en 1956. Deux anniversaires qui sont marquants dans l'histoire récente du pays et qui resteront à jamais inscrits en bonne place dans les annales. L'Algérie célèbre aujourd'hui un double anniversaire, celui de la nationalisation des hydrocarbures, le 24 février de l'année 1971, et celui de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), en 1956. Deux anniversaires qui sont marquants dans l'histoire récente du pays et qui resteront à jamais inscrits en bonne place dans les annales. Quand le président Houari Boumediene avait annoncé, le 24 février 1971, la nationalisation par l'Algérie de ses ressources en hydrocarbures cela a eu l'effet d'un séisme qui a ébranlé la France. Car ce sont, en premier lieu, les intérêts des compagnies françaises qui étaient concernés par cette annonce et, par ricochet, ceux d'autres entreprises occidentales. Il est vrai qu'à travers cette nationalisation l'Algérie a pu reprendre le contrôle d'une de ses principales richesses. Une richesse qui allait lui permettre de se lancer dans ce que l'on appelait à l'époque "la bataille du développement". L'Algérie contrôlait désormais 51 % de ses hydrocarbures qui lui rapportaientt une importante manne financière. Et c'est sur cette dernière que reposait l'essentiel des ressources du pays puisque la part des hydrocarbures en matière de rentrée en devises est estimée à 97 %. La célébration de ce double anniversaire est marquée, cette année, par d'importants acquis aux plans socioéconomique et politique. Ainsi, la révision de la Constitution, adoptée le 7 février dernier par le Parlement réuni en ses deux Chambres, a accordé, dans ses nouveaux amendements, une importance particulière au chapitre lié à la justice sociale. Dans son préambule, la Constitution amendée, énonce que le peuple algérien "demeure attaché à ses choix pour la réduction des inégalités sociales et l'élimination des disparités régionales. Il s'attelle à bâtir une économie productive et compétitive dans le cadre d'un développement durable et de la préservation de l'environnement". En dépit d'une conjoncture particulière engendrée par la chute des prix du pétrole sur le marché mondial, l'Algérie a assuré le maintien de sa politique sociale visant à préserver les acquis des travailleurs et le pouvoir d'achat des citoyens, ainsi que la poursuite de diversification de l'économie nationale. L'Algérie "devra faire face à de grands défis dont la poursuite de sa politique de réformes et de développement à dynamiser, la préservation de sa politique de solidarité nationale et de justice sociale dans une transparence et une équité accrues, mais aussi et surtout, la gestion des conséquences du recul des prix du pétrole", avait soutenu le président de la République. Le chef de l'Etat avait également exhorté le monde de travail et le patronat national, public et privé, à "se donner la main pour une stabilité sociale, indispensable pour une mise en valeur des potentialités nationales importantes dans tous les domaines et pour faire franchir à l'économie nationale des étapes supplémentaires en matière de productivité et de compétitivité". En termes plus clairs, il s'agit de la poursuite des efforts visant à améliorer l'environnement des entreprises, renforcer la confiance des investisseurs et développer la capacité d'ajustement des stratégies sectorielles devant stimuler la croissance, dossiers sur lesquels s'est penchée la tripartite (gouvernement-syndicatpatronat) qui s'est réunie en octobre dernier à Biskra. Lors de cette rencontre, le gouvernement, l'UGTA et le patronat ont exprimé leur "satisfaction" quant aux "avancées significatives" enregistrées dans la mise en oeuvre du pacte économique et social de croissance, signé en février 2014, tout en plaidant pour la préservation de la stabilité du front social à travers le dialogue et la concertation. Ce pacte qui intervenait après celui conclu en 2006, avait pour objectifs essentiels d'accélérer les réformes économiques, de développer des systèmes sociaux et d'encourager l'accès au travail ainsi que la consolidation du partenariat et la mise à niveau des entreprises. Partant de ce principe, les signataires du pacte ont convenu de la nécessité de pérenniser, dans un contexte économique difficile, les acquis du modèle social algérien et réunir les conditions de la relance de l'économie nationale. L'objectif principal étant de donner une réelle impulsion au développement socio-économique du pays. Pour l'UGTA, la célébration du double anniversaire du 24 février "dans un contexte de mémoire et de souvenir collectifs", est "très significative", dans la mesure où il s'agit de "deux dates historiques traduisant l'engagement des travailleurs algériens pour le combat libérateur ayant conduit au recouvrement de notre indépendance et à la création des conditions de sa reconstruction". La commémoration de cet événement consacre, souligne l'Organisation syndicale, "l'attachement des milliers de travailleurs algériens à leur patrie et à la revendication de l'indépendance, devenue le véritable mot d'ordre des masses populaires et qui consolide aujourd'hui leur attachement aux valeurs républicaines". Mais ce double anniversaire intervient aussi dans un contexte particulier pour la centrale syndicale. Cette dernière traverse une des phases les plus difficiles de son histoire. L'UGTA est en effet en nette perte de vitesse et ne cesse de perdre du terrain face à la montée en puissance des syndicats autonomes qui lui disputent la bataille de la représentation des travailleurs. Avec succès, il faut le dire, car les syndicats autonomes ont ainsi réussi à déloger l'UGTA de la Fonction publique. Dans ce dernier secteur le syndicat de Sidi Saïd ne pèse plus sur les événements et ce sont les syndicats autonomes qui ont réussi, à arracher moult droits pour les travailleurs. C'est grâce aux grèves initiées par ces syndicats que les travailleurs de la Fonction publique ont bénéficié d'importantes augmentations de leurs salaires, mais aussi la révision des statuts particuliers. Quand le président Houari Boumediene avait annoncé, le 24 février 1971, la nationalisation par l'Algérie de ses ressources en hydrocarbures cela a eu l'effet d'un séisme qui a ébranlé la France. Car ce sont, en premier lieu, les intérêts des compagnies françaises qui étaient concernés par cette annonce et, par ricochet, ceux d'autres entreprises occidentales. Il est vrai qu'à travers cette nationalisation l'Algérie a pu reprendre le contrôle d'une de ses principales richesses. Une richesse qui allait lui permettre de se lancer dans ce que l'on appelait à l'époque "la bataille du développement". L'Algérie contrôlait désormais 51 % de ses hydrocarbures qui lui rapportaientt une importante manne financière. Et c'est sur cette dernière que reposait l'essentiel des ressources du pays puisque la part des hydrocarbures en matière de rentrée en devises est estimée à 97 %. La célébration de ce double anniversaire est marquée, cette année, par d'importants acquis aux plans socioéconomique et politique. Ainsi, la révision de la Constitution, adoptée le 7 février dernier par le Parlement réuni en ses deux Chambres, a accordé, dans ses nouveaux amendements, une importance particulière au chapitre lié à la justice sociale. Dans son préambule, la Constitution amendée, énonce que le peuple algérien "demeure attaché à ses choix pour la réduction des inégalités sociales et l'élimination des disparités régionales. Il s'attelle à bâtir une économie productive et compétitive dans le cadre d'un développement durable et de la préservation de l'environnement". En dépit d'une conjoncture particulière engendrée par la chute des prix du pétrole sur le marché mondial, l'Algérie a assuré le maintien de sa politique sociale visant à préserver les acquis des travailleurs et le pouvoir d'achat des citoyens, ainsi que la poursuite de diversification de l'économie nationale. L'Algérie "devra faire face à de grands défis dont la poursuite de sa politique de réformes et de développement à dynamiser, la préservation de sa politique de solidarité nationale et de justice sociale dans une transparence et une équité accrues, mais aussi et surtout, la gestion des conséquences du recul des prix du pétrole", avait soutenu le président de la République. Le chef de l'Etat avait également exhorté le monde de travail et le patronat national, public et privé, à "se donner la main pour une stabilité sociale, indispensable pour une mise en valeur des potentialités nationales importantes dans tous les domaines et pour faire franchir à l'économie nationale des étapes supplémentaires en matière de productivité et de compétitivité". En termes plus clairs, il s'agit de la poursuite des efforts visant à améliorer l'environnement des entreprises, renforcer la confiance des investisseurs et développer la capacité d'ajustement des stratégies sectorielles devant stimuler la croissance, dossiers sur lesquels s'est penchée la tripartite (gouvernement-syndicatpatronat) qui s'est réunie en octobre dernier à Biskra. Lors de cette rencontre, le gouvernement, l'UGTA et le patronat ont exprimé leur "satisfaction" quant aux "avancées significatives" enregistrées dans la mise en oeuvre du pacte économique et social de croissance, signé en février 2014, tout en plaidant pour la préservation de la stabilité du front social à travers le dialogue et la concertation. Ce pacte qui intervenait après celui conclu en 2006, avait pour objectifs essentiels d'accélérer les réformes économiques, de développer des systèmes sociaux et d'encourager l'accès au travail ainsi que la consolidation du partenariat et la mise à niveau des entreprises. Partant de ce principe, les signataires du pacte ont convenu de la nécessité de pérenniser, dans un contexte économique difficile, les acquis du modèle social algérien et réunir les conditions de la relance de l'économie nationale. L'objectif principal étant de donner une réelle impulsion au développement socio-économique du pays. Pour l'UGTA, la célébration du double anniversaire du 24 février "dans un contexte de mémoire et de souvenir collectifs", est "très significative", dans la mesure où il s'agit de "deux dates historiques traduisant l'engagement des travailleurs algériens pour le combat libérateur ayant conduit au recouvrement de notre indépendance et à la création des conditions de sa reconstruction". La commémoration de cet événement consacre, souligne l'Organisation syndicale, "l'attachement des milliers de travailleurs algériens à leur patrie et à la revendication de l'indépendance, devenue le véritable mot d'ordre des masses populaires et qui consolide aujourd'hui leur attachement aux valeurs républicaines". Mais ce double anniversaire intervient aussi dans un contexte particulier pour la centrale syndicale. Cette dernière traverse une des phases les plus difficiles de son histoire. L'UGTA est en effet en nette perte de vitesse et ne cesse de perdre du terrain face à la montée en puissance des syndicats autonomes qui lui disputent la bataille de la représentation des travailleurs. Avec succès, il faut le dire, car les syndicats autonomes ont ainsi réussi à déloger l'UGTA de la Fonction publique. Dans ce dernier secteur le syndicat de Sidi Saïd ne pèse plus sur les événements et ce sont les syndicats autonomes qui ont réussi, à arracher moult droits pour les travailleurs. C'est grâce aux grèves initiées par ces syndicats que les travailleurs de la Fonction publique ont bénéficié d'importantes augmentations de leurs salaires, mais aussi la révision des statuts particuliers.